Non, le patriotisme n’est pas mort. Il suffit parfois de quitter les grandes agglomérations pour s’en rendre compte.
À Bry-sur-Marne, commune de 18.000 habitants dans le Val-de-Marne, par exemple, on ne s’excuse pas d’être français.
Au contraire. Ici, point de cérémonies de repentance, déboulonnages de statues et autres séances d’autoflagellation auxquelles nous invitent d’ordinaire nos « élites ». Ici, on rend honneur sans fausse pudeur à ceux qui sont tombés au champ d’honneur. La mairie vient d’ailleurs de lancer une nouvelle initiative patriotique émouvante : ce 11 novembre, chaque sépulture du cimetière communal abritant un défunt mort pour la France sera identifiée par un petit drapeau bleu-blanc-rouge. « C’est une motivation patriotique et de devoir de mémoire », explique le maire de la commune, Charles Aslangul, contacté par Boulevard Voltaire. « L’idée est de rendre hommage aux soldats et civils morts pour la France, de ne pas les laisser tomber dans l’oubli. Dans beaucoup de villes comme Bry-sur-Marne, vous avez des tombes éparpillées, parfois anonymes, où reposent ces défunts. Nous avons travaillé avec l’association du Souvenir français pour trouver une façon d’identifier leurs tombes lors des cérémonies patriotiques. L’idée nous est venue de mettre ce drapeau tricolore devant chacune de ces sépultures parce que c’est pour ce drapeau que ces hommes et ces femmes sont tombés. » Déjà plébiscitée par les habitants de Bry-sur-Marne, cette opération devrait être renouvelée à chaque commémoration patriotique (8 mai, 18 juin, etc).
https://twitter.com/charlesaslangul/status/1722918568029733275
L’union autour des valeurs nationales
Dès son arrivée aux responsabilités en 2020, le maire LR de Bry-sur-Marne a eu à cœur de rendre honneur à ces Français valeureux reposant dans le cimetière communal. Il a commencé par remettre en place le grand drapeau bleu-blanc-rouge censé flotter en permanence sur le carré militaire mais qui avait été retiré durant le précédent mandat. « Je ne sais pas ce qui motivait l’absence d’un drapeau tricolore en haut du mât qui est prévu pour ça. Je n’ai pas demandé à mon prédécesseur. C’était réclamé par les anciens combattants mais ça n’était pas accordé… Quand ils m’ont saisi en 2021, j’ai fait un bond ! Je ne savais pas qu’il n’y avait pas le drapeau tricolore ! Évidemment, j’ai répondu oui tout de suite et les choses ont été rétablies. »
Nourrissant encore bien d’autres projets liés au nécessaire devoir de mémoire (comme la rénovation prochaine de la tombe d’un soldat ayant servi sous l’empereur Napoléon Ier), Charles Aslangul voit dans cette politique mémorielle un facteur d’unité pour l’ensemble de ses administrés. « Je crois que le drapeau tricolore est un drapeau qui rassemble. J’ai envie de participer à l’union nationale à mon niveau de maire et cette union ne vaut à mon sens qu’autour du drapeau et des valeurs nationales. »
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