Eh oui, d’après les derniers chiffres officiels, au 5 juin dernier[1] :
- Les vaccinés (deux doses) avaient 50 % de plus de risques d’être positifs au Covid, par rapport aux non-vaccinés ;
- Les vaccinés (trois doses) avaient 120 % de plus de risques d’être infectés par le Covid, par rapport aux non-vaccinés.
C’est écrit noir sur blanc sur le site covidtracker, qui s’appuie sur les chiffres officiels de la DREES (direction des statistiques) :
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Quel décalage par rapport au discours officiel sur la vaccination depuis 18 mois !
On nous avait pourtant promis une baguette magique !
Souvenez-vous ce qu’on nous a « vendu », au départ.
En janvier 2021, au début de la vaccination de masse, le vaccin était considéré comme la seule solution pour nous sortir de l’épidémie !
Faites vos deux petites doses, et ce sera le retour à la vie normale[2] ! Il n’y avait même pas besoin que tout le monde se vaccine, vous disait-on. Avec 60 % de la population vaccinée, on devrait atteindre l’immunité collective[3].
En février-mars 2021, la grande illusion continue : on nous dit alors que le recul épidémique en Israël est la preuve que la « magie vaccinale » a commencé à opérer. « Coronavirus : en Israël, un « retour à la vie » grâce à la vaccination » (Europe 1) – alors qu’il s’agissait simplement de la fin de la 3ème vague, et que le vaccin n’empêchera ni la 4ème, ni la 5ème vague[4].
Puis, en avril 2021, une première inflexion a lieu. « Il faudrait vacciner 90 % de la population pour espérer retrouver une vie normale en septembre en France », et non plus seulement 60 % à 70 %[5] ! La faute, officiellement au « variant britannique », plus contagieux.
Cela n’empêche pas le discours de la « baguette magique » de continuer à prospérer.
Fin avril 2021, l’Élysée publie un communiqué, au titre sans ambiguïté : « La vaccination : seule solution face à la Covid-19[6]. »
Et fin juin, le site officiel du gouvernement publie une interview de la Pr Brigitte Autran, qui explique que « le virus va moins circuler » grâce à la vaccination de masse. Elle ajoute que la vaccination va aussi « diminuer le risque de voir émerger des variants ». Quelle erreur !
Douche froide à l’été 2021
Dès l’été 2021, le variant Delta ruine ces pieux espoirs. Le 10 août, Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group, est le premier spécialiste « officiel » à reconnaître le problème : « Avec ce variant [Delta], nous sommes dans une situation où l’immunité collective n’est pas possible à atteindre, car il infecte les individus vaccinés »[7].
C’est la douche froide : après nous avoir promis l’immunité collective avec 60 % de la population vaccinée, puis avec 90 %, on reconnaît à l’été que le vaccin ne pourra jamais empêcher le virus de circuler, car il infecte aussi les vaccinés !
Mais en France, le ministre Olivier Véran est encore dans le déni : « comment une vague est-elle possible alors que 90 % d’entre nous âgés de 12 ans et plus sommes vaccinés ? Est-ce que cela signifierait que le vaccin serait finalement moins efficace que prévu ? Non »[8].
Puis, l’hiver arrive, avec la vague Omicron. On franchit un nouveau cran dans la désillusion. Tout le monde peut constater que le virus infecte au moins autant les vaccinés (2 ou 3 doses) que les non-vaccinés. Et surtout, il n’y a jamais eu autant d’infections au total dans la population ! Alors qu’on confine les non-vaccinés, et que la population adulte est presque intégralement vaccinée, c’est le moment où l’on enregistre des records de contaminations !
Fin janvier 2022, le Pr Delfraissy, président du Conseil scientifique, commence à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : ce « vaccin » serait plutôt un « médicament »[9] ! Il réduirait les formes graves de la maladie, mais son action sur la transmission serait « limitée dans le temps ».
Printemps 2022 : la catastropheAu printemps 2022, les chiffres des contaminations deviennent franchement catastrophiques pour les défenseurs de ces vaccins : les vaccinés ont désormais plus de risques d’être infectés que les non-vaccinés[10] !
