bouffon prétetieux
Faisant encore une fois fi de l’utopique solidarité européenne, il a affirmé :
“La France ne s’apprête pas à accueillir les migrants arrivés à Lampedusa. Comme l’a dit le président de la République à la première ministre italienne, la France va aider l’Italie à tenir sa frontière pour empêcher les gens d’arriver.”
Une première déclaration qui a immédiatement été relayée par les médias en Italie, d’où chacun sait que la majorité des migrants qui font exploser l’hotspot de Lampedusa n’ont qu’une ambition : aller s’installer en France, le pays de cocagne aux allocations si généreuses et aux communautés étrangères si nombreuses. C’est ce qui agace tant les Italiens et génère un sentiment anti-français de plus en plus diffus.
Ce faisant, Gérald Darmanin attribue la responsabilité de l’actuelle submersion migratoire à l’Italie qui ne saurait pas maîtriser ses frontières. C’est vrai, mais en partie, puisqu’un pays seul, aussi autoritaire soit-il, ne à lui seul résoudre le problème quand c’est toute l’Union européenne qui envoie aux désespérés de la Terre entière le message de son besoin de main d’œuvre bon marché. Michel Onfray a raison de dire “l’Europe veut ça.” Si l’UE est débordée, cela n’est que la conséquence de sa politique libérale qui professe que tous les hommes sont interchangeables, que les frontières sont dépassées et qu’il y a un devoir moral des pays riches envers les pauvres.
En outre, il faut aussi rappeler que le contrôle des frontières italiennes est entravé par le travail de sape des ONG qui organisent sciemment l’invasion de l’Europe, allant chercher les migrants sur les côtes africaines pour les ramener dans les ports d’Italie. Des navires ONG battant pavillon France ou Allemagne, et en partie financés par les institutions de ces mêmes pays.
“Pour ceux qui sont arrivés nous devons appliquer les règles européennes que nous avons adoptées il y a quelques mois, qui consistent à faire les demandes d’asile à la frontière. Une grande partie d’entre eux ne sont pas éligibles à l’asile et doivent repartir dans les pays d’origine.”
“On n’empêchera jamais les gens de traverser la Méditerranée. Par contre, on peut très rapidement leur dire qu’ils ne peuvent pas rester sur notre sol s’ils ne sont pas des persécutés politiques.”
Audrey D’Aguanno
Crédit photos : DR
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