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mercredi 20 octobre 2021

Découverte d’un anticorps monoclonal très puissant contre le COVID 19 par des chercheurs de Lausanne



Une équipe de chercheurs du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne a découvert un anticorps monoclonal capable de neutraliser le coronavirus et d'empêcher sa prolifération dans le corps. 
 
Ils annoncent le démarrage des essais cliniques de ce nouveau traitement, qui constitue une étape marquante dans la lutte contre la Covid-19, pour la fin 2022. C'est-à-dire trois ans après l'apparition de la maladie. C'est non seulement la réputation - intacte - de ces deux établissements qui inspire confiance mais aussi le respect du temps nécessaire à la recherche. Il fut un temps où la médecine, la recherche scientifique et... la politique étaient intègres, indemnes de toute pression industrielle ou corruption par les technocraties internationales et où, face au Coronavirus, on aurait vu des médicaments dédiés, comme celui présenté par les deux institutions suisses, et, peut-être, des vaccins suffisamment travaillés, succéder naturellement à des thérapies d'urgence pragmatiques (comme l'hydroxychloroquine ou l'ivermectine). Mais cela aurait voulu dire mettre en place des politiques sanitaires totalement différentes.
 
 
 
A propos de l’anticorps neutralisant de CHUV et d’EPFL

On s’aperçoit de jour en jour, que la vaccination n’est pas la panacée. Après la société pharmaceutique Eli Lilly avec son traitement à base d’anticorps monoclonaux, et la pilule controversée de Merck , voici l’«anticorps monoclonal très puissant ciblant la protéine Spike du SARS-COV-2».

L’équipe du Service d’immunologie et d’allergologie du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois dirigée par le Pr Giuseppe Pantala et le Dr Craig Fenwick ainsi que celle du Laboratoire de virologie et de génétique de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, menée par le Pr Dirier Trono et la Dr Priscilla Turelli ont décidé d’unir leurs forces pour découvrir des traitements contre le SARS-Cov2

Dans un communiqué, les chercheurs ont affirmé avoir trouvé un anticorps monoclonal capable de neutraliser le coronavirus, y compris les différents variants. 

 Il peut bloquer « la liaison de la protéine virale Spike aux cellules exprimant les récepteurs ACE2, qui sont la cible du virus pour entrer et infecter les cellules du poumon ».

A moyen terme, cet anticorps découvert par le travail commeun effectué au CHUV et à  l’EPFL est capable de neutraliser le coronavirus, d’empêcher la réplication virale et d’aider le système immunitaire à éliminer l’agent pathogène selon une approche classique, qui arrête le cycle de réplication virale. Autrement dit, il peut devenir une arme efficace pour éviter l’apparition des formes de graves de la Covid-19.

Le respect du rythme de développement d'un traitement

Cet anticorps développé par le CHUV et l’EPFL auraitn selon les chercheurs, des effets protecteurs sur une durée de 4 à 6 mois – et pourrait donc avantageusement remplacer les vaccins actuellement à disposition. Les experts estiment donc qu’il pourrait constituer une solution préventive intéressante. L’injection de cet anticorps serait surtout bénéfique pour personnes vulnérables vaccinées et non-vaccinées. C’est le cas des individus immunodéprimés, des personnes atteintes de cancer et celles qui ont subi une transplantation d’organe.

Selon les chercheurs du CHYV et d’EPFL, une injection de l’anticorps 2 à 3 fois par an chez les personnes à risque pourrait procurer une protection optimale.

Le CHUV et l’EPFL discutent de la production de cet anticorps avec une start-up. Les essais cliniques devront débuter vers la fin de l’année 2022. La confiance que l’on peut éprouver vient de ce que le temps de recherche et le calendrier proposés correspondent au rythme naturel de développement d’un traitement contre une maladie nouvelle. Imaginons un monde où les gouvernements aient rapidement fait la vérité sur le virus SARS-Cov2: un virus respiratoire à risque pour les personnes âgées ou atteintes de certaines pathologies qui les rendent vulnérables; où l’on aurait laissé les médecins élaborer pramatiquement les parades immédiates que sont des médicaments réaffectés, tels l’hydroxychloroquine et l’ivermectine; et où, progressivement, on aurait vu émerger des traitements dédiés tel l’anticorps du CHUV et de l’EPFL et – peut-être après cinq ou dix ans – des vaccins.  Un monde sans corruption à grande échelle des décideurs par l’industrie pharmaceutique et sans interférence permanente de la politique dans l’exercice de la médecine. Un monde qui n’existe plus, une utopie !   

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