Résultat : les Britanniques cessent brutalement de publier le taux d’infection selon le statut vaccinal. En France, on ne communique plus sur les chiffres officiels de la DREES.
En mai 2022, un Bill Gates abattu reconnaît, sur la scène du Forum économique mondial, que « ces vaccins ne sont pas bons pour bloquer l’infection »[11]. Il en tire même la conclusion que les passeports vaccinaux n’ont aucun sens, dès lors qu’on peut être vacciné et infecté[12] !
Sur les formes graves, la désillusion commence aussi à apparaître dans les chiffres. Début 2022, Israël connaît sa vague épidémique la plus meurtrière depuis l’apparition du Covid… alors que la grande majorité de sa population est désormais vaccinée par 2 ou 3 doses !
Des épidémiologistes comme Michel de Lorgeril en tirent les conclusions qui s’imposent : « Les données israéliennes montrent que les campagnes de vaccination successives n’ont pas diminué la fréquence des décès, c’est-à-dire les plus sévères des formes sévères »[13].
Et on observe le même échec aux États-Unis : la 5ème vague, de février à avril 2022, est l’une des plus meurtrières ! « Conclusion évidente, pour Michel de Lorgeril, la vaccination massive n’a eu aucun effet bénéfique sur la mortalité Covid-19 aux USA ; et de façon plus générale sur la pandémie »[14].
Tout cela apparaît clairement quand on regarde les courbes de mortalité liées au Covid. Force est de constater qu’on n’observe pas une différence spectaculaire avant et après la vaccination de masse, dans aucun pays.
Autrement dit, la protection tant vantée du vaccin contre les formes graves ne se voit pas dans les chiffres globaux de l’épidémie[15].
Bref, au début de l’été 2022, il est clair que la baguette magique vaccinale a fait pschitt.
Cette évolution fascinante, en moins de 18 mois, fait penser à cette affiche humoristique qui a circulé sur Internet : « Le vaccin : – immunise à 95 %, – immunise à 75 %, – immunise à 50 %, – il n’immunise pas, mais réduit la transmission, – il ne réduit pas la transmission, mais empêche les formes graves, – vous finissez aux soins intensifs, mais vous ne mourrez pas, – vous mourrez, mais vous allez au paradis. »
Tout ceci pose une question capitale : que s’est-il passé ?
Et pourtant, certains vous l’avaient bien dit !Cet échec était-il imprévisible ? Est-il lié à des évènements que les autorités sanitaires ne pouvaient pas anticiper ? Les fameux variants, qui contaminent les vaccinés, étaient-ils inattendus ?
La réponse est trois fois NON.
Au contraire, cette grande désillusion était non seulement prévisible… mais parfaitement prévue par ceux qui avaient les yeux ouverts !
« Honnêtement, la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro », avait prévenu le Pr Raoult, dès le début de la pandémie[16].
En janvier 2021, au moment où tout le monde chantait la gloire des nouveaux vaccins, je vous avais écrit ceci : « Il est certain que le vaccin n’est pas la solution miracle pour mettre fin à l’épidémie et retrouver une vie normale ».
La suite m’a donné raison : la vie est devenue totalement « anormale » (passes sanitaires, vaccinaux, etc.), et le nombre de contaminations et de décès Covid n’a pas été stoppé.
C’était parfaitement prévisible : « Le problème est que dans quelques mois, il n’est pas du tout acquis que ce vaccin sera encore intéressant », écrivais-je. Pour une raison simple : les coronavirus mutent beaucoup… et tendent ainsi naturellement à échapper à l’immunité vaccinale recherchée.
L’échec du vaccin était donc 100 % prévisible !
Je suis conscient que c’est difficile à croire, car cela voudrait dire qu’il y a eu une sorte d’hypnose de masse chez les experts, les médias et les politiques. Qu’il était malhonnête, scientifiquement, de nous présenter la vaccination comme la « seule solution » pour sortir de l’épidémie.
Mais les faits sont là – et ils valent la peine d’être exposés en détail, car ils montrent à quel point le prestige du « Saint vaccin » peut anéantir la science, le bon sens et la prudence élémentaire.
Je vous en parle la semaine prochaine, restez connecté !
Bonne santé,
Xavier Bazin
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