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dimanche 2 février 2020

Amende contre Jérôme Rodrigues : Jean-Luc Mélenchon traite le préfet Lallement de «psychopathe» (vidéo)



Amende contre Jérôme Rodrigues : Jean-Luc Mélenchon traite le préfet Lallement de «psychopathe»
 
Jean-Luc Mélenchon et Jérôme Rodrigues, le 10 décembre 2019 à Paris (image d'illustration).
Le chef de file des Insoumis a violemment critiqué le préfet de Paris en raison de l'attitude des forces de l'ordre envers Jérôme Rodrigues en marge de l'acte 64 des Gilets jaunes.

Cette figure du mouvement conteste une amende reçue le jour même.
                                   
Jean-Luc Mélenchon a employé, le 1er février sur Twitter, des mots cinglants à l'encontre du préfet Didier Lallement : «La persécution acharnée contre Jérôme Rodrigues est une violence délibérée de Lallement, préfet psychopathe de Paris, chef de l’"autre camp"».
Le leader de La France insoumise évoque «l'autre camp» en écho à une déclaration du préfet de police de Paris, qui avait expliqué le 17 novembre 2019, devant les caméras, à une Parisienne, ne pas se trouver «dans le même camp» que les Gilets jaunes.
Le député des Bouches-du-Rhône protestait ainsi après avoir entendu l'une des figures des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, expliquer le même jour à RT France, en marge de l'acte 64, qu'il venait de se faire verbaliser pour avoir été présent dans une avenue qui serait interdite aux manifestants :
«Je dis "merde" à Monsieur Lallement. Les mecs me courent après, pour m'arrêter, me disant : "Monsieur Rodrigues, s'il vous plait, contrôle d'identité." Ils savent qui je suis ! [...] Ils viennent me contrôler... Soi-disant que [l']avenue de Tourville – là où ils m'ont arrêté – est dans un truc interdit. C'est nullement stipulé dans l'arrêté, ils ont mis une amende à un endroit où j'ai le droit de me balader !»

 


Visiblement excédé, Jérôme Rodrigues s'est ensuite directement adressé à monsieur Lallement, accusé selon lui, d'avoir «détruit sa vie, détruit sa vue, ruiné sa vie» : «Vous pouvez faire ce que vous voulez, me mettre en prison, je suis un putain d'opposant politique et je vais vous emmerder toute votre vie !»
«Vous ne serez pas toujours accompagné de 300 policiers, [...]
Un jour, vous croiserez le regard que vous avez à jamais mutilé», a également prévenu Jérôme Rodrigues.
Celui-ci a réitéré son avertissement quelques heures plus tard sur Twitter : «Je fais le serment qu’un jour je regarderai droit dans l’œil l’ensemble des barbares qui ont détruit ma vie ! Vous n’aurez pas toujours 300 flics autour de vous et le monde est petit.»

RT France 

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