Le gratin des collabos de l’islamisme a signé son entrée dans l’Annuaire de Honte.
En effet, plus de cinquante personnalités ont appelé, vendredi dans Libération, à manifester contre l’islamophobie, le 10 novembre à Paris.
Alors que bilan officiel des actes racistes en France pour 2018 a recensé 100 actes antimusulmans, soit le plus bas niveau depuis 2010, les signataires assurent : "Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture (…)
Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient".
En réalité, seuls les actes antisémites (541) ont bondi de 74% en 2018, majoritairement sous la pression de la judéophobie islamique.
Les actes antichrétiens (1063) sont restés stables.
Mais le récent attentat contre la mosquée de Bayonne par un vieux cinglé, ajouté à la remarque faite par un élu RN à une mère portant le hidjab dans une enceinte publique, ont suffi à ces militants de l’islam pour faire passer les musulmans de France pour les victimes d’un racisme "en raison de leur foi".
La lutte contre l’islamophobie n’est plus seulement la bannière des fondamentalistes, qui cherchent à criminaliser la critique de l’islam politique et à réintroduire le délit de blasphème.
Ce combat est devenu également celui d’une gauche qui s’est perdue dans la flatterie d’une idéologie totalitaire, violente, sexiste, judéophobe.
A côté d’organismes infiltrés par l’islamisme comme le CCIF ou l’Unef, ou de militants comme Yassine Belattar, Rokkaya Diallo ou Edwy Plenel, se retrouvent dans Libé les noms de Jean-Luc Mélenchon (LFI), Philippe Martinez (CGT) Yannick Jadot (EELV), Olivier Besancenot (NPA)...
Ce pacte entre l’islamisme et la gauche communautariste n’est, à dire vrai, pas une surprise.
Ces deux mondes partagent une même détestation de l’Occident et de ses libertés.
Mais ce front vient opportunément consolider la stratégie de victimisation de l’islam politique, qui pousse les exaltés à la confrontation avec leurs opposants.
Samedi, une manifestation islamiste anti-Zemmour, organisée devant CNews, a laissé déborder un ahurissant flot de haine et de menaces.
Abdelaziz Chaambi, militant de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie et fiché S, a tout d’abord dénoncé "la poignée de sionistes" qu’il croit voir dans une partie du PS.
Il a ensuite rendu hommage à ses "frères de Gaza".
"Gaza, c’est l’islam qui résiste et qui se bat contre l’armée sioniste", a-t-il déclaré sous les applaudissements d’une petite foule.
"Maintenant il faut se battre !".
Parlant d’Eric Zemmour, Chaambi l’a présenté comme "un bâtard né d’un mariage incestueux entre les politiques et les médias".
Il a poursuivi : "Ils ont fabriqué un monstre.
Une bête immonde, quand elle est nourrie de nourriture avariée, elle nous chie sur la gueule.
Quand elle mange de la nourriture franco-française, elle nous chie des Caroline Fourest, des Bruckner, des Praud, des Zemmour, des Morano, des Rioufol, des Clavreul, des Bouvet, des Odoul.
Et quand ce monstre mange du couscous ou de la harissa il nous chie des Zohra Bitan, des Lydia Guirous, des Zineb El Rhazoui ".
Voici avec qui la gauche traîtresse et ses censeurs ont choisi de faire cause commune.
Est-il besoin de commenter davantage ce naufrage?
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