Le 14/01/2017
Gabriel Robin
Libération a pu se procurer une lettre que Salah Abdeslam a envoyée à l’une de ses nombreuses admiratrices.
Ignoble tueur de sang-froid motivé par une vision radicale de la religion islamique, Salah Abdeslam est le dernier survivant du commando qui a ensanglanté la France en novembre 2015.
Il est présentement emprisonné à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, lieu depuis lequel il peut s’adonner à quelques-unes de ses passions : la musculation, les programmes de télé-réalité et répondre aux nombreuses missives amoureuses qu’il reçoit. Vous êtes scandalisés ?
Moi aussi.
Libération a pu se procurer une lettre que Salah Abdeslam a envoyée à l’une de ses nombreuses admiratrices.
Rempli de fautes d’orthographe, le courrier dévoile une personnalité aussi narcissique que fanatisée :
« Je t’écris sans savoir par ou commencé. J’ai reçu l’ensemble de tes lettres et ne pourrais te dire qu’elle me font plaisir ou non, ce qui est sur c’est qu’elle me permette de passé quelque temps avec le monde extérieur. D’abord, je n’ai pas peur de faire sortir quelque chose de moi car je n’ai pas honte de ce que je suis et puis qu’est-ce qu’on pourrai dire de pire que ce qui ce dit déjà. Tu es sincère alors je vais l’être aussi, si je te demande les intentions de ta démarche c’est pour m’assuré que tu ne m’aime pas comme si j’étais une « star ou une idole » parce que je reçois des courriers comme ca et je ne cautionne pas cela car le seul qui mérite d’être adorer c’est Allah, Seigneur de l’univers. »
Comment l’administration pénitentiaire, la justice et les différents services de renseignement de l’État français peuvent-ils permettre à Salah Abdeslam d’échanger avec le monde extérieur, sachant que son aura pourrait fasciner de jeunes âmes perdues et les pousser à commettre l’irréparable ?En le laissant continuer à propager l’idéologie de l’État islamique, et sa violence inhérente envers les « mécréants » vivant en Occident, les pouvoirs publics nous mettent en danger.
En outre, il me semble profondément immoral que le complice du pire massacre de masse commis sur le sol français, depuis les guerres mondiales, puisse se divertir de la sorte.
C’est un crachat lancé à la figure des victimes et de leurs proches.
Tous les tueurs attirent des femmes borderline (elles sont souvent atteintes de ce trouble du comportement découvert par les médecins-psychiatres), c’était déjà le cas pour le docteur Petiot, Landru ou Patrice Alègre.
En l’espèce, l’affaire qui nous occupe est encore plus grave puisque monsieur Abdeslam est un combattant animé par une foi et un objectif politique.
Il continue à convertir, à professer sa haine et à pratiquer le djihad avec les armes que le laxisme généralisé lui laisse à portée de main.
Ces prisonniers si spéciaux requièrent des mesures d’enfermement exceptionnelles, à la hauteur de leurs crimes et de la menace qu’ils représentent.
Ils ne devraient avoir aucun contact en dehors de leurs geôliers.
Fleury-Mérogis est un camp de vacances pour Salah Abdeslam, ce Belge de papiers transformé en vedette du mouvement islamo-racaille qui pourrit le continent européen, particulièrement notre pays. Il est urgent que les responsables politiques prennent conscience du problème.
Nous sommes en train de nous ridiculiser.
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