Le 01/11/2015
Entre le mercredi 21 octobre et le lundi 26 octobre, 46 « migrants » sont arrivés à Nîmes en provenance de Calais.
Originaires de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak ou bien encore d’Érythrée, ces « migrants » sont parvenus jusqu’à Nîmes par avions spéciaux et sous escorte de la police aux frontières.
Il n’est pas précisé si les avions étaient des jets privés (tout invite à le croire), comme ce fut le cas pour d’autres opérations, ni si le service de bord était à la convenance de ces hôtes du bout du monde.
Une chose est sûre : l’État est bien dispendieux, et surtout bien défaillant.
Tous ces migrants sont bien évidemment en situation irrégulière, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des réfugiés, comme les nomment pudiquement les responsables d’associations et la caste politico-médiatique ébahie, mais plus simplement des clandestins.
Dans un État qui fait appliquer ses lois, les clandestins sont immédiatement expulsés vers leurs pays d’origine respectifs.
Il faut croire que la France n’a plus connaissance de ses propres lois, ou ne sait plus les faire correctement appliquer, car 43 migrants sur 46 n’ont pas été renvoyés chez eux, ni même placés en centre de rétention administrative.
À la place, ils ont été « libérés ».
Pour dix cas, la libération a été prononcée parce que le juge de la liberté et de la détention administrative du tribunal de grande instance de Nîmes a trop tardé à rendre sa décision.
Il faut dire, à sa décharge, que l’afflux de « migrants » est en ce moment considérable et que la volonté politique du gouvernement n’est pas de les expulser mais bien, plutôt, de tout faire pour garder ces personnes sur notre sol.
Plus ubuesque encore : les Érythréens ont été libérés car il n’y avait pas d’interprète !
Quant aux Syriens et aux Afghans – si tant est qu’ils le soient vraiment, car nous savons désormais que de nombreux faux papiers circulent en Europe -, ils ont été libérés au prétexte de risques supposés en cas de retour au pays.
Mère France est décidément bien peu regardante.
Manuel Valls et Bernard Cazeneuve souhaitent « désengorger la jungle de Calais ».
Ils ne souhaitent pas désengorger la France.
Cette invasion migratoire ne les dérange pas.
En revanche, il ne faut pas que cette invasion soit trop voyante.
Eh oui, les Français en ont assez.
Ils ne supportent plus d’être envahis, ils ne supportent plus de constater le colossal gaspillage d’argent public pour accueillir des gens arrivés illégalement sur le territoire national.
Le gouvernement pense que cette invasion sera moins visible si elle est saupoudrée un peu partout en France.
Il s’agit de la fameuse « politique de peuplement » ardemment souhaitée par les plus hautes instances françaises et européennes.
Amateurisme, laxisme, pesanteur judiciaire due à un manque de moyens, volonté politique contraire à la volonté populaire et renoncement sont les mamelles d’une situation qu’Éric Zemmour qualifie de Suicide français.
Il n’est pas encore trop tard, mais il faut agir, et vite.
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