Ah, comme cela fait du bien de sentir que le gouvernement se préoccupe de nos vrais problèmes !
Les associations féministes ont trouvé un nouveau cheval de bataille pour faire les délices des débats médiatiques : les rasoirs mécaniques pour femmes sont deux fois plus chers que ceux des hommes…
Périmée, la vieille blague où les avions portugais se reconnaissaient aux poils sous les ailes : la femme est un homme comme les autres, et elle doit avoir droit au rasoir pas cher, bon sang !
La secrétaire d’État aux Droits des femmes Pascale Boistard, dont nous découvrons avec intérêt l’existence à cette occasion, a réagi en publiant sur Twitter une photo comparant les prix de ces fameux lots de rasoirs, accompagnée du message « Moi aussi, j’y pense en me rasant ».
Comme quoi il n’y a pas que les Français de base qui sont tondus.
Pis encore, cette discrimination tarifaire pileuse serait aussi pratiquée par les coiffeurs pour les femmes à cheveux courts…
C’est clair, certaines coupes féminines actuelles – mélange sculpté à la tondeuse de chimiothérapie et d’épuration de collaboratrices horizontales – prennent sûrement moins de temps que le shampooing-coupe-brushing de BHL ; alors pourquoi coûteraient-elles plus cher ?
Du coup, le joli Emmanuel Macron – missionné pour remplacer Montebourg dans les fantasmes des shampouineuses de banlieue – a lancé lundi une enquête pour vérifier les inégalités hommes-femmes dans les produits de consommation « genrés », comme il faut dire désormais.
C’est que le problème risque de mettre la France au ban des nations et, qui sait, par les temps qui courent, de l’envoyer devant le Tribunal pénal international.
L’affaire est aussi de première importance économique, parce que le marché est énorme depuis que la mode du périnée glabre n’est plus cantonnée aux films porno ou aux jeunes mariées musulmanes (télescopage surréaliste mais bien réel), mais qu’elle gagne comme un feu de brousse les sourires verticaux de nos compagnes.
Même chez les ménagères de plus de cinquante ans, presque impossible de distinguer la moindre nuance de gris !
Les plus pusillanimes, élevées sans doute dans nos dernières institutions religieuses, résistent encore au style Yul Brynner de La Grande-Motte en épargnant une queue de rat ou un ticket de métro.
Mais on sent bien que cette attitude réactionnaire, pour ne pas dire pétainiste, sera vite balayée par le vent de l’Histoire.
Vade retro, vils amateurs de tarte aux poils !
Arrière, gazons maudits… le Roundup Gillette va vous faire votre affaire…
Ah, comme cela fait du bien de sentir que le gouvernement se préoccupe de nos vrais problèmes !
Périmée, la vieille blague où les avions portugais se reconnaissaient aux poils sous les ailes : la femme est un homme comme les autres, et elle doit avoir droit au rasoir pas cher, bon sang !
La secrétaire d’État aux Droits des femmes Pascale Boistard, dont nous découvrons avec intérêt l’existence à cette occasion, a réagi en publiant sur Twitter une photo comparant les prix de ces fameux lots de rasoirs, accompagnée du message « Moi aussi, j’y pense en me rasant ».
Comme quoi il n’y a pas que les Français de base qui sont tondus.
Pis encore, cette discrimination tarifaire pileuse serait aussi pratiquée par les coiffeurs pour les femmes à cheveux courts…
C’est clair, certaines coupes féminines actuelles – mélange sculpté à la tondeuse de chimiothérapie et d’épuration de collaboratrices horizontales – prennent sûrement moins de temps que le shampooing-coupe-brushing de BHL ; alors pourquoi coûteraient-elles plus cher ?
Du coup, le joli Emmanuel Macron – missionné pour remplacer Montebourg dans les fantasmes des shampouineuses de banlieue – a lancé lundi une enquête pour vérifier les inégalités hommes-femmes dans les produits de consommation « genrés », comme il faut dire désormais.
C’est que le problème risque de mettre la France au ban des nations et, qui sait, par les temps qui courent, de l’envoyer devant le Tribunal pénal international.
L’affaire est aussi de première importance économique, parce que le marché est énorme depuis que la mode du périnée glabre n’est plus cantonnée aux films porno ou aux jeunes mariées musulmanes (télescopage surréaliste mais bien réel), mais qu’elle gagne comme un feu de brousse les sourires verticaux de nos compagnes.
Même chez les ménagères de plus de cinquante ans, presque impossible de distinguer la moindre nuance de gris !
Les plus pusillanimes, élevées sans doute dans nos dernières institutions religieuses, résistent encore au style Yul Brynner de La Grande-Motte en épargnant une queue de rat ou un ticket de métro.
Mais on sent bien que cette attitude réactionnaire, pour ne pas dire pétainiste, sera vite balayée par le vent de l’Histoire.
Vade retro, vils amateurs de tarte aux poils !
Arrière, gazons maudits… le Roundup Gillette va vous faire votre affaire…
Ah, comme cela fait du bien de sentir que le gouvernement se préoccupe de nos vrais problèmes !
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