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mercredi 17 juillet 2019

La déséducation nationale… entreprise de destruction massive.


N’imaginez pas que donner de bonnes notes soit « égalitaire ».
 
C’est de la démagogie à l’état pur, et comme toute démagogie à l’état pure, comme toute « facilité » cela mène toujours au résultat inverse à celui qui était recherché.
 
Donner le BAC avec mention à tout le monde, supprimer les concours d’entrée à Science-Po ce n’est ni du progrès ni de l’égalité.
La réalité, à un moment, rattrape tous les mensonges.
A force de mauvais choix les situations ne sont plus rattrapables.
La sélection naturelle est naturelle.
Dans un processus politique, l’action publique cherche à rendre la sélection naturelle moins « définitive » et à laisser sa chance à tous.
C’est le rôle de l’instruction.
D’ailleurs notez la différence sémantique entre instruction et éducation.
Instruire c’est donner les outils de la connaissance ou d’accès à celle-ci.
Éduquer, c’est élever, et cela implique par définition une ingérence dans la vie des enfants.
Le constat du niveau en France est alarmant.
On cache derrière des taux de réussite « soviétiques », une réalité dramatique avec des gamins qui ne savent plus lire ni écrire, qui ne savent plus réfléchir ni penser.
Donner de bonnes notes est ce qu’il y a de plus inégalitaire, cela peut même faire croire à certains parents que tout « va bien », que le gamin a le niveau, alors qu’il est d’une nullité crasse, plus personne n’est en mesure de comprendre ce qu’il lui arrive le jour où la sélection fait son oeuvre.
Les bonnes notes à tous, c’est comme les taux 0 en économie.
Cela biaise totalement la perception de la réalité des agents économiques, cela fait prendre les mauvaises décisions basées sur de mauvais indicateurs.

Les bonnes notes à tous, c’est faire croire que l’éducation est bonne pour tout le monde, alors que les plus aisés bénéficient d’une bien meilleure instruction et d’une préparation à la maison et pas les gamins issus des classes les plus populaires.
Mentir aux gens est ce qu’il y a de pire, après… les mensonges que l’on se fait à soi-même.

Charles SANNAT


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