« Le réchauffement climatique est une invention défendue par les Nations Unies pour créer un nouvel ordre mondial autoritaire… » (Maurice Newman, homme politique australien (2000)).
« La climatologie est un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence ». (Benoît Rittaud, Le Mythe climatique (2012)).
Depuis mon retour de voyage, j’écris peu. Les sujets brûlants pourtant ne manquent pas : les émeutes autour de la mort de Nahel Merzouk, ce « petit ange » enlevé trop tôt à l’affection des siens ; le retour sur le devant de la scène d’Assa Traoré qui commençait à nous manquer ; la guerre en Ukraine qui n’en finit pas et qui peut, à tout moment, virer à la 3e guerre mondiale ; l’assassinat – qui n’émeut pas grand monde puisqu’il s’agit d’un « mâle blanc » – d’un retraité par trois racailles dans le nord ; les injures du ministricule de l’Éducation antinationale, Pap Ndiaye, envers la presse qu’il soupçonne d’être d’extrême droite ; le soutien de l’avorton présidentiel à son ministre racialiste ; les déboires de Lili-Marlène Schiappa avec l’argent du Fond Marianne ; l’annonce de Gabriel Attal que les Français vont devoir mettre la main au porte-monnaie pour payer le « quoi qu’il en coûte » (à vrai dire on s’en doutait un peu) ; les leçons de morale de l’Algérie et de la Turquie, etc.,etc.
Ces sujets sont traités, et bien traités, par les sites amis dans lesquels j’écris régulièrement.
Aussi je n’ai pas envie d’en parler, par peur de rabâcher toujours les mêmes choses, mais aussi par paresse intellectuelle ET physique. Par lassitude aussi car il m’arrive de plus en plus souvent de baisser les bras, même si je me dis qu’un jour on me demandera de les lever, pour… me rendre.
J’en étais là de mes réflexions quand, hier, j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres Le Mag d’Agglo de Saintes et ce canard, payé par mes impôts, m’a fait littéralement bondir.
Saintes est une sous-préfecture de Charente-Maritime où il fait bon vivre malgré une gestion calamiteuse que l’on doit tantôt à des municipalités de gauche (1), tantôt, comme en ce moment, à une équipe centro-macroniste qui ne vaut guère mieux.
La première page du Mag d’Agglo comporte le sempiternel édito d’autosatisfaction du président de la communauté d’agglomération de Saintes, qui est également maire de la ville. La page suivante nous vante une conférence sur « les défis énergétiques, climatiques et écologiques ». Un article de bas de page est sous-titré « la transition énergétique et écologique de l’agglo ».
La page d’après, elle, est consacrée à la « collecte des biodéchets » et un croquis bêtifiant vous explique comment mettre « chaque déchet à sa place ». La page en vis-à-vis vous raconte comment la communauté d’agglomération trie les « biodéchets », ce dont je me fiche éperdument.
La page suivante contient deux articles encadrés. L’un sur la transition écologique, l’autre sur la préservation de l’eau : « l’eau, on l’aime, on la préserve ». Une autre page nous invite à consacrer une heure par mois à aider ses voisins. Une autre nous parle de la « mobilité verte », le vélo. On met des vélos électriques à la gare, on réactive les « Bicy’s » (qui est le « vélib » des provinciaux) et on nous annonce pour septembre des « vélobox » pour ceux qui n’ont pas de garage.
Une page encore sur la rénovation de l’habitat pour qu’il soit plus écolo. Un mot sur la « Flow-vélo », piste cyclable qui passe chez nous et que j’emprunte régulièrement (2) et sur la « jeunesse engagée » dans « l’impact environnemental des mégots », entre autres. On croît rêver !
Il
m’arrive, en exagérant un peu j’en conviens, de comparer notre pays à
la Corée du Nord ou à l’ex-URSS. En fait nous y sommes : ils ont
réinventé la Pravda. L’écologie est leur nouvelle religion.
Elle a ses gourous, ses grands-prêtres, ses vestales et… ses disciples,
conditionnés, formatés, instruits pour bien penser. Il existe bien
quelques personnes qui doutent, mais elles se taisent, rasent les murs,
acceptent les poncifs du genre « à notre époque, on n’a pas LE DROIT d’être climatosceptique ! », car elles ont très peur de finir sur les bûchers de la nouvelle Inquisition.
Je vois poindre le retour – massif et douloureux – de l’écologie punitive : de nouveaux impôts, contributions et taxes pour aider à la « transition énergétique » soi-disant dans le but, ô combien louable, de sauver la planète.
En effet, il ne se passe pas un jour sans que la télé ne nous démontre combien la Terre allait mieux quand nous étions confinés.
