Le 21/01/2017
Les arcades de République, à Rennes, où de nombreux jeunes traînent, vivant de petits deals de drogue. - C. Allain / APEI / 20 Minutes
SECURITE Une bande d'une soixantaine de jeunes multiplie les délits dans la capitale bretonne...
Depuis près de trois ans, la capitale bretonne doit faire face au phénomène des « mineurs étrangers isolés ».
Originaires pour la plupart d’Oujda au Maroc, ces « mineurs », souvent majeurs au final, multiplient les actes de délinquance dans le centre-ville de Rennes et dans les quartiers périphériques.
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Particulièrement impliqués dans les vols à la tire et les trafics de stupéfiants, ces jeunes hommes « étendent depuis peu leur champ d’action aux cambriolages dans la métropole », note Patrick Chaudet, directeur départemental de la sécurité publique en Ille-et-Vilaine.
L’an dernier, les cambriolages ont ainsi augmenté de 4,5 % en zone police, les malfaiteurs ciblant notamment les locaux industriels et commerciaux.
Une bande de jeunes difficile à appréhender
Pour endiguer le phénomène, les autorités ont multiplié ces derniers mois les opérations et les contrôles, notamment dans le secteur de République.
Malgré ces efforts, la délinquance perdure.
« Les faits de délinquance avaient diminué juste avant l’été mais cela a repris avec l’arrivée de nouveaux jeunes, encore plus violents », souligne Nicolas Jacquet, procureur de la République de Rennes.
« C’est un groupe qui compte environ une soixantaine d’individus mais tout cela est très mouvant, certains partent d’autres arrivent », poursuit Christophe Mirmand, préfet d’Ille-et-Vilaine.
La justice affiche sa fermeté
A Rennes, certaines voix s’élèvent d’ailleurs pour dénoncer l’impunité dont bénéficieraient ces jeunes hommes, du fait de la difficulté à connaître leur âge et leur vraie identité.
Une idée que réfute le procureur de la République.
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« Il n’y a pas d’impunité et les services de justice sont fortement mobilisés sur ce dossier. L’an dernier, 127 mineurs étrangers isolés ont ainsi été condamnés devant le tribunal pour enfants, dont 50 à de la prison ferme », souligne Nicolas Jacquet.
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