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"Avant de partir, le roi d'Arabie Saoudite pourrait payer ses factures de 3,7 millions d'euros aux Hôpitaux de Paris. Un geste de politesse !" Voilà le message posté lundi sur Twitter par le célèbre médecin urgentiste Patrick Pelloux.
Un coup de colère retweeté par des centaines d'internautes, rapporte Le Parisien dans son édition de mardi.
Le souverain saoudien, accompagné d'un millier de personnes, a quitté la Côte d'Azur dimanche dernier après avoir passé, non sans bruit, plusieurs jours dans sa villa de Golfe-Juan, commune de Vallauris.
Un séjour qui a suscité plusieurs polémiques.
On retiendra celle de la privatisation de la plage publique située au pied de la villa de l'héritier - par mesure de sécurité - et l'interdiction, souhaitée par ce dernier, de voir parmi les forces de l'ordre françaises assurant sa protection, des femmes.
Ce lundi, nouveau rebondissement avec cette soi-disant facture salée que n'aurait pas payée le roi Salmane.
Mais quelle est donc cette lourde ardoise ?
Après son message corsé posté sur les réseaux sociaux, Patick Pelloux s'explique au quotidien parisien : "Le souci n'est pas celui de la privatisation d'une petite plage (...) Si Barack Obama était venu, on aurait privatisé la Méditerranée.
Le vrai problème, c'est que de richissimes chefs d'État, des personnels d'ambassade viennent se faire soigner en France puis laissent leur ardoise derrière eux".
L'Arabie Saoudite serait en effet créditrice d'une dette de 3,7 millions d'euros auprès de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), rapporte Le Parisien qui a eu confirmation auprès de l'institution.
Cette dernière précise par ailleurs que l'ardoise ne concerne pas que le roi, mais également les particuliers, les organismes et l'ambassade à Paris.
Patrick Pelloux ne décolère pas.
"En France, nous n'avons pas l'habitude de réclamer (...). Nous sommes trop sympas avec les rois et les diplomates", a-t-il déploré au journal.
L'Arabie Saoudite finira-t-elle par payer ses dettes ?
Toujours est-il que ce n'est pas le seul pays qui doit de l'argent à l'AP-HP.
Mi-juillet, Le Parisien dévoilait la dette cumulée (sur l'ensemble des années) des pays étrangers à l'égard de l'AP-HP : 118,6 millions d'euros fin 2014. L'AP-HP entend réagir, selon le journal : "Maintenant que nous avons recensé toutes les dettes, nous allons revoir les conventions de dispenses d'avances de frais avec certains pays et exiger des prépaiements
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A peine parti, le roi d'Arabie Saoudite suscite une nouvelle polémique... Chaque jour le meilleur (et le pire) du web.
"Avant de partir, le roi d'Arabie Saoudite pourrait payer ses factures de 3,7 millions d'euros aux Hôpitaux de Paris. Un geste de politesse !" Voilà le message posté lundi sur Twitter par le célèbre médecin urgentiste Patrick Pelloux.
Un coup de colère retweeté par des centaines d'internautes, rapporte Le Parisien dans son édition de mardi.
Le souverain saoudien, accompagné d'un millier de personnes, a quitté la Côte d'Azur dimanche dernier après avoir passé, non sans bruit, plusieurs jours dans sa villa de Golfe-Juan, commune de Vallauris.
Un séjour qui a suscité plusieurs polémiques.
On retiendra celle de la privatisation de la plage publique située au pied de la villa de l'héritier - par mesure de sécurité - et l'interdiction, souhaitée par ce dernier, de voir parmi les forces de l'ordre françaises assurant sa protection, des femmes.
Ce lundi, nouveau rebondissement avec cette soi-disant facture salée que n'aurait pas payée le roi Salmane.
Mais quelle est donc cette lourde ardoise ?
Après son message corsé posté sur les réseaux sociaux, Patick Pelloux s'explique au quotidien parisien : "Le souci n'est pas celui de la privatisation d'une petite plage (...) Si Barack Obama était venu, on aurait privatisé la Méditerranée.
Le vrai problème, c'est que de richissimes chefs d'État, des personnels d'ambassade viennent se faire soigner en France puis laissent leur ardoise derrière eux".
L'Arabie Saoudite serait en effet créditrice d'une dette de 3,7 millions d'euros auprès de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), rapporte Le Parisien qui a eu confirmation auprès de l'institution.
Cette dernière précise par ailleurs que l'ardoise ne concerne pas que le roi, mais également les particuliers, les organismes et l'ambassade à Paris.
Patrick Pelloux ne décolère pas.
"En France, nous n'avons pas l'habitude de réclamer (...). Nous sommes trop sympas avec les rois et les diplomates", a-t-il déploré au journal.
L'Arabie Saoudite finira-t-elle par payer ses dettes ?
Toujours est-il que ce n'est pas le seul pays qui doit de l'argent à l'AP-HP.
Mi-juillet, Le Parisien dévoilait la dette cumulée (sur l'ensemble des années) des pays étrangers à l'égard de l'AP-HP : 118,6 millions d'euros fin 2014. L'AP-HP entend réagir, selon le journal : "Maintenant que nous avons recensé toutes les dettes, nous allons revoir les conventions de dispenses d'avances de frais avec certains pays et exiger des prépaiements
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