Les avions ne volaient plus, du coup les petits oiseaux revenaient. Les bateaux ne naviguaient plus, pour le plus grand bonheur des poissons. Nos villes n’étaient plus polluées, puisque nos voitures, nos ateliers et nos usines étaient à l’arrêt.À la télé ou sur Internet, quelques imbéciles voyaient dans le covid-19 une bénédiction, un retour aux vraies valeurs, à la terre, qui « ne ment pas » comme disait Emmanuel Berl (3).
Je suis, depuis ma plus tendre enfance, un amoureux des grands espaces et de la nature.
Et je n’ai pas attendu que l’écologie soit devenue un dogme sectaire pour la respecter, mais j’ai envie de dire à ces donneurs de leçons qu’ils devraient avoir le courage de mettre leurs actes en conformité avec leur idéologie de bobos trop riches et trop gâtés. Qu’ils vivent comme les Amish de Pennsylvanie : sans eau courante, sans électricité, sans textiles synthétiques. Qu’ils se déplacent en calèche, cultivent la terre avec un cheval, s’éclairent à la lampe à huile, en faisant des gosses et en priant le Seigneur. Mais je sais que c’est idiot, l’écolo-bobo ne cultive que son hédonisme narcissique, son petit confort bourgeois, acquis avec de l’argent (mal) gagné dans des métiers dans lesquels on ne transpire pas beaucoup : la « pub », la « com », la presse ou le « show-biz ».
Mais l’écolo-bobo-socialo, qui est pétri de certitudes, sait que TOUS nos malheurs viennent du « réchauffement climatique » et il connaît même le coupable : le CO2.
Greta Thunberg, la Bernadette Soubirous de la religion écolo, a été beaucoup plus loin. Elle a découvert que le réchauffement climatique serait dû à… la colonisation. Salauds de Blancs !
Pour ma part, je ne suis pas scientifique mais j’ai le droit de douter de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique. En disant ça, je sais que je frise l’anathème.
Souvenez-vous de la crise d’hystérie de cette écolo dont j’ai oublié le nom, quand, sur un plateau télé, Élisabeth Lévy avait osé se déclarer climatosceptique. Ou encore Nicolas Hulot quittant – très en colère – une émission pour ne pas débattre avec un contradicteur.
Je pense d’ailleurs que, pour le bon fonctionnement de notre démocratie et au nom de la sacro-sainte « liberté d’expression », le scepticisme climatique devrait être un délit puni comme tel. Le climatosceptique, sorte de « révisionniste » voire de « négationniste » devrait subir les foudres de la justice, ce qui lui ôterait l’envie de recommencer.
Très récemment, une harpie écolo-gauchiste m’a dit que je n’avais « aucune compétence en climatologie » ce qui devrait, je présume, m’interdire d’avoir un simple avis sur la question.
C’est vrai, au fond, les gens qui, chez nous, pérorent sur l’écologie et/ou la climatologie sont tous très compétents ; la preuve par quelques exemples (la liste n’est pas exhaustive) :
Nicolas Hulot, qui a été un éphémère ministre – ministre d’État, tenez-vous bien ! – n’a pas le moindre titre universitaire. Il a commencé sa carrière comme photographe-paparazzi.
La folledingue Ségolène Royal, l’ex-madone des pingouins, est sortie de l’ENA en 1980, à une époque où personne ne parlait d’écologie et encore moins de climatologie.
Le baron de Rugy, ex-ministre et auteur du best-seller Homard m’a tué, le pédant qui se nourrissait de homard pendant que la pauvre Sibeth Ndiaye se contentait de kébab (4), a terminé Sciences Po (en 1994) dans la section « communications et ressources humaines ».
Cécile Duflot, elle aussi ex-ministre, a obtenu un DEA de… géographie en 1997, ce qui l’a autorisée à déclarer, devant un Jean-Jacques Bourdin médusé : « Nous Français, on a la chance de vivre dans l’hémisphère sud », ce qui en dit long sur ses compétences géographiques !
Barbara Pompili, la « poupée Barbie » de l’écologie, sort de l’IEP de Lille et n’a pas la moindre formation en écologie.
Terminons par l’inusable « Mémé-téo », l’ex-speakerine Évelyne Dhéliat qui, à 74 ans, se cramponne à son poste comme la moule à son rocher et qui, sous la protection de saint Plagiat, est l’auteur d’un très mauvais livre intitulé C’est bon pour la planète (5). Elle a arrêté ses études en première année de licence… d’anglais.
On le voit, tous ces gens-là sont bien placés pour parler d’écologie et de climatologie.
Pour ma part, je n’ai pas la moindre compétence en climatologie, c’est vrai, mais je lis beaucoup. Je sais que divers carottages dans la croûte terrestre nous démontrent que, depuis 400 000 ans, chaque élévation de la température du globe a été suivie par une augmentation du niveau C02. L’élévation du taux de C02 est donc une conséquence et non une cause.
