15 juin 2022
Nous avons à plusieurs reprises dans nos colonnes tiré la sonnette d’alarme pour les véhicules électriques.
https://burdigala-presse.fr/la-voiture-electrique-un-piege-a-cons
https://burdigala-presse.fr/vehicules-electrique-lescroquerie-du-millenaire
Toute
personne douée de bon sens ne peut qu’être sceptique sur cette fausse
bonne solution et le forcing des autorités européennes qui ont fixé à
2035 la fin du véhicule thermique est totalement irresponsable.
Un
spectaculaire accident survenu il y a 3 mois sur un cargo aurait dû
faire la Une des journaux du fait de la présence de nombreuses voitures
de luxe en partance pour les USA.
Le 28 février, le
cargo porte-voitures FELICITY-ACE chargé de près de 4000 voitures des
marques du groupe VW a pris feu. Il y avait des centaines de Volkswagen,
des centaines d’ Audi, 1100 Porsche , 85 Lamborghini, 189 Bentley, des
Aventador ultimae et autres voitures de grand luxe. Ce feu aurait pris
parmi les 3000 voitures électriques de luxe à son bord ; il a coulé le
1er mars par 3000 m de fond dans l’Atlantique !
Vous en avez entendu parler ? Non !
Le
poids de l’idéologie écologiste est tel que, comme les problèmes liés
aux quartiers sensibles dans un autre domaine, on se refuse à poser les
questions qui dérangent.
Le Felicity Ace est un cargo porte-conteneurs – roulier panamaméen appartenant à la compagnie Mitsui O.S.K. Lines. Mis en service en 2005, il subit un important incendie en février 2022 dans l’ océan Atlantique avant son naufrage au large des Açores le 1er mars 2022. Le navire reliait l’ Allemagne aux États-Unis, il contenait notamment des véhicules de luxe, l’incendie est déclaré le 16 février 2022 et se serait déclenché sur des batteries lithium-ion présentes sur les véhicules.
Les 22 membres d’équipage sont évacués du navire sains et saufs, la procédure de remorquage débute le 24 février, cependant le navire subît une gîte et coule le 1er mars 2022, il repose à environ 3 000 m de profondeur
Le
Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article
au vitriol sur l’absurdité des directions écologiques dans lesquelles
s’est engagée la France.
En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète en danger.
On
ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution
d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l’électrique. Soit !
Mais qu’est-ce que cela signifie ?
D’abord,
l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes,
car les véhicules les plus performants à l’heure actuelle, ne peuvent
prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation…
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie.
Et là, il faut s’attarder un instant.
À l’heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est plutôt rare sur notre terre !
Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il
faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son
extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l’état pur.
Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion.
Par
conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler,
hydrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais
qu’importe la biodiversité pour les KHMERS VERTS qui ne jurent que par
la « mobilité verte », laquelle n’a pas de prix pour eux.
Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.
Extraction du lithium en Bolivie.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour
l’extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés), ce qui
entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d’eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu’on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales
pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça
gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à
tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour
couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du
poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l’extraction génère ces terribles boues rouges, déchets
insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui
sont composées de plusieurs métaux lourds, tels que l’arsenic, le fer,
le mercure, la silice et le titane, que l’on déverse aussi dans la mer,
au mépris des questions d’environnement, comme à GARDANNE
(Bouches-du-Rhône).
Voilà ce qu’est le développement « durable » selon nos écologistes.
Sans oublier le cimetière de véhicules Autolib en train de pourrir gentiment à Romorantin : quel gâchis !
https://www.dailymotion.com/video/x809mz7
Ensuite
on ne pose jamais la question sur la production d’électricité
nécessaire au passage au tout électrique, surtout si on diminue le
nucléaire. On touche là les incohérences de l’écologie politique car ce
ne sont pas les énergies dites « renouvelables qui pourrons assurer
cette surconsommation électrique.
Enfin, à ces absurdités
écologiques s’ajoutent les problèmes de sécurité liés aux incendies
provoqués par les batteries, notamment pendant la charge. C’est ce qui
s’est passé sur ce cargo au large des Açores.
Ces problèmes sont
connus depuis l’origine et de nombreux incendies sur des bus
électriques, à la RATP et en Allemagne n’ont pas dissuadé les sociétés
de transport de les utiliser, tant l’idéologie écolo est puissante.
https://burdigala-presse.fr/alerte-les-bus-electriques-prennent-feu
Des incendies ont également été relatés sur des véhicules de particuliers pendant la charge.
Le
tableau est donc particulièrement noir et ce qui est hallucinant c’est
le « bourrage de crâne » sur ce sujet et l’aveuglement général
incompréhensible.
Il est bien évident que le choix actuel du véhicule tout électrique est une hérésie tant technique qu'écologique, et ces grosses batteries sont hyper dangereuses, mais le FEM a décidé arbitrairement que c'était obligatoire, et tous les "Young global leaders" qu'ils ont infiltré dans nos pays occidentaux obtempèrent en bon petits caniches dictateurs.
RépondreSupprimerL'intérêt pour l'oligarchie de ce choix du véhicule électrique et rien d'autre (pour les gueux), est que ça permet d'empêcher facilement les gens de se déplacer s'ils déplaisent ou n'obéissent pas aux ordres (via le crédit social qui s'en vient), puisqu'on ne peut pas stocker efficacement l'électricité, contrairement au gasoil par exemple.