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mercredi 8 mai 2019

Mais qui donc nous délivrera de ces maudits gilets verts ?

 
 
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Aristide Renou

Hier, une fois encore, notre conversation civique a été prise en otage par une foule vociférante.

Hier, une fois encore, nous avons été abreuvés de slogans agressifs et de revendications absurdes.

Hier, une fois encore, l’irrationalité a coulé à plein bords et tous ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ont perçu très distinctement les cliquetis de chaîne du despotisme qui s’annonce, pour peu que nous le laissions advenir.
Mais quand donc mettra-t-on fin à cette sinistre pantalonnade qui dure depuis bien trop longtemps et qui va finir par mettre notre pays à genou ?
Qui donc s’opposera enfin nettement à eux et sifflera la fin de la récréation ?
Eux, je veux bien sûr parler des gilets verts.
Hier c’était au nom de la « biodiversité ».
Avant-hier c’était au nom de « l’urgence climatique ».
Demain ce sera autre chose encore, mais toujours sur le ton du : « Qui n’est pas avec nous est contre nous, et qui est contre nous devrait être enfermé ».
Oh, au début, ça avait commencé de manière plutôt sympathique.
Leurs revendications étaient plutôt légitimes.
Qui pouvait être contre un air plus pur, des eaux moins polluées, des paysages moins bétonnés ?
Et puis nous aimons tous les petits oiseaux, et les sympathiques abeilles qui font du si bon miel.
Mais très rapidement, ça a dérapé.
Ils sont devenus agressifs, insultants, ils ont cherché de plus en plus ouvertement à intimider leurs contradicteurs. Leurs revendications sont devenues plus impérieuses à mesure qu’elles devenaient plus vagues et impossibles à satisfaire, et aujourd’hui il est assez clair que rien ne saurait les contenter à part un renversement complet de nos institutions.
Des activistes violents se sont glissés parmi eux, parmi la foule des gilets verts, qui les approuve tacitement, et même parfois les encourage ouvertement.
On les voit se livrer à des déprédations et à des violences au nom des « droits des animaux », de la lutte contre le « spécisme » et autres calembredaines tirées du même tonneau empoisonné.
Et personne ne fait rien pour arrêter ces fanatiques, qui finiront par tuer un jour quelqu’un, au train où vont les choses.
Qui n’a pas entendu, durant certaines manifestations de gilets verts, ces slogans ignobles adressés au genre humain tout entier : « Suicidez-vous ! », « L’homme est un cancer pour la planète ! » ?
Et maintenant, ils embrigadent même des enfants, qu’ils utilisent comme de véritables boucliers humains.
Ils font défiler des adolescentes naïves ou sottes avec des pancartes répugnantes proclamant, par exemple : « Bouffe-moi le clito plutôt que le climat ».
Ils ont instrumentalisé une pauvre gamine handicapée et dévorée par des angoisses irrationnelles pour en faire leur porte-drapeau, avec un cynisme à couper le souffle.
A cause d’eux nous vivons dans la peur.
Nos commerçant sont à genoux.
Nos centres-villes sont ravagés par leurs délires.
Nos libertés élémentaires sont en péril.
Le contribuable moyen est harcelé, pressuré, et en plus insulté par ces enragés aux yeux remplis de haine.
Tout cela va mal finir.

Il serait grand temps qu’un homme d’Etat responsable se dresse face à la barbarie écologique qui enfle jour après jour.

Mais qui donc nous délivrera de ces maudits gilets verts ?

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