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samedi 13 juillet 2019

Emploi : l’été des licenciements de masse

 
 
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La rentrée s’annonce morose. Semaine après semaine, des entreprises d’envergure annonce des plans de licenciement et des restructurations de grande ampleur.

Des milliers de Français vont perdre leur emploi lors des prochains mois.
 
Conforama : de la Ligue 1 à la fermeture de 42 magasins

42 magasins fermés et 1900 emplois supprimés.
Conforama, l’un des géants du meuble, a présenté son plan choc qui sera mis en application au début de l’année 2020.
La nouvelle a provoqué l’émoi et des syndicats se sont introduits dans la réunion tenue par la direction.
Les dirigeants justifient leur décision par la perte de 500 millions d’euros depuis 2013.
Cela n’avait pas empêché la marque d’investir 25 millions d’euros pour devenir le sponsor principal du championnat de France de football de Ligue 1 en 2017.
Une somme qui n’aurait pas comblé le déficit mais aurait permis de sauver plusieurs magasins et des centaines d’emplois.
 
Bic, Canal+, enseignement professionnel, Neovia : plus de 1 300 licenciements

En plus de Conforama, d’autres sociétés renommées licencient à tour de bras.
C’est le cas de Bic, fabricant de stylos et de briquets, qui a annoncé début juin la suppression de 450 postes à travers le monde dont 100 à Clichy, son principal lieu d’implantation en France.

Quelques reclassements seront proposés, mais une soixantaine d’employés seront bel et bien au chômage.
Canal+ n’a plus la tête à la fête, la chaîne cryptée prévoyant le départ de 544 de ses salariés.
La perte de droits de retransmission d’événements sportifs majeurs comme la Ligue 1 ou la NBA ont contribué au désamour des téléspectateurs qui se sont tournés vers d’autres offres.
La Bretagne n’échappe pas à l’hécatombe avec 127 postes supprimés par Neovia, entreprise de nutrition animale, désormais aux mains du groupe américain ADM.
Enfin, le syndicat de l’enseignement professionnel public lutte toujours avec vigueur contre la réforme Blanquer qui devrait supprimer près de 600 places dans leur secteur à la rentrée.
Ces licenciements ou restructurations colossaux interviennent quelques semaines seulement après les dernières manifestations d’envergure des gilets jaunes et pourraient bien relancer les hostilités.
 
crédit photo : DR

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