Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.
Ce qui est insignifiant peut être excessif.
Ces derniers jours, Mme Duflot m’a conforté dans cette idée à rebrousse-poil.
En effet, ne sachant plus quoi dire pour se rendre intéressante, elle n’a pas trouvé mieux que de parler de tache indélébile à propos de la mort du malheureux manifestant de Sivens.
Autrement dit et en langage moins ménagé, le gouvernement aurait du sang sur les mains.
Au passage, on est rassuré que cette ancienne excellence ne se soit pas vu confier un ministère régalien où parfois il peut être question de la vie ou de la mort.
Au passage encore, elle devrait savoir que le sang n’est pas indélébile, y compris en politique : M. Fabius le lui confirmerait.
Et puis, ne voulant pas en rester là, notre écolo en peau de lapin synthétique en a remis une couche, indélébile cette fois-ci, mardi dernier à l’Assemblée lors des questions au gouvernement.
Se disant que pour se faire remarquer (faire le buzz dans son langage d’adolescente attardée), plutôt que de parler, il fallait peut-être ne pas parler.
Dit autrement, se taire ; mieux encore : faire silence.
Profitant de la parole qui lui était donnée pour poser une question, elle a proposé, contre tous les usages, une minute de silence à la mémoire du jeune manifestant.
On passera sur l’indécente exploitation de ce triste événement qu’elle n’emportera pas au paradis : si on ne construit pas un barrage sur un mort, comme dit son complice dans l’excessif, on ne construit pas non plus une image de femme politique responsable sur l’exploitation d’une mort.
Le président Bartolone rappela à l’ordre la malapprise qui se tut quelques secondes mais très vite rentra dans le rang pour poser sa petite question que tout le monde a déjà oubliée.
Elle aurait maintenu son silence, cela aurait eu de la gueule.
Souvenons-nous de la minute de silence de Le Pen à la mémoire des victimes du communisme lors d’une émission politique.
L’homme n’avait pas bronché malgré les agacements des journalistes.
Mais Mme Duflot est d’un bois plus tendre, de celui dont on ne fait même plus les flûtes aujourd’hui.
Elle est d’une espèce où le besoin de jacasser est plus fort que tout. Sa minute de silence avortée fit flop et laissera l’image d’une femme politique qui ne va pas jusqu’au bout de ses prétendues convictions.
Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.
Une minute de silence de la représentation nationale, c’est la nation tout entière qui rend hommage : à l’un de ses soldats qui, eux, connaissent le prix du sang, à un otage assassiné pour le seul fait de porter le beau titre de Français.
Puisque Mme Duflot veut des minutes de silence, j’ose espérer qu’elle revêtira mardi prochain son écharpe tricolore pour se rendre au monument aux morts du chef-lieu de sa circonscription.
Nous serons le 11 novembre.
Elle aura une belle occasion de faire une minute de silence.
Une minute seulement, ce n’est pas beaucoup lui demander.
Si elle pouvait carrément se taire, ce serait encore mieux.
Ces derniers jours, Mme Duflot m’a conforté dans cette idée à rebrousse-poil.
En effet, ne sachant plus quoi dire pour se rendre intéressante, elle n’a pas trouvé mieux que de parler de tache indélébile à propos de la mort du malheureux manifestant de Sivens.
Autrement dit et en langage moins ménagé, le gouvernement aurait du sang sur les mains.
Au passage, on est rassuré que cette ancienne excellence ne se soit pas vu confier un ministère régalien où parfois il peut être question de la vie ou de la mort.
Au passage encore, elle devrait savoir que le sang n’est pas indélébile, y compris en politique : M. Fabius le lui confirmerait.
Et puis, ne voulant pas en rester là, notre écolo en peau de lapin synthétique en a remis une couche, indélébile cette fois-ci, mardi dernier à l’Assemblée lors des questions au gouvernement.
Se disant que pour se faire remarquer (faire le buzz dans son langage d’adolescente attardée), plutôt que de parler, il fallait peut-être ne pas parler.
Dit autrement, se taire ; mieux encore : faire silence.
Profitant de la parole qui lui était donnée pour poser une question, elle a proposé, contre tous les usages, une minute de silence à la mémoire du jeune manifestant.
On passera sur l’indécente exploitation de ce triste événement qu’elle n’emportera pas au paradis : si on ne construit pas un barrage sur un mort, comme dit son complice dans l’excessif, on ne construit pas non plus une image de femme politique responsable sur l’exploitation d’une mort.
Le président Bartolone rappela à l’ordre la malapprise qui se tut quelques secondes mais très vite rentra dans le rang pour poser sa petite question que tout le monde a déjà oubliée.
Elle aurait maintenu son silence, cela aurait eu de la gueule.
Souvenons-nous de la minute de silence de Le Pen à la mémoire des victimes du communisme lors d’une émission politique.
L’homme n’avait pas bronché malgré les agacements des journalistes.
Mais Mme Duflot est d’un bois plus tendre, de celui dont on ne fait même plus les flûtes aujourd’hui.
Elle est d’une espèce où le besoin de jacasser est plus fort que tout. Sa minute de silence avortée fit flop et laissera l’image d’une femme politique qui ne va pas jusqu’au bout de ses prétendues convictions.
Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.
Une minute de silence de la représentation nationale, c’est la nation tout entière qui rend hommage : à l’un de ses soldats qui, eux, connaissent le prix du sang, à un otage assassiné pour le seul fait de porter le beau titre de Français.
Puisque Mme Duflot veut des minutes de silence, j’ose espérer qu’elle revêtira mardi prochain son écharpe tricolore pour se rendre au monument aux morts du chef-lieu de sa circonscription.
Nous serons le 11 novembre.
Elle aura une belle occasion de faire une minute de silence.
Une minute seulement, ce n’est pas beaucoup lui demander.
Si elle pouvait carrément se taire, ce serait encore mieux.
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