© AFP 2019 AFP PHOTO / HO / IRIB
Alors que Washington et Londres pointent du doigt l'Iran en l’accusant d’être derrière les attaques de pétroliers commises en mer d'Oman, certains responsables européens, dont le chef de la diplomatie allemande, mettent en doute leur version des faits.
Certains gouvernements européens ont refusé de soutenir les allégations américaines selon lesquelles l'Iran serait responsable des attaques perpétrées contre deux pétroliers dans le golfe d'Oman le 13 juin.
La vidéo américaine qui montre des soldats iraniens retirant une mine magnétique de la coque d'un bateau ne permet pas de tirer des conclusions quant à la responsabilité de l'attaque qui a visé deux pétroliers jeudi dans le golfe d'Oman, a jugé le ministre allemand des Affaires étrangères.
Son point de vue a été fermement soutenu par Nathalie Tocci, conseillère principale de Federica Mogherini, qui a également souligné qu'avant de blâmer quelqu’un, «nous avons besoin de preuves crédibles».
Elle a de plus appelé à éviter toute «provocation» dans la région.
La France, de son côté, hésite à choisir son camp: elle a condamné l'attaque mais s'est abstenue de commenter les renseignements américains ou d’évaluer la vidéo de CENTCOM.
À Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a néanmoins appelé «l'ensemble des acteurs concernés (...) à la retenue et à la désescalade.»
Alors que le gouvernement britannique alimente quant à lui la version américaine, le PDG de la société japonaise qui exploite le pétrolier Kokuka Courageous a réfuté leur vision des choses, déclarant que l’équipage avait vu un tir peu avant l'explosion.
Deux pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été vraisemblablement attaqués jeudi 13 juin en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, ont fait savoir leurs compagnies maritimes.
44 membres d'équipage ont été repêchés par des secouristes iraniens puis débarqués dans un port de la République islamique, selon l'agence de presse officielle Irna.
Les États-Unis ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées.
La Navy a publié jeudi 13 juin une vidéo très floue, où selon les responsables américains on peut voir un équipage iranien retirer après coup une mine «limpet» qui était posée sur la coque mais n’a pas explosé.
L’Iran assure que son équipage était là pour porter secours au pétrolier.
sputniknews
Son point de vue a été fermement soutenu par Nathalie Tocci, conseillère principale de Federica Mogherini, qui a également souligné qu'avant de blâmer quelqu’un, «nous avons besoin de preuves crédibles».
Elle a de plus appelé à éviter toute «provocation» dans la région.
La France, de son côté, hésite à choisir son camp: elle a condamné l'attaque mais s'est abstenue de commenter les renseignements américains ou d’évaluer la vidéo de CENTCOM.
À Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a néanmoins appelé «l'ensemble des acteurs concernés (...) à la retenue et à la désescalade.»
Alors que le gouvernement britannique alimente quant à lui la version américaine, le PDG de la société japonaise qui exploite le pétrolier Kokuka Courageous a réfuté leur vision des choses, déclarant que l’équipage avait vu un tir peu avant l'explosion.
Deux pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été vraisemblablement attaqués jeudi 13 juin en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, ont fait savoir leurs compagnies maritimes.
44 membres d'équipage ont été repêchés par des secouristes iraniens puis débarqués dans un port de la République islamique, selon l'agence de presse officielle Irna.
Les États-Unis ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées.
La Navy a publié jeudi 13 juin une vidéo très floue, où selon les responsables américains on peut voir un équipage iranien retirer après coup une mine «limpet» qui était posée sur la coque mais n’a pas explosé.
L’Iran assure que son équipage était là pour porter secours au pétrolier.
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