par Charles Sannat | 28 Oct 2024 |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Bravo.
Vraiment.
Je crois que nous pouvons tous nous lever et applaudir les résultats
des presque 8 années de “règne” de Bruno Le Maire, l’écrivain coquin de
Bercy, plus préoccupé par l’observation “des renflements bruns” des
femmes à l’entrejambe excité, que par l’avenir économique de toute notre
nation et donc de ses habitants, le tout sous la “maestria” du chef
d’orchestre du Palais, dit le Mozart de la finance.
Pendant que la France de Macron coule économiquement, croule sous
l’endettement, l’Italie de Melonie, elle, est devenue le 4ème
exportateur mondial.
D’un côté une femme qui pense si mal et à qui notre Macron national va faire la leçon.
De l’autre un Mozart de la finance et du camp du bien encensé depuis
trop d’années par une presse aux ordres et servile qui a empêché tout
débat, confisqué toute possibilité de critiques et donc anéanti un
contre-pouvoir si nécessaire.
Prenez le temps de lire cet article du Figaro (source ici)
dont je souhaitais vous parler depuis longtemps et dont vous aurez vu
le peu de publicité qui a été fait autour de cette information.
“Dans l’agonie de la vieille Europe dépeinte par Mario Draghi lors de
la présentation de son rapport sur sa compétitivité, certains seront
nécessairement plus épargnés que d’autres. Mais peut-être pas ceux que
l’on croit. En témoigne le dynamisme d’une industrie italienne qui
parvient, face au rouleau compresseur chinois, à maintenir dans la durée
sa compétitivité. Même si les exportations allemandes sont encore 2,5
fois plus importantes que celles de l’Italie, celles-ci déjouent les
analyses en vogue sur l’état général de son économie.”
Certes, grands fournisseurs de l’industrie allemande, les
équipementiers automobiles et l’industrie de la mécanique de l’Italie du
Nord subissent aujourd’hui la panne du secteur, au nord des Alpes. Mais
ce creux conjoncturel masque une nouvelle réalité : le lien avec
l’Allemagne est devenu moins vital, une décorrélation étant à l’œuvre
comme l’a montré une étude de la Confindustria citée par La Repubblica.
Si l’Allemagne reste le premier client des exportateurs italiens, ces
derniers se sont fortement développés vers les États-Unis, en passe de
devenir leur première destination. En fait, elles ont élargi leurs
marchés.
Mieux : les entreprises italiennes ont fait preuve d’une étonnante
résilience depuis ces dix dernières années où l’on a vu les cartes du
commerce mondial être rebattues, comme le montrent les données de l’OMC
(Organisation mondiale du commerce). Leurs exportations ont été
particulièrement dynamiques, augmentant de 48 % entre 2016 et 2023,
contre seulement 28 % pour la France, et 27 % pour l’Allemagne. Et les
excédents manufacturiers de l’Italie sont de plus en plus conséquents,
116 milliards d’euros en 2022.
« Depuis dix ans, remarque Marco Fortis, directeur de la Fondation
Edison, l’Italie est le seul pays européen à avoir maintenu sa part de
marché dans le commerce mondial face à la montée en puissance de la
Chine ». Avec 5 % des exportations mondiales, elle est passée de la 7e
place il y a dix ans à la 4e place, derrière la Chine, les États-Unis et
l’Allemagne. En dix ans, elle est donc passée devant la France, la
Corée du Sud et même depuis quelques mois devant le Japon. Pendant ce
temps, la France passait de la 5e à la 7e place. Même l’Allemagne, qui
générait 14 % des exportations mondiales il y a dix ans, a vu sa part de
marché reculer à 12,6 %.”
Voilà.
L’Italie de Melonie est numéro 4.
La France de Macron rétrogradée au 7ème rang.
Je vous le dis autrement.
L’Italie fait nettement mieux que nous !
L’Italie vend plus de vin… que la France !