Trente heures d’attente aux urgences : c’est ce qui est arrivé à Gilberte, cette résidente d’EHPAD qui souffrait d’une décompression cardiaque et d’une baisse de saturation en oxygène, arrivée le lundi 18 octobre au Grand Hôpital de l’Est francilien.
Lorsque son petit-fils Alexandre s’est rendu, quelques heures après l’arrivée de la nonagénaire, à l’hôpital, il l’a trouvée dans un état déplorable. Il témoigne au Parisien : « Je l’ai trouvée sur un brancard en salle d’attente où elle n’avait toujours pas été prise en charge. Elle avait la bouche desséchée avec de la mousse autour des lèvres et elle m’a supplié de lui donner un verre d’eau », assurant même que sa grand-mère « baignait dans son urine car sa couche n’avait toujours pas été changée. Vers une heure du matin, j’ai dû partir car je travaillais le lendemain. »
Déshumanisation des urgences
Pendant deux jours, le petit-fils de Gilberte n’a pas réussi à contacter l’hôpital pour avoir des nouvelles de sa grand-mère, qui aura attendu 30 longues heures avant d’être finalement transférée dans une clinique.
Alexandre, qui a travaillé lui même comme ambulancier, dénonce « une vraie déshumanisation et un abattage aux urgences, victimes de la croissance démographique du secteur »
Des propos réfutés par l’hôpital qui, de son côté, assure que « l’ensemble des professionnels ont veillé à dispenser à la patiente des soins de qualité et adaptés à son état de santé ».
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