Personne parmi les intervenants français ne dit clairement la vérité.
J’en suis à la fois peiné, surpris et profondément désolé. Ce qu’il faut c’est faire des diagnostics froids, en déduire des conduites à tenir durables, et être prêt à des sacrifices sérieux pour s’y tenir.
1) La Russie est pleinement dans son droit, sans restriction. Le droit humain effectif est à 100 % de son côté.
2) Les buts de l’intervention russe (je la nomme ainsi car ce n’est pas une guerre classique) sont limpides et irréprochables: la Russie ne revendique aucune extension territoriale, elle veut délivrer de l’enfer dégradant insoutenable que vivaient depuis au moins 2014 les russophones du Donbass et du Donesck. Il était temps! Si elle ne l’a pas fait plus tôt c’est que la Russie, sortie enfin du cauchemar Eltsine, n’avait sans doute pas encore réuni tous les moyens nécessaires.
3) Il faut se rendre compte de ce que vivaient ces populations russes (plusieurs millions de personnes): des vies de larves infectes, séquestrées dans des caves sans le moindre sanitaire, parce qu’à l’extérieur c’étaient des bombardements incessants qui détruisaient l’habitat. On ramenait du dehors, à grand risque, des denrées alimentaires souvent avariées, voire nuisibles pour la santé, et il fallait consommer ces produits dans ces caves insalubres, sans air renouvelé, où survivaient des pauvres gens à même le sol, non loin des déjections générales de tout le monde, qui se sont souvent entassées pendant huit ans! Au fur et à mesure de la libération de ces personnes, on découvre que des humains russophones sont nés dans ces caves et n’ont connu que ces caves depuis leur naissance! Je pose la question: Peut-on démontrer que les nazis de 1939-1945 en arrivaient à ces extrémités inhumaines? Je ne le pense pas, même affamés, non chauffés, très mal nourris, les pensionnaires des camps de la mort nazis avaient encore droit à une portion d’air frais, ils voyaient de temps en temps le soleil, là, non: Xes larves passaient des étés entiers dans les caves!
Anne Laure Bonnel a fait, durant plusieurs années un film long métrage (film en fin d’article) qui relate ce martyre honteux ville par ville, où elle fait découvrir aux spectateurs ces horreurs qui sont autant de crimes contre l’humanité. Ce film est partout refusé en Europe, ce qui n’est pas glorieux pour l’Europe, car cela démontre que sans censure et sans mensonge, tout ce que j’expose ici éclaterait aux yeux de tous! Cela vaut la peine d’être souligné: Le mensonge et la censure de la vérité sont indispensables aux ennemis de Poutine, sans quoi les peuples plébisciteraient son action!
Certaines voix se réfugient dans des arguments spécieux pour minimiser la gravité de ces faits « oui mais on ne doit pas violer les frontières,… etc, etc ». Mais où est la violation des frontières quand la Russie a donné sa garantie qu’elle ne revendique aucun territoire pour elle-même, et qu’elle ne vise que deux buts; sauver les civils de ces honteuses conditions de vie, et anéantir une fois pour toutes les vrais auteurs de ces crimes, peu à peu installés à la tête de l’Ukraine depuis au moins dix ans avec l’aide ouverte des USA. Anéantir ces bandes nazies non par haine et par soif de vengeance, mais parce qu’elles ne sont autres qu’une résurrection des SS fanatisés par les hauts cadres du Troisième Reich entre 1936 et 1945. Laisser prospérer ces bandes néo-nazies conduirait fatalement, tôt ou tard, à des excès de même nature et de même ampleur que ceux commis par les hordes hitlériennes entre 1936 et 1945. Aucun chef d’Etat responsable ne saurait prendre un tel risque.
En y réfléchissant bien, on a tort de nommer ”guerre” cette opération décidée par Vladimir Poutine. Cela s’apparente plutôt à une vaste opération de police destinée à offrir aux vrais ukrainiens les moyens de choisir librement leur destin dans des conditions civilisées normales, ce qui passe par la mise hors d’état de nuire de ces bandes se réclamant ouvertement du nazisme. Si on considère l’opération sous cet angle, il n’y a pas viol de frontière: il y a un secours humanitaire urgent qui accompagne une opération de police encore plus urgente.
4) Il y a pire: La position adoptée par le gouvernement français l’oblige à se compromettre ouvertement avec des bandes néo-nazies qui défilent dans les rues, sans complexes, avec tous les emblèmes bien connus du nazisme, dont au premier chef la croix gammée. Et il y a pire dans le pire: Les associations ”chiens de garde” de la vigilance antinazie, d’ordinaire si sévères, secondées par la redoutée XVII-ième Chambre, avec le moindre écart de langage, avec la plus imperceptible élévation du bras droit pouvant évoquer le salut nazi, ne réagissent pas devant cette compromission! J’en suis sidéré. Ces associations sont donc là en train de se déconsidérer gravement. Il y aurait cent fois des motifs pour appliquer les lois Gayssot dans toute leur rigueur, et pourtant rien ne se passe: De quoi ont l’air tous ces gardiens vigilants? Qui va croire en leur bonne foi, après ces renoncements? Qui va les prendre au sérieux? De quoi a l’air cette loi Gayssot, qui a valu tant de lourdes condamnations?
De mieux en mieux: Ceux qui amènent les ukrainiens à défiler derrière des croix gammées parviennent à se faire soutenir par de vaillants ”démocrates” qui accusent les russes de « fascisme »: On croit rêver! C’est le monde à l’envers!
Mais comment tout cet échafaudage de bric et de broc va-t-il tenir? La censure, l’orgueil, les intérêts inavouables à défendre, suffisent-ils à bafouer ces lois sacrées qui rythment nos vies depuis plus de soixante ans (début des actions ayant abouti à toutes les lois dites mémorielles)? Simone Veil doit s’en retourner dans sa tombe, elle qui disait « je suis contre les lois Gayssot car elles vont donner aux gens le sentiment que nous avons quelque chose à cacher »…
Moi qui écris ces lignes, j’abhorre le nazisme de tout mon être. Et je suis donc choqué que pour salir Poutine, on en arrive à des paradoxes aussi criants, aussi déroutants, aussi arrogants quand ils écrabouillent la Vérité!
Tous les démocrates français sincères, amoureux de la vérité, devraient se dresser comme un seul homme devant des absurdités pareilles, devant des compromissions aussi impardonnables!
Pour conclure, je ne prendrai qu’un exemple: L’histoire de la maternité de Mariupol, avec, nous a-t-ton demandé de croire, des enfants tués et une femme enceinte encore sous le choc.
Les Russes ont publié des preuves incontournables que cette histoire a été un montage digne de celui de Timisoara; d’abord, la maternité était réformée depuis trois ans, donc ne servait plus de bâtiment hospitalier même pour un simple pansement.
Les photos du bâtiment montrent assez à quel point il était délabré, criblé de trous dans ses murs extérieurs, trous provoqués à l’évidence par les mêmes bombardements qui ont séquestré tout un peuple dans des caves pendant plus de huit ans. Mieux: La femme enceinte était en réalité une actrice professionnelle (d’ailleurs elle-même enceinte), qui a accepté (pour quel plat de lentilles?) de jouer ce rôle de la pauvre femme enceinte bombardée dans une maternité. Les preuves sont accablantes. Quant aux enfants tués??? Puisque la maternité ne fonctionnait pas, d’où venaient-ils?
Or l’histoire officielle française à peine diffusée sur toutes les chaînes d’infos permises par le gouvernement, on a vu notre chef de l’Etat se précipiter devant des micros pour, avec une mine d’enterrement, dénoncer l’odieuse action russe, avec les grands mots habituels « j’exprime ma peine et mon indignation devant cet acte inhumain perpétré par les troupes russes » (etc, etc, etc…). Quelle dérision !
Enfin, cerise sur le gâteau, le rez-de chaussée de cette ex-maternité était occupé par des bandes de militants ”Azov”, les plus durs néo-nazis en ce moment à l’oeuvre en Ukraine. Cette prétendue maternité était donc un refuge de néo-nazis endurcis!
Les russes ont diffusé les preuves de la fausseté de cette fausse nouvelle inqualifiable. Pourtant, aucun membre du gouvernement français, ni aucun membre d’au moins les trois quarts de l’opposition française, n’a publié de démenti ni ne s’est excusé.
Mettons-nous à la place des russes: Comment pourraient-ils désormais avoir confiance en notre gouvernement si par hasard il modifiait même un peu son attitude en cherchant à renouer des fils saccagés? Quelle crédibilité auraient ces politiciens pour obtenir l’indulgence des russes? L’honneur à lui seul interdirait aux russes de se laisser amadouer, car « on ne croit jamais le menteur, même quand il dit la vérité ». Ces mêmes politiciens, gouvernement et les trois quarts de l’Opposition, tous d’accord pour censurer à mort Anne Laure Bonnel, et qui copinent avec d’authentiques néo-nazis!
Je n’hésite pas à le dire: Si notre gouvernement laissait Anne Bonnel diffuser librement son film durement tourné, il pourrait encore regagner un peu de crédibilité, car cette diffusion ferait avancer la paix, en démontrant au moins que les torts ne sont pas tous du même côté, et que la France n’a pas peur de la vérité. La vérité a en effet une force propre invincible.
Je pose la question à tous ceux qui me liront: A quoi peuvent nous conduire toutes ces réalités que je viens d’exposer? Et pourquoi personne en France n’élève-t-il sa voix avec franchise et courage pour dénoncer les infâmies contre quoi luttent les russes en ce moment?
Si nous chérissions la vérité, la France ne serait que plus crédible face à ces personnes de la stature de Vladimir Poutine, qui rappelons-le, n’est pas un dictateur qui travaille seul. Les français ne se rendent pas compte que le successeur de Vladimir Poutine, le jour où ce dernier passera le relais, sera vraisemblablement plus dur que Poutine… Tout cela est un beau gâchis, car le capital d’amitié entre français et russes, au niveau des peuples, était grand et n’est pas encore épuisé. Une France libre, indépendante, qui n’aurait pas peur de la vérité, qui stopperait cette censure des informations, serait à coup sûr au minimum respectée et sans doute, aussi, écoutée, et pourrait avoir une influence apaisante sur les événements en cours. « Les montagnes de mensonges et de censures ne sont que des châteaux de cartes qui finissent toujours par s’écrouler », disait Clémenceau, qui aimait à dire « je ne travaille qu’avec la vérité ».
Socratix
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