Ce que l’on nomme, comme si c’était le mal absolu, le « réchauffement climatique », est en réalité un cycle bien connu des paléontologues, mais que les gens qui prétendent nous informer semblent ignorer (volontairement ou par un manque de culture).
Rappelons à ces ignares et/ou ces menteurs que l’air est constitué de :
– 78 % d’azote
– 21 % d’oxygène
– 0,93 % d’argon
– 0,07 % de gaz divers ( xénon, hydrogène, hélium, krypton, ozone, néon, C02, radon, etc.).
Dont 0,03 à 0,04 % de C02.
Il faut aussi leur rappeler que le C02 n’est pas un polluant. Tant s’en faut : il est même indispensable au verdissement de la végétation. Son taux était de 1 % à la préhistoire, quand la végétation était abondante et luxuriante. La faible variation du taux de C02 (que 0,03 à 0,04 % dans l’air) ne détruit en rien la nature et n’a aucune influence sur le climat.
Hors l’écologie punitive – fortement augmentée depuis 2014 à la demande de Ségolène Royal – est basée sur ce paramètre faux : on accuse le CO2 de tous les maux, or la France n’émet que 0,89 % des émissions mondiales.
Le gouvernement – très imprégné de la culture bobo (ou par pur clientélisme électoral) – veut-il sacrifier son pays pour laisser le solde de C02 (soit 99,11 %) vivre sa vie sur tous les autres pays du globe ? Oui, le climat est changeant et chaotique. Les cyclones ont toujours existé et existeront encore. Oui le climat évolue, mais il ne s’agit absolument pas d’un « dérèglement climatique », mais d’une évolution climatique : 0,6°C depuis 150 ans…
Depuis presque 600 millions d’années, la température moyenne de la Terre a été comprise entre 12 °C et 23 °C. Nous sommes actuellement à 15 °C. Le niveau de C02 se situait entre 0,03 % et 1 %. Nous sommes à 0,04 %. Il y a 10 000 ans, la mer est montée subitement de 110 mètres.
La fonte du glacier du Mont-Blanc a fait apparaître des habitations du… XIIIe siècle.
Alors, pourquoi se faire peur ? Pourquoi NOUS faire peur ?
On est consterné par la politique calamiteuse et suicidaire de nos dirigeants en matière de stratégie énergétique, et ce, depuis des décennies. Ils vont tuer l’automobile, un des rares secteurs qui fonctionnaient bien chez nous (6). Je finirai par penser que la destruction de toutes nos industries est voulue et qu’elle nous est imposée par ceux qui rêvent d’une gouvernance mondiale.
Il y a, chez les politiciens, une volonté d’entretenir la peur en nous prédisant des lendemains apocalyptiques. Pourtant, il ne faut pas confondre pollution et climat, ce sont des choses très différentes ! Le climat ne se dérègle pas, tout simplement parce qu’il ne se règle pas. CQFD !
Je demande à tous les « experts » et « spécialistes » autoproclamés d’être indulgents avec le béotien que je suis. Et, si j’ai tort, qu’ils veuillent bien me le démontrer. En attendant, je reste climatosceptique… enfin… tant que ce n’est pas puni par la loi : brave mais pas téméraire !
Et puis, et puis, et puis, il me semble que l’immigration incontrôlée et l’islamo-gauchisme représentent un danger plus grave, plus inquiétant et surtout plus proche pour notre pays. Les émeutes autour de la mort de Nahel Merzouk sont un avant-goût de ce qui nous attend.
Éric de Verdelhan
1) Saintes a longtemps été sous l’influence du socialiste Philippe Marchand, ancien ministre de l’Intérieur, qui a été conseiller général du canton de Saintes-Nord de 1976 à 2001, puis président du conseil général de la Charente-Maritime de 1982 à 1985, député de la Charente-Maritime (élu à quatre reprises du 19 mars 1978 au 28 janvier 1991). Il a également été conseiller régional de Poitou-Charentes, premier adjoint au maire (1977) puis conseiller municipal (1982-2001) de Saintes.
2) À bicyclette « normale » car, contrairement aux bobos, je n’ai pas de vélo électrique (car je suis soucieux de la fabrication des batteries et de leur recyclage).
3) Belle citation reprise par le maréchal Pétain, ce qui la rend forcément suspecte aux yeux de la bien-pensance.
4) le gabarit des deux protagonistes semble démontrer que les valeurs nutritives du kébab sont très supérieures à celle du homard.
5) « C’est bon pour la planète », Éditions Calmann-Lévy ; 2007. Avec ce livre, elle s’est fait épingler pour avoir simplement… recopié les recommandations du GIEC.
6) la mort programmée du moteur atmosphérique au profit du moteur électrique mérite un long développement ; j’ai écrit par le passé plusieurs articles à ce sujet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.