Au printemps 2020, nous eûmes droit à la litanie des morts égrainée chaque soir par le Pr Salomon, que les mauvais esprits auraient pu croire cornaqué par les fabricants d’antidépresseurs.
Aujourd’hui, devant la reprise de l’épidémie en Europe centrale, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé Europe Hans Kluge va jusqu’à évoquer un risque de 500.000 morts supplémentaires en Europe dans les quatre prochains mois !
Le même chiffre qu’annonçait, pour le printemps 2020, l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College à Londres, sans doute jaloux des prévisions jamais avérées du GIEC. Apparemment, c’est tarif unique chez les Philippulus du Covid, même si M. Kluge abandonne son mètre élastique quand il s’agit des masques : « Des projections fiables montrent que si nous parvenions à un taux d’utilisation de 95 % des masques en Europe et en Asie centrale, nous pourrions sauver jusqu’à 188.000 vies sur le demi-million de vies que nous risquons de perdre d’ici février 2022. » Une précision de montre suisse, probable moyenne statistique en données corrigée des variations saisonnières entre le FFP2, le chirurgical et celui en satinette de Maubeuge !
Et pour nous remonter le moral, voici que le ministre de la Santé d’outre-Rhin Jens Spahn, en homme qui ne craint pas les formules choc, claironne qu’à la fin de l’hiver, tout Allemand sera « vacciné, guéri ou mort ». Un beau programme pour les fêtes, mais surtout le truc qu’ont trouvé les communicants locaux pour stimuler la vaccination dans un pays où elle ne plafonne qu’à 68 %, contre 75 % chez nous.
Cet écart suffira-t-il, néanmoins, à nous protéger de cette invasion venue de l’Est ? C’est que l’on sait, aujourd’hui, que le vaccin – que l’on nous présentait, il n’y a guère, comme une cape d’immunité à la Harry Potter – ne protège ni de la transmission ni de la contamination, comme le prouve le cas de notre Premier ministre, mais seulement – à en croire les discours officiel – des formes graves. Ce qui ne serait déjà pas si mal, même si ce n’est pas pour longtemps.
Le fond du problème est que nos « décideurs » nous ont tellement menti qu’on ne peut même plus croire le contraire de ce qu’ils disent. Au lieu d’avouer, simplement, qu’ils étaient dans le flou, qu’ils feraient au mieux en fonction des circonstances, ils se sont crus obligé de dire « je sais… je sais… je sais », comme dans la chanson de Gabin, alors que les prévisions fiables en la matière n’excèdent sans doute pas trois ou quatre semaines. Après, on est plutôt chez Madame Irma.
Alors, pour obtenir ce qu’on veut du bon peuple, tout argument rationnel étant devenu suspect, il ne reste plus que le gouvernement par la peur…
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