Les dates de péremption ont bon dos et les pigeons sont encore vous et moi.
Cette phrase, nous pourrions peut-être la retrouver sur les produits alimentaires dans quelque temps, si les pouvoirs publics modifient la réglementation concernant les dates limites de consommation comme le lui demande l’association de consommateurs UFC-Que Choisir dans une enquête récemment publiée.
Une enquête qui a pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire en encadrant mieux les dates de péremption des produits.
On estime, en effet, que les Français jettent chaque année 20 kg de nourriture dont 7 kg de produits dont le seul tort est d’avoir dépassé la date indiquée sur l’emballage.
Il est indéniable qu’on peut s’interroger.
Parfois même, alors que l’on s’apprête à jeter tel produit frais (yaourt hier, devenu pour ainsi dire mort-aux-rats aujourd’hui du seul fait d’une date sur l’opercule), alors que l’on constate que même le sel, conservateur par excellence, comporte sur son pot une date de péremption, alors que nos grands-mères ouvrent de grands yeux en scrutant nos poubelles et bougonnent que si toutes ces dates étaient vraiment utiles sur le plan sanitaire, elles auraient dû quant à elle mourir cent fois, pendant la guerre, non du fait des bombardements mais des produits avariés que l’on faisait alors précieusement « durer », on devient suspicieux…
N’y aurait-il pas là une simple manœuvre commerciale ?
Un moyen d’accélérer à bon compte la durée de vie du produit pour acheter toujours plus ?
Si le principe de précaution volait en réalité au secours de la consommation ?
Il existe principalement deux types d’inscriptions relatives aux dates de péremption :
- la date limite de consommation (DLC) indique jusqu’à quel moment le produit peut être consommé sans risque ;
- la date limite d’utilisation optimale (DLUO) indique, quant à elle, une date au-delà de laquelle les qualités gustatives du produit peuvent se dégrader sans pour autant porter atteinte à la santé.
Pour l’UFC, la coexistence de ces deux mentions sème la confusion dans l’esprit du consommateur et favorise le gaspillage.
L’association a testé différents produits porteurs d’une date limite de consommation et a remarqué que, pour certains d’entre eux (en particulier les fromages ou les crèmes dessert), ces dates limites avaient été nettement raccourcies, sans doute davantage pour des raisons marketing que sanitaires.
On peut citer également le cas des médicaments qui possèdent tous une date limite d’utilisation.
Cette date est, bien sûr, destinée à protéger le consommateur, mais elle prend davantage en compte le principe de précaution et sans doute aussi des critères marketing qu’une réelle altération du produit dans le temps.
La plupart des médicaments en gélules ou comprimés sont conditionnés dans des emballages qui les mettent à l’abri de l’humidité, et à condition de leur éviter de trop fortes chaleurs, on peut dans la plupart des cas les utiliser sans risque après la date indiquée sur l’emballage.
Quant aux sirops ou pommades, on peut sans crainte les utiliser bien au-delà de la date théoriquement limite.
Ces indications de date tiennent sûrement compte de conditions défavorables de stockage qui peuvent altérer plus rapidement la qualité du produit.
Cependant, lorsque les produits sont stockés dans des conditions habituelles de température et d’humidité, il est probable qu’on peut, comme l’a montré l’enquête de l’UFC-Que Choisir, dépasser sans risque la date limite indiquée sur les emballages.
Sans doute faut-il rester vigilant si un produit – date d’utilisation dépassée ou non – semble suspect par son odeur ou son aspect, et ne pas hésiter à le jeter, mais pour le reste, on le pressent, on le devine : les dates de péremption ont bon dos et les pigeons sont encore vous et moi.
Une enquête qui a pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire en encadrant mieux les dates de péremption des produits.
On estime, en effet, que les Français jettent chaque année 20 kg de nourriture dont 7 kg de produits dont le seul tort est d’avoir dépassé la date indiquée sur l’emballage.
Il est indéniable qu’on peut s’interroger.
Parfois même, alors que l’on s’apprête à jeter tel produit frais (yaourt hier, devenu pour ainsi dire mort-aux-rats aujourd’hui du seul fait d’une date sur l’opercule), alors que l’on constate que même le sel, conservateur par excellence, comporte sur son pot une date de péremption, alors que nos grands-mères ouvrent de grands yeux en scrutant nos poubelles et bougonnent que si toutes ces dates étaient vraiment utiles sur le plan sanitaire, elles auraient dû quant à elle mourir cent fois, pendant la guerre, non du fait des bombardements mais des produits avariés que l’on faisait alors précieusement « durer », on devient suspicieux…
N’y aurait-il pas là une simple manœuvre commerciale ?
Un moyen d’accélérer à bon compte la durée de vie du produit pour acheter toujours plus ?
Si le principe de précaution volait en réalité au secours de la consommation ?
Il existe principalement deux types d’inscriptions relatives aux dates de péremption :
- la date limite de consommation (DLC) indique jusqu’à quel moment le produit peut être consommé sans risque ;
- la date limite d’utilisation optimale (DLUO) indique, quant à elle, une date au-delà de laquelle les qualités gustatives du produit peuvent se dégrader sans pour autant porter atteinte à la santé.
Pour l’UFC, la coexistence de ces deux mentions sème la confusion dans l’esprit du consommateur et favorise le gaspillage.
L’association a testé différents produits porteurs d’une date limite de consommation et a remarqué que, pour certains d’entre eux (en particulier les fromages ou les crèmes dessert), ces dates limites avaient été nettement raccourcies, sans doute davantage pour des raisons marketing que sanitaires.
On peut citer également le cas des médicaments qui possèdent tous une date limite d’utilisation.
Cette date est, bien sûr, destinée à protéger le consommateur, mais elle prend davantage en compte le principe de précaution et sans doute aussi des critères marketing qu’une réelle altération du produit dans le temps.
La plupart des médicaments en gélules ou comprimés sont conditionnés dans des emballages qui les mettent à l’abri de l’humidité, et à condition de leur éviter de trop fortes chaleurs, on peut dans la plupart des cas les utiliser sans risque après la date indiquée sur l’emballage.
Quant aux sirops ou pommades, on peut sans crainte les utiliser bien au-delà de la date théoriquement limite.
Ces indications de date tiennent sûrement compte de conditions défavorables de stockage qui peuvent altérer plus rapidement la qualité du produit.
Cependant, lorsque les produits sont stockés dans des conditions habituelles de température et d’humidité, il est probable qu’on peut, comme l’a montré l’enquête de l’UFC-Que Choisir, dépasser sans risque la date limite indiquée sur les emballages.
Sans doute faut-il rester vigilant si un produit – date d’utilisation dépassée ou non – semble suspect par son odeur ou son aspect, et ne pas hésiter à le jeter, mais pour le reste, on le pressent, on le devine : les dates de péremption ont bon dos et les pigeons sont encore vous et moi.
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