Le 26/01/2017
Gabriel Robin
Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime.
La Ve République ressemble à s’y méprendre aux écuries d’Augias.
Ouvrez la porte d’un placard, vous trouverez une collection de squelettes.
Commençons par François Fillon, le Monsieur Propre de la droâte de gouvernement.
Tout en lyrisme, il affirmait triomphalement, durant la campagne de l’élection primaire : « Mon projet perturbe les castes bien établies. Tous ceux qui, au fond, profitent du système. Tous ceux qui veulent conserver leur pré carré. »
Malheureusement pour lui, les révélations du Canard enchaîné sont venues perturber son scénario bien huilé…
Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime.
Simple paysanne, selon ses propres mots, Penelope Fillon a pourtant été l’attachée parlementaire de son époux, touchant un salaire colossal.
En 2006, elle émargeait à 7.900 euros bruts par mois !
Au total, elle aura coûté la modique somme de 5 à 600.000 euros aux contribuables.
Celle qui déclarait le 20 mai 2007 au Telegraph, un journal anglais, que les Français l’exaspéraient car ils se croiraient « supérieurs aux autres » et qu’ils ne seraient pas « particulièrement chaleureux » ne pourra pas déplorer leur manque de générosité !
Quand son cher et tendre a quitté Matignon, Penelope s’est recasée à la Revue des deux mondes, en qualité de « conseillère littéraire » pour un salaire de 5.000 euros bruts par mois.
Son travail s’est résumé à deux critiques de romans anglais…
Les bons comptes font les bons amis !
Pour se défendre, François Fillon a fait preuve d’une malhonnêteté caractérisée, fustigeant la supposée « misogynie » du Canard enchaîné !
Quant à Bernard Accoyer, il s’est empressé d’expliquer que la pratique était courante…
Ben voyons !
Nous aurions pourtant tort de nous focaliser sur le seul François Fillon.
Désormais, Emmanuel Macron se trouve aussi dans l’œil du cyclone.
Vous savez, ce premier communiant qui lave plus blanc que blanc et entend renouveler la manière dont on conçoit la politique ici-bas.
Il semblerait qu’il ait utilisé les frais de représentation de Bercy pour lancer la campagne de son mouvement, En Marche !
L’Élysée aurait aidé Emmanuel Macron à organiser un déplacement au Liban…
Quand on l’interroge sur l’origine des dons que son mouvement reçoit, Emmanuel Macron sort son atout : la démagogie.
Serait-il donc « populiste » ou « démago » de chercher à savoir quelles fortunes nationales et étrangères soutiennent une personne qui espère présider à la destinée de la France ?
Un homme qui compte dans son équipe un certain Bernard Mourad, ancien bras droit de Patrick Drahi.
Cet élément pourrait-il, d’ailleurs, expliquer la relative clémence dont bénéficie l’impétrant dans les médias que possède le milliardaire franco-israélien ?
Concluons ce petit panorama par Benoît Hamon.
Depuis dimanche, les révélations se multiplient sur ce personnage.
Son porte-parole, le député Alexis Bachelay, soutient ouvertement les islamistes du Collectif contre l’islamophobie en France, dirigé par l’inénarrable Marwan Muhammad…
Il a même été jusqu’à relayer l’immonde et mensongère propagande de ce groupuscule sur le réseau social Facebook.
Rappelez-vous, Alexis Bachelay a récemment été accusé, par le journaliste Georges Malbrunot, de mendier des vacances tous frais payés à l’ambassade du Qatar…
Pendant ce temps, Marine Le Pen est interdite de pénétrer dans le camp de Grande-Synthe alors qu’elle a été élue députée française au Parlement européen sur ce territoire…
À sa place, on a aperçu la bimbo Pamela Anderson.
À quand, le grand nettoyage ?
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