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vendredi 26 septembre 2014

Les policiers le menottent, sa bande le délivre.




Le jeune homme, aidé par une dizaine d'amis, est parvenu à s'enfuir malgré les menottes qui l'entravaient./Photo DDM, Illustration.



Un jeune homme de 19 ans, soupçonné de trafic de stupéfiants, est parvenu à s'extraire d'une voiture de police, mercredi soir, après son interpellation.

Un groupe d'une dizaine d'individus s'en est pris aux policiers de la brigade anticriminalité afin de favoriser son évasion.
Les policiers de la brigade anticriminalité n'ont rien pu faire, mercredi soir, dans le quartier Amouroux pour retenir un jeune délinquant.
 Il était aux environs de 20 heures lorsqu'ils ont repéré cet homme de 19 ans, déjà très connus de leurs services.
 Ils ont voulu le contrôler mais il a pris la fuite à pied.
Il a traversé la passerelle de la voie ferrée avant d'être rattrapé par les policiers.
 Il s'est rebellé au cours de son interpellation et les policiers ont dû le plaquer au sol avant de le menotter.

Une dizaine pour le «libérer»

Sur lui, ils ont retrouvé une petite balance de précision utilisée dans le cadre de trafics de stupéfiants mais aussi de l'argent liquide.
 Ils l'ont ramené vers leur véhicule banalisé afin de le conduire au commissariat et de le placer en garde à vue.
 Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.
Au moment où la voiture de la BAC allait repartir, un groupe d'une dizaine de personnes est arrivé à hauteur du véhicule.
 Excités et bien décidés à faire libérer le jeune homme, ils se sont mis à insulter les trois policiers présents.
 Ils ont encerclé la voiture.

Des fonctionnaires sont sortis afin de repousser les assaillants.
C'est à ce moment que deux des jeunes garçons sont parvenus à ouvrir la portière de la voiture afin de «libérer» l'homme qui venait d'être interpellé.
Toujours menotté, il est parvenu à s'enfuir, sous la protection de ses «amis».
Sans que les fonctionnaires n'aient fait usage de leurs armes, le petit groupe s'est envolé dans le quartier.
Malgré leurs recherches dans le secteur, les policiers ne sont pas parvenus à le retrouver.
Il devait notamment se débarrasser des menottes qui l'entravaient.

Conditions d'intervention «difficiles»

Hier soir, le jeune homme était toujours dans la nature mais était activement recherché.
 Cette affaire a suscité l'émoi des policiers.
Didier Martinez, secrétaire régional Unité SGP FO, a «dénoncé les difficiles conditions d'intervention des policiers de voie publique, de plus en plus régulièrement pris à partie, agressés et malmenés à l'occasion de l'exercice de leur mission, s'agissant d'interpeller les auteurs de crimes et délits».

Selon lui, «une nouvelle fois, l'absence de signal fort dissuasif et d'une réelle politique significative de fermeté à l'égard des délinquants caractérise ces offensives déplorables qui réduisent à néant le travail et les efforts de la Police Nationale.»

Cette affaire intervient alors que, de leur côté, les policiers municipaux toulousains tirent le signal d'alarme du fait d'agressions répétées à leur encontre (lire par ailleurs).
 

2 commentaires:

  1. Pourquoi pas leur autoriser l'usage de leurs armes ??? !!!

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    1. Anonyme ; attention à ne pas ouvrir la boîte des Pandores !
      D’après le discours « marxiste culturel » ou politiquement correct actuel, le fait de posséder une arme à feu face à un opposant qui n'en a pas crée de fait une « inégalité »: la personne armée peut ainsi dominer l'autre et potentiellement le tuer sans que ce dernier puisse se défendre.
      Le fait de posséder une arme à feu et d'avoir légalement le droit de s'en servir ajoute une inégalité supplémentaire: les personnes en présence ne sont visiblement pas en situation d'égalité. Le « sociologue » marxiste culturel Max Weber parlait même du monopole de la violence légitime.
      Il faut mentionner une dernière « inégalité » criante: la parole du détenteur de l'arme à feu, l'agent de la paix (sic) en tant que membre d'un corps policier et d'une institution étatique, tend à valoir davantage que celle des citoyens ordinaires, que ce soit devant les tribunaux ou dans l'espace public.
      Alors que faut il faire ? Définir les conditions d’utilisation des armes lors d’une interpellation, serait d’autant plus curieux, qu'en flagrant délit, le policier ne possède aucun pouvoir particulier. Il agit comme pourrait le faire tout citoyen, dans le cadre de l’art. 73 du CPP.
      Compte tenu de la situation actuelle de quasi guerre civile devant des populations de plus en plus difficiles à « gérer » il conviendrait de réfléchir d’urgence à l’utilisation des armes dites à létalité réduite, celles que l’on classe dans la catégorie des moyens intermédiaires de défense. Comme par exemple les Flash Ball, arme dissuasive, presque de contact, et le lanceur de balles suisse à visée électronique actuellement en dotation, il y a tout un monde. Et il ne serait pas bête d’adapter leur utilisation aux missions.

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