Valéry Giscard d’Estaing est indéniablement le père de l’indépendance énergétique française grâce au nucléaire civil dont il a toujours soutenu le développement.
Et pourtant, cette indépendance est largement remise en question par la folle politique énergétique de l’Europe pilotée par les lobbyistes verts allemands !
La France a pris l’option du tout nucléaire sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing après les chocs pétroliers de 1973 et 1976, et grand bien lui a pris.
Outre une avancée technologique qui a fait de la France le leader mondial du nucléaire civil à l’époque, cela a permis une indépendance énergétique totale avec la production d’une électricité décarbonée à un prix de revient du kWh extrêmement bas. Notons, au passage, que le très bas prix de l’électricité est un avantage compétitif déterminant pour les investissements directs étrangers en France.
Er voilà qu’à l’heure où l’électricité est clairement perçue comme l’énergie de demain, tant pour l’industrie que pour les transports, la logistique et le numérique, on veut se priver de l’électricité nucléaire au profit du soi-disant renouvelable : l’éolien et le solaire !
On marche sur la tête.
L’Allemagne a dépensé des centaines de milliards d’euros dans les panneaux solaires fabriqués en Chine en pillant les gisements de terres rares et les éoliennes. Et c’est un bide total. À tel point que l’Allemagne reconstruit des centrales à charbon : le pire.
Un champ d’éoliennes, outre les catastrophiques dégâts dans les campagnes, a une durée de vie de 20 ans, contre 40 à 60 ans pour une centrale nucléaire classique correctement entretenue.
Au surplus, si on s’était décidé enfin à « mettre le paquet » nécessaire, la technologie de la fission (le projet ASTRID malheureusement abandonné en 2019) aurait permis de régler définitivement la question des déchets, puisqu’il n’y aurait plus eu de déchets et que les déchets actuels auraient servi de combustible pour allumer les réacteurs à neutrons rapides !
Le problème, avec le nucléaire, c’est que l’on est dans l’idéologie et non dans la raison scientifique.
Prenons l’exemple de Flamanville. Les opposants mentent. L’EPR est une technologie parfaitement au point et parfaitement maîtrisée. Demandez donc aux Chinois, qui ont mis en service deux puissants EPR, aux Anglais, qui en ont commandé, ainsi que les Finlandais.
Le fiasco de Flamanville, c’est exclusivement un problème de construction avec du béton plein de bulles (merci, Bouygues !) et des soudures qui ne tiennent pas (merci, ce qu’il reste de Creusot-Loire). Le problème de Flamanville, c’est comme la 2 CV de Bourvil dans Le Corniaud : ce n’est pas le moteur qui est en cause mais le châssis qui se désagrège au moindre choc.
Les mensonges, ça suffit !
Est-il normal que les réglementations européennes obligent EDF à racheter le kWh solaire et éolien à un prix exorbitant ?
Est-il normal que le nucléaire subventionne le pseudo-renouvelable ?
Il est vrai que, faute de poids politique, la France ne pèse plus grand-chose.
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