Les déclarations de @JacquesCardoze sur ce qui se passe à @francetv , c'est juste énorme !
— Corinne Reverbel (@CorinneReverbel) September 21, 2023
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Ce matin, Jacques Cardoze était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews.
En direct, l'ex-présentateur de "Complément d'enquête" sur France 2 a livré un témoignage explosif sur France Télévisions : rédaction à gauche, parti pris d'Elise Lucet, interdiction de traiter certains sujets, rapports étroits avec les Insoumis....
"Les Insoumis donnent beaucoup de dossiers et alimentent beaucoup d'enquêtes à partir du moment où vous faites beaucoup de fermetures d'usines, beaucoup de social et que la couverture est accentuée en ce sens. C'est sûr que vous avez plutôt besoin d'avoir des sources du côté des Insoumis qui sont très actifs. Je dénonce un manque d'équilibre et d’honnêteté intellectuel. Quand vous êtes à la tête d'une émission d'investigation, on se doit d'être impartial. De mener des enquêtes aussi bien d'un côté que de l'autre. Pendant trois ans, j'ai essayé de maintenir cet équilibre", a-t-il débuté.
Et d'ajouter : "Sur 50 sujets faits depuis que je suis parti [de Complément d'enquête], il y en a juste deux qui ont été faits sur la gauche. Un sur Anne Hidalgo qui a été diffusé après mon départ. Il y a eu un autre sujet sur Sandrine Rousseau (...) J'ai refusé un certain nombre de reportages et d'enquêtes qui ne me paraissaient pas tenir la route. Il y a certaines choses que je n'ai pas réussi à faire, comme cette enquête sur Jean-Luc Mélenchon. Au sein de 'Complément d'enquête', il y a des gens qui sont d'extrême gauche".
"France Télévisions, aujourd'hui, à mon sens, n'est plus un groupe public neutre. Lorsque vous avez des émissions d'investigations qui sont totalement portées d'un côté, et que vous avez un Tristan Waleckx [l'actuel présentateur de Complément d'enquête] qui veut tout faire pour ressembler à Elise Lucet - qui n'incarne pas, selon moi, l'idéal de l'investigation contrairement à ce qu'elle dit. Je prends la parole aujourd'hui pour libérer un certain nombre de journalistes à France TV qui me disent que 'ce n'est plus possible, on est dirigé par des idéologues'", a poursuivi celui qui a rejoint cette saison "TPMP".
Jacques Cardoze s'en est ensuite pris à Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions. "Il a été le directeur de campagne d'Eva Joly. C'est lui qui décide des centaines de millions d'euros que l'on donne à telle ou telle société de production. Il a été proche de Cécile Duflot lorsqu'elle était ministre".
"Madame Ernotte explique, devant des parlementaires, qu'elle ne présente pas la société telle qu'elle est, mais qu'elle présente la société telle qu'elle voudrait qu'elle soit (...)
J'ai été 27 ans à France Télévisions. Honnêtement, tous les présidents et directeurs généraux ont toujours fait attention à ne pas toucher à l'information et à faire en sorte que le directeur de l'info soit quelqu'un de fort", a continué le journaliste en précisant qu'à son retour en France, après avoir été correspondant étranger, "France Télé n'était plus le même"."Je vais vous faire une aveu. Lorsque je suis revenu en France on m'a dit 'tu n'iras pas chez Morandini, hors de question d'aller sur CNews et sur les médias du groupe Bolloré'. France TV était devenu un groupe où on va prôner ce qu'il convient de faire (...) Ce n'est pas normal que ce groupe soit dirigé par des gens qui ont une idéologie. Ce groupe doit être exemplaire, doit être neutre. J'espère que des parlementaires vont se saisir de ce sujet".
"Lorsque je suis revenu des États-Unis, je n'avais pas conscience de ce qu'il se passait dans le groupe. J'avais très mal vécu le départ de Thierry Thuillier et de David Pujadas. On faisait un très bon 20h. Je n'ai pas compris le départ de David Pujadas. Un jour, il a ouvert sur un 4min sur le Zimbabwe. Est-ce qu'on fera ça aujourd'hui ? Quand je regarde le 20h, et qu'il y a des sujets sur l'Afrique, en général, c'est pour parler des crocodiles et des hippopotames. Je suis désolé mais en Afrique il se passe des choses plus inquiétantes et problématiques. Pourquoi je n'ai pas parlé avant ? Parce que j'étais salarié de France Télé. J'ai démissionné pour rejoindre un club de football, l'OM. J'ai quitté Complément d'enquête parce que j'ai été dépossédé et que ça devenait impossible d'essayer d'avoir une neutralité".
Au cours de son interview, Jacques Cardoze a également évoqué Elise Lucet, la présentatrice des magazines "Envoyé Spécial" et "Cash investigation". "Elle a étendu une telle toile que, autour d'elle, plus personne ne peut penser différemment. C'est ça la réalité de France Télévisions et je le regrette. Cash Investigation, c'est une excellente émission mais au service de quoi, pour qui ? Contre les patrons, contre le grand capital ? Contre le succès ?", a-t-il lancé.
"Il y a des courriers internes dans lesquels on interdit à un certain nombre de journalistes de montrer certaines réalités qui peuvent poser problème, selon des dirigeants qui se sont positionnés clairement à gauche", a continué le journaliste.
"Quand on dit que la rédaction de France
Télévisions est à gauche, est-ce que c'est vrai ?", lui a demandé
Jean-Marc Morandini. "J'en suis
intimement convaincu. Je connais tous les journalistes de France TV, je
les ai vus arriver. Pour moi, la rédaction est à 70/80% à gauche. Je
vois une couleur politique à l'antenne et on ne devrait pas", a confié Jacques Cardoze dans cette interview (voir vidéo ci-dessus).
La presse écrite et télévisuelle sont le reflet du pouvoir qui nourrit de nos impôts ces caisses de formatage des peuples ils se transforment à l heure actuelle en organe idéologique à l image des khmers verts et rouge de la pensée
RépondreSupprimerVous avez raison ... et les gens pense être libre !? KC
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