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On sait ce que c’est : les enfants grandissent, quittent la maison, se marient… et l’ennui vous guette, alors il faut bien s’occuper !
Vous savez quoi ?
Je me demande pourquoi tant de gens, aujourd’hui, veulent arpenter la scène comme amuseurs publics.
D’abord, il ne sont souvent pas drôles, et puis, surtout, il y a beaucoup plus forts qu’eux : les politiques.
Avec ceux-là, c’est le show tous les matins en ouvrant la radio.
Je me demande pourquoi tant de gens, aujourd’hui, veulent arpenter la scène comme amuseurs publics.
D’abord, il ne sont souvent pas drôles, et puis, surtout, il y a beaucoup plus forts qu’eux : les politiques.
Avec ceux-là, c’est le show tous les matins en ouvrant la radio.
Hier, les socialistes et leurs résultats bidon, eu égard à une « tradition de fraude » (sic) au PS.
Aujourd’hui, madame Fillon, l’épouse modèle, la mère de famille nombreuse « allergique à la célébrité », et dont Le Canard enchaîné révèle qu’elle aurait grassement émargé comme attachée parlementaire de son époux, puis de son successeur, avant d’être salariée par la très intellectuelle Revue des deux mondes où elle n’a, cependant, jamais mis les pieds.
Aujourd’hui, madame Fillon, l’épouse modèle, la mère de famille nombreuse « allergique à la célébrité », et dont Le Canard enchaîné révèle qu’elle aurait grassement émargé comme attachée parlementaire de son époux, puis de son successeur, avant d’être salariée par la très intellectuelle Revue des deux mondes où elle n’a, cependant, jamais mis les pieds.
Selon Le Canard, donc, la femme de l’ombre aurait été salariée de 1998 à 2002 par le député François Fillon sur une enveloppe destinée à la rémunération des assistants parlementaires.
En 2001 : 3.900 euros bruts par mois puis, à partir de l’été 2002, après l’entrée de François Fillon au gouvernement Raffarin, comme collaboratrice de son suppléant Marc Joulaud, elle touche le jackpot : de 6.900 euros à 7.900 euros mensuels.
En tout, 500.000 euros bruts sur 8 ans.
Soit 80 % de l’enveloppe globale destinée à rétribuer les trois collaborateurs du député.
Charmant pour les deux autres qui, eux, faisaient le job !
En 2001 : 3.900 euros bruts par mois puis, à partir de l’été 2002, après l’entrée de François Fillon au gouvernement Raffarin, comme collaboratrice de son suppléant Marc Joulaud, elle touche le jackpot : de 6.900 euros à 7.900 euros mensuels.
En tout, 500.000 euros bruts sur 8 ans.
Soit 80 % de l’enveloppe globale destinée à rétribuer les trois collaborateurs du député.
Charmant pour les deux autres qui, eux, faisaient le job !
Comme le dit à l’AFP Thierry Solère, porte-parole du candidat des Républicains : « Il est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leurs collaborateurs. »
Certes.
Leurs maîtresses aussi ; c’est même encore plus fréquent, surtout quand il s’agit d’emplois fictifs… Le problème, ici, est que Pénélope Fillon n’a jamais mis les pieds à l’Assemblée et a toujours affirmé se « tenir à l’écart des activités politiques de son mari ».
Certes.
Leurs maîtresses aussi ; c’est même encore plus fréquent, surtout quand il s’agit d’emplois fictifs… Le problème, ici, est que Pénélope Fillon n’a jamais mis les pieds à l’Assemblée et a toujours affirmé se « tenir à l’écart des activités politiques de son mari ».
À tel point, d’ailleurs, que Christine Kelly, auteur d’une biographie de François Fillon, déclarait mercredi matin sur RTL que l’intéressée s’était toujours présentée lors de leurs entretiens comme une simple mère de famille soucieuse de son anonymat.
Mais on sait ce que c’est : les enfants grandissent, quittent la maison, se marient… et l’ennui vous guette, alors il faut bien s’occuper !
Les enfants Fillon sont aujourd’hui âgés de 34, 32, 30, 26 et 15 ans.
Bien installés dans la vie pour les quatre aînés.
Certes, il fallait sans doute payer les traites du château, mais Monsieur le Ministre n’était pas, non plus, dans le besoin.
Qu’importe, quand la source parlementaire s’est tarie, on a trouvé plus noble encore : Pénélope Fillon est devenue, de mai 2012 à décembre 2013, salariée de la Revue des deux mondes pour 5.000 euros mensuels.
Mais là encore, personne ne l’y a jamais croisée.
Bien installés dans la vie pour les quatre aînés.
Certes, il fallait sans doute payer les traites du château, mais Monsieur le Ministre n’était pas, non plus, dans le besoin.
Qu’importe, quand la source parlementaire s’est tarie, on a trouvé plus noble encore : Pénélope Fillon est devenue, de mai 2012 à décembre 2013, salariée de la Revue des deux mondes pour 5.000 euros mensuels.
Mais là encore, personne ne l’y a jamais croisée.
Le site L’Internaute signale : « Dans sa dernière déclaration d’intérêts et d’activités datée du 23 juillet 2014, François Fillon déclare que sa femme est “collaborateur de la Revue des deux mondes”. Ironie du sort, la couverture du nouveau numéro de cette publication est consacrée à… François Fillon. “De quoi Fillon est-il le nom ?”, peut-on lire sur la une. »
Mais si le directeur de la publication ne connaît pas Pénélope, le propriétaire du titre, Marc Ladreit de Lacharrière, est, lui, un grand ami de François…
Mais si le directeur de la publication ne connaît pas Pénélope, le propriétaire du titre, Marc Ladreit de Lacharrière, est, lui, un grand ami de François…
On a vu Pénélope Fillon sortir de l’ombre pour soutenir son mari engagé dans la primaire de droite.
« J’ai tout d’un coup senti le besoin de m’impliquer plus fortement », disait-elle, défendant sur le site de campagne la « situation des femmes dans la société aujourd’hui » : « Souvent, la charge de travail des femmes est double du fait du cumul de leur activité professionnelle et de leur statut de mère. D’une certaine manière, elles ont deux emplois. Il est donc indispensable, pour aider ces femmes, d’accentuer les efforts en matière d’aménagement du travail (mi-temps, travail à distance) et de prise en compte de leur responsabilités familiales. »
« J’ai tout d’un coup senti le besoin de m’impliquer plus fortement », disait-elle, défendant sur le site de campagne la « situation des femmes dans la société aujourd’hui » : « Souvent, la charge de travail des femmes est double du fait du cumul de leur activité professionnelle et de leur statut de mère. D’une certaine manière, elles ont deux emplois. Il est donc indispensable, pour aider ces femmes, d’accentuer les efforts en matière d’aménagement du travail (mi-temps, travail à distance) et de prise en compte de leur responsabilités familiales. »
C’est sûr, et en matière d’aménagement, un emploi fictif est encore ce qu’il y a de mieux !
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