Trump restera le seul homme qui a eu la volonté de réagir à la dictature en marche des mondialistes. Mais a-t-il perçu leur puissance ou l’a-t-il sous-estimée ?
Les Gafascistes ont non seulement supprimé son compte Twitter, mais l’ont combattu sans relâche pendant quatre ans et ce, jusque dans les moindres recoins de sa personnalité et de ses actes.
L’Amérique périphérique, avec la disparition de Trump, perd ses illusions et son porte-étendard. Et nous avec elle.
Certes, l’immense majorité des dirigeants du monde occidental, les médias, les intellectuels, les artistes mainstream (sous coke et subventions) ont été contre le Président américain durant les quatre années de son mandat au nom de la… démocratie.
Démocratie: un mot qu’ils ont tellement vidé de son sens qu’il pèse aujourd’hui moins qu’un ballon de baudruche.
Macron, jamais en retard d’une grandiloquence servile, a parlé du grotesque assaut du Capitole comme de l’attaque du « temple séculaire de la démocratie américaine ». Il a cacardé sur l’idée universelle d’un homme, une voix. « Nous ne céderons rien à ceux qui veulent remettre en cause cela », a dit le serviteur français du fantomatique Biden, marionnette du pouvoir washingtonien, planté devant trois drapeaux dont celui des Etats-Unis.
En renvoyant Trump, l’oligarchie triomphe. Elle a vaincu le peuple. Et c’est peut-être la fin définitive du populisme en Occident. Rappelons-nous les mots du milliardaire Warren Buffett: « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »
Que ce soit par la fraude électorale ou par la démographie. Cette élection a été sans merci pour les illusions de ceux qui croyaient que vouloir revigorer les frontières, relocaliser les industries, redonner une fierté au mot “nation” avait un avenir.
Le populisme a été durant quelques mois majoritaire aux États-Unis, mais le sera-t-il encore dans les années à venir?
La fin de Trump ressemble à une défaite en rase campagne. Un Waterloo de notre futur.
Trump a commis de nombreuses erreurs dont la première – après sa divine victoire de 2016 – a été de ne pas démanteler les Gafa et particulièrement les Facebook, Twitter et C° dont il avait pourtant dit la nocivité à l’ONU en 2019.
Twitter le récompense de son erreur en le bannissant définitivement du réseau.
Trump n’a jamais réussi à contrôler les tentacules de l’État profond que sont l’armée (qui lui en veut de n’avoir déclaré aucune guerre en quatre ans), le FBI, la CIA… Il s’est entouré de planches pourries comme Mike Pence sur lesquelles il lui a été impossible de franchir le marigot qu’est Washington. Il a abandonné des enquêtes à des juges qui, comme en France, se voient en incarnation du Bien et à l’inquisition médiatique quelques-uns de ses proches.
A quel moment a-t-il compris que son combat était désespéré ? Qu’il n’y avait pas de parade contre les théories universitaires destructrices non seulement des statues mais de l’intelligence ? Ni contre la violence des milices Black Lives Matter et Antifa, légitimées par le parti démocrate et les “élites” mondialisées ? Que ce qu’il représentait (renouveau des frontières, combat contre l’immigration, retour des industries au pays) allait terminer dans le dépotoir de l’histoire ?
Avec les scènes de mauvaise série Netflix qui ont eu lieu le 6 janvier, il a sans doute saisi que c’était le chant du cygne de son “Make America Great Again”.
Aujourd’hui, nous avons le sentiment d’être des reliquats de l’histoire du monde, les derniers des Mohicans de la démocratie, ce “pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple”.
Constat que nos espérances ont été déçues par le fait que Trump n’a pas assumé le trumpisme. Une idéologie plus grande que lui mais qui, à mon avis, disparaîtra avec lui.
Tout en espérant me “trumper” !…
Marcus Graven
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