De son côté, Inger Andersen qui a dirigé en tant qu’exécutif le Programme des Nations unies pour l’environnement déclare que : “Le changement climatique n’est plus un problème futur. C’est un problème actuel. Pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, nous avons huit ans pour réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre : huit ans pour élaborer les plans, mettre en place les politiques, les appliquer et, enfin, réaliser les réductions. L’horloge tourne à plein régime“. Pourquoi huit ans? Pourquoi pas cinq ou quinze ou quarante? En vérité, un examen impartial des données montre à la fois que les émissions de CO2 ont augmenté dans le monde depuis la Conférence de 2015 et que la température n’a pas augmenté.
En fait, rien ne laisse présager que les pays qui émettent le plus de carbone seront en mesure de tenir promesse. C’est par exemple le cas de la Chine et de l’Inde qui émettent 30% du CO2 à elles seules. A noter que le président russe Vladimir Poutine a déjà fait savoir qu’il ne fera pas le déplacement, on annonce également l’absence du président Chinois Xi Jinping, mais cela reste à confirmer. Chine qui est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Un signal inquiétant non pas pour la planète mais pour la COP26 !
Il est temps de comprendre que la réponse aux enjeux écologiques ne se trouve pas de grandes conférences internationales coûteuses et dont les signataires ne respectent pas les engagements qu’ils ont signés. L’avenir de l’écologie se trouve dans l’innovation technologique. pour cela, il faut laisser les entreprises faire ce qu’elles savent faire: créer, inventer, produire selon de nouvelles modalités – mais pas imposées d’en haut. Il est nécessaire de faire confiance aux pays pour prendre les bonnes décisions – ou corriger le tir: la sortie abrupte du nucléaire qu’a pratiquée l’Allemagne est absurde en termes de bilan carbone dans la mesure où il a fallu avoir recours aux centrales au charbonet au gaz russe pour pallier les insuffisances des énergies renouvelables. Et la coordination régionale est sans doute à son point d’extension maximale quand on envisage l’échelle de l’Union Européenne.
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