Translate

dimanche 28 septembre 2014

Terrorisme islamiste : l’Occident est irresponsable et amnésique


caucase-muzz


Le 28 septembre 2014


  
Chaque fois que l’Occident est intervenu dans un conflit en Afrique ou au Moyen-Orient, l’islam radical en est sorti gagnant.

La photo omniprésente d’un être humain égorgé puis décapité avec un couteau de boucher, à la une de toute la presse occidentale, est devenue subitement l’ultime symbole de la barbarie islamiste.
Soit, mais sommes-nous à ce point devenus amnésiques ?
Au tournant du siècle dernier, au cœur d’une grande nation chrétienne d’Europe, le terrorisme musulman s’était déjà manifesté avec la pire des brutalités.
 Attentats à la bombe, prises d’otages et assassinats de masse, hommes et femmes égorgés par dizaines, soldats décapités.
La répression fut impitoyable, aussi impitoyable que celle que nous appelons de nos vœux aujourd’hui contre le Daech.
 Cette nation, c’était la Russie, ces terroristes étaient tchétchènes et pourtant l’Occident prit parti pour ces derniers.
À la même époque, dans une autre vieille nation d’Europe, une autre guerre opposa chrétiens et « pauvres » musulmans.
 Or, ces musulmans, que faisaient-ils ?
Couverts par leurs chefs, discrètement ils s’adonnaient à un monstrueux trafic d’organes prélevés sur leurs prisonniers.
 Là aussi, l’Occident avait choisi de soutenir le camp de la barbarie, un soutien total et décisif.
 Je parle, bien sûr, de la Serbie et du Kosovo.

En décembre 2012, le New York Times fit état d’un dossier complet mettant en cause le régime qatari dans le financement du groupe terroriste Jabhat al-Nosra, la deuxième organisation rebelle la plus importante après l’Armée syrienne libre, tandis que le quotidien espagnol El Mundo, à la même époque, rapportait que la Qatar Foundation – si chère à monsieur Nicolas Sarkozy – finançait les activités de l’imam Youssef al-Qaradâwî, connu pour ses positions extrémistes sur des sujets aussi divers que le terrorisme, la place de la femme dans la société et les juifs.
En janvier 2013, Sadou Diallo, maire de la ville de Gao au Mali, déclarait à France 24 : « Le gouvernement français sait parfaitement qui soutient ces terroristes ; le Qatar, par exemple, qui continue à envoyer par avion du matériel sous couvert d’aide humanitaire… »
Enfin, en juin 2013, au plus fort d’une incroyable campagne de propagande contre le régime de Bachar el-Assad, le père François Murad, 49 ans, fut décapité par des rebelles syriens appartenant au groupe islamiste Jabhat al-Nosra (encore), cette même armée rebelle à qui l’Occident prêtait main forte en lui livrant discrètement des armes.
Petit détail significatif : exceptionnellement, la vidéo postée par les terroristes fut censurée par tous les médias occidentaux.

Alors oui, il faut le dire haut et fort, quant au terrorisme islamique, l’indignation de l’Occident a toujours été à géométrie variable et pire encore.
 Depuis les grottes de Tora Bora, lorsqu’il s’agissait de mettre dehors les Soviétiques, jusqu’à ce jour funeste qui vit périr atrocement notre compatriote, avec en point d’orgue l’abominable seconde guerre d’Irak et cette félonie que fut l’intervention en Libye, chaque fois que l’Occident est intervenu dans un conflit en Afrique ou au Moyen-Orient, l’islam radical en est sorti gagnant aux dépens de l’islam modéré ou laïc.

La barbarie en col blanc, celle qui tue sans se salir les mains, planifiée froidement dans les couloirs de la Maison-Blanche, qui s’affiche au grand jour sous les oripeaux de la civilisation et de « l’humanitaire » comme de l’argent sale blanchi