« Le 2 novembre vers 11 heures de Paris, un véhicule blindé léger de la force Barkhane engagé dans une opération dans le Liptako a été frappé par la déflagration d’un engin explosif. Ce véhicule assurait la protection d’un convoi entre Gao et Menaka. L’explosion a provoqué le retournement du véhicule. L’équipe médicale présente sur place est aussitôt intervenue pour prendre en charge l’équipage du véhicule… » (source : état-major des armées).
Parmi les membres de l’équipage, le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis, stationné à Valence (Drôme), a succombé à ses blessures.
Il avait un peu plus de trois ans de service.
Le brigadier Pointeau est le 31e militaire français tué au Mali et au Sahel depuis que la France est engagée sur ce théâtre d’opération en 2013. 31 militaires de l’armée de terre, de la marine nationale et de l’armée de l’air.
Comme le souligne le communiqué de l’état-major des armées, « cette attaque insidieuse montre l’importance et l’âpreté de la lutte contre les groupes armées terroristes »…
Ronan Pointeau avait 24 ans. Un jeune.
Quelques heures après, à plus de 5.000 kilomètres de cette attaque meurtrière, quelque part sur notre territoire national, « une trentaine de jeunes ont lancé des projectiles sur des pompiers et des policiers qui tentaient de les protéger… » (source franceinfo).
À Chanteloup-les-Vignes (Yvelines).
Autre théâtre d’opération ?
Autres jeunes.
Le brigadier Ronan Pointeau était un jeune de France.
Boulevard Voltaire s’associe à la douleur de sa famille et de ses camarades.
Boulevard Voltaire
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