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lundi 7 octobre 2019

Les vrais chiffres de l'immigration en France

 
 
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Publié le 07/10/2019

La France compte, depuis le 1er janvier 2019, 66,9 millions d'habitants.

Selon les derniers chiffres de l'Insee, 6,5 millions d'immigrés vivaient en France en 2018, soit 9,7 % de la population totale.

Un chiffre en progression depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale (5 % en 1946, 7,4 % en 1975).
Parmi eux, 2,4 millions ont acquis la nationalité française par décret ou par mariage, (dont 110 014 l'an dernier).
La population étrangère vivant en France s'élevait donc en 2018 à 4,8 millions de personnes (7,1 % de la population totale).
Elle se composait de 4,1 millions d'immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et de 0,7 million de personnes nées en France de nationalité étrangère.

1,7 million de personnes étaient nées de nationalité française à l'étranger. Avec les 6,5 millions de personnes immigrées, au total, 8,2 millions de personnes vivant en France étaient donc nées à l'étranger, soit 12,3 % de la population.
    
123 625 demandes d'asile en 2018, 33 330 accordées

Selon le gouvernement, toujours en 2018, 255 956 titres de séjour ont été délivrés aux étrangers majeurs à la suite d'une première demande (+ 3,4 % par rapport à 2017, + 24,6 % par rapport à 2013), parmi lesquels un peu plus de 83 000 pour des étudiants – un nouveau record – , 90 074 pour des motifs familiaux et 33 502 pour des motifs professionnels.

    
Sont également inclus dans ces 255 956 premiers titres de séjour les 33 330 décisions accordant un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire) délivrées par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) sur les 123 625 demandes d'asile reçues (principalement d'Afghanistan, de Guinée, d'Albanie, de Géorgie, de Côte d'Ivoire et du Soudan).
Des demandes en hausse de 22,7 % par rapport à 2017 et de 47 % par rapport à 2014.
Parmi les nationalités concernées, les Afghans ou les Syriens ont presque tous obtenu le statut de réfugiés, alors qu'il a été refusé à la plupart des Albanais ou des Algériens, qui immigrent plus fréquemment pour des motifs économiques.
    
Concernant les demandeurs déboutés du droit d'asile, en 2018, seulement 12,4 % des obligations de quitter le territoire français ont été exécutées, soit 15 677 cas sur 90 000, les recalés restant pour la plupart en France.
A titre d'exemple, un tiers seulement des mesures de renvoi prononcées à l'encontre des Albanais et des Géorgiens ont été suivies d'effet.
    
Autre source d'immigration irrégulière, dont le total est là encore difficilement mesurable : certaines personnes venues en visa de court séjour et qui ont ensuite choisi de rester en France.
    
S'il est impossible de pointer avec précision le nombre de clandestins vivant sur le territoire français (il n'existe pas de chiffres officiels), on peut se faire une idée en se fiant au nombre de bénéficiaires de l'Aide médicale d'état (AME), cette prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière.
Ainsi, ils étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000), un chiffre qui pourrait toutefois être inférieur à la réalité, tous ne bénéficiant pas de cette couverture médicale soumise à conditions (résider en France de manière ininterrompue depuis plus de trois mois, et disposer de ressources inférieures à 8 644 euros annuels pour une personne seule ou 12 967 euros annuels pour deux personnes).
Autre indicateur, la régularisation par le travail, prévue dans une circulaire dite Valls, a permis à 33 257 personnes d'obtenir en 2018 une «admission exceptionnelle au séjour».
Un rythme régulier chaque année depuis la création de la procédure en 2012.
    
Au final, le solde migratoire (différence entre les entrées et les sorties durable du territoire, qu'il s'agisse de Français ou d'étrangers) évolue peu depuis une trentaine d'années, oscillant entre 50 000 et 100 000 personnes (+ 58 000 en 2018).

46,1 % sont nés en Afrique
 
L'étude des flux d'arrivée des immigrés sur le territoire français montre que les frontières de notre pays sont franchies en premier lieu, par des «nationaux» : en 2018, les personnes nées en France (ou de nationalité française nées à l'étranger), qui reviennent vivre au pays, représentent à eux seuls 29 % des «entrées».
Parmi les autres arrivants, les plus nombreux sont les Africains (46,1 %), devant les citoyens des autres pays de l'Union européenne (33,5 %), les Asiatiques (14 %), puis les Américains et Océaniens (6 %).
    
Aujourd'hui, 46,1 % des immigrés résidant en France sont nés en Afrique, contre 33,5 % en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (13 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (9,2 %), la Tunisie (4,4 %), l'Italie (4,3 %), la Turquie (3,8 %) et l'Espagne (3,7 %), la moitié des immigrés étant originaires d'un de ces sept pays (50,3 %).
 
ladepeche

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