Alors que le concours canin se termine et que les élus procèdent aux remises de coupes, c’est une vague d’une centaine de caravanes qui s’est abattue sur les terrains laissés encore vacants par la communauté de communes, en limite du finage de Pars-lès-Romilly.
Sur la route départementale 619, c’est la confusion.
Les premiers bouchons s’étirent doucement mais sûrement entre Maizières-la-Grande-Paroisse et Romilly, à la plus grande surprise des automobilistes qui devront patienter longtemps avant de voir arriver les forces de l’ordre.
Bref, rien de vraiment nouveau sous le soleil.
Comme à chaque fois que les gens du voyage se rabattent sur un terrain illégal, faute de structures d’accueil à la mesure d’accueillir autant de caravanes, les négociations entre les élus et les représentants des communautés évangéliques font rage.
L’histoire se répète
C’est Richard Renaut, adjoint au maire, qui va avoir la lourde et délicate mission de repousser l’offensive caravanière sous le regard amusé des gens du voyage, pas vraiment enclins à rebrousser chemin.L’histoire bégaye à Romilly-sur-Seine.
Voilà trois semaines, ce sont près de deux cents caravanes qui avaient investi le Parc de l’aérodrome, s’installant ainsi une bonne dizaine de jours à proximité immédiate des garages automobiles.
Dimanche, ni les élus, ni les gendarmes n’auront eu raison de la ténacité affichée par la communauté des gens du voyage, soudée et volontaire quand il s’agit de préserver ses intérêts, malgré la grogne des riverains.
« Voir s’installer sur un terrain près de chez soi des gens qui y défèquent à loisir et se nourrissent des produits du verger du voisin n’est pas forcément une bonne nouvelle », se plaint l’un d’eux, visiblement lassé de toutes ces turbulences.
À quelques dizaines de mètres de là, les responsables du club canin s’impatientent.
Le concours est déjà terminé depuis une demi-heure mais les caravanes, stationnées sur la route, les empêchent de quitter les lieux.
Les négociations ne portent pas leurs fruits
Finalement, une petite heure plus tard, le long cortège s’ébranle à nouveau pour rallier le terrain sur lequel la communauté avait jeté son dévolu.Visiblement, les tentatives d’explication de Richard Renaut n’auront pas suffi pour convaincre les gens du voyage de reprendre la route.
Il faut dire – à leur décharge – que dimanche la température ambiante était quasi caniculaire et qu’en fin d’après-midi, les enfants avaient visiblement besoin de retrouver le calme des prés verdoyants situés près du Parc de l’aérodrome. (NDLR..ben voyons)
D’après les informations recueillies sur place, les caravanes devraient rester une bonne semaine à Romilly-sur-Seine.
Pas de quoi calmer les craintes des riverains et des commerçants de la zone commerciale…
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