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vendredi 6 février 2015

Il filait le parfait amour avec une sous-officier de gendarmerie .


 
 
Le 06/02/2015
 
Comment la gendarmerie, qui est un organisme gérant parfaitement le renseignement, n’a-t-elle pas pris un maximum de précautions dans un lieu sanctuarisé comme l’est le fort de Rosny ?
 
Début janvier 2015 les enquêteurs remontent jusqu’à une femme, adjudant de la gendarmerie nationale : Emmanuelle.
 Celle-ci est la petite amie d’Amar, un proche d’Amedy Coulibaly, le tueur du supermarché casher de la porte de Vincennes.
Avant les attaques, cet individu faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt européen, et était soupçonné de trafic de stupéfiants et d’armes.
 Profitant du fait que les gendarmes sont logés sur leur lieu de travail, il se permet de pénétrer mi-janvier en toute impunité grâce à sa relation amoureuse dans le fort de Rosny-sous-Bois.
 Un fort qui abrite le Service central des réseaux et technologies avancées (SCRTA), notamment tout ce qui est recherches informatiques avec le STRJD et l’Institut de criminologie (IRCGN).
Les enquêteurs découvrent cette relation en prenant en filature les complices de Coulibaly après sa virée sanglante.
 Ainsi, ce fameux Amar est suivi en toute discrétion dans le 93 jusqu’à Rosny-sous-Bois.
C’est là que les enquêteurs se rendent compte que l’individu file le parfait amour avec une sous-officier du centre de gendarmerie de Rosny-sous-Bois.
La jeune femme convertie depuis deux ans à l’islam avait été aperçue sortant du fort après avoir troqué son uniforme réglementaire contre un voile.
Même si, pour l’instant, ces faits sont à mettre au conditionnel, tant que l’enquête est en cours, on doit bien sûr se poser de multiples questions :
La première : comment la gendarmerie, qui est un organisme gérant parfaitement le renseignement, n’a-t-elle pas pris un maximum de précautions dans un lieu sanctuarisé comme l’est le fort de Rosny ?
 Certes, celui-ci prépare son départ pour une nouvelle installation à Pontoise, mais ceci ne dispensait pas les personnels d’une surveillance accrue.
La deuxième : faut-il accorder une plus grande attention, durant les périodes d’alerte, aux fréquentations de certains personnels de l’arme de confession musulmane ?
 Légalement, ceci est impossible aujourd’hui. Surtout qu’aucun signe de radicalisation religieuse ou de quelconque complicité dans les récentes attaques n’était perceptible chez cette jeune femme.
Nous en saurons plus, d’ailleurs, puisque ce proche de Coulibaly a été arrêté le 23 janvier dernier par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris.
La troisième : ne faut-il pas faire attention à des compagnes ou compagnons de gendarmes qui utilisent leur pouvoir de séduction pour convertir religieusement des militaires parfois trop naïfs ?

 Souvenons-nous qu’en février 1981, une jeune avocate, Brigitte Hemmerlin, rendant visite à Fresnes au détenu Philippe Maurice, condamné à la peine capitale quatre mois auparavant pour le meurtre de deux policiers, lui remettait discrètement son sac contenant une arme.

Arme qui lui permit quelques heures plus tard de s’évader, blessant grièvement un gardien.

Suite à cette action, la jeune femme était condamnée par la cour d’assises de Paris à 5 ans de prison ferme pour complicité d’évasion.

On le voit, l’amour peut être responsable des pires actions comme des meilleures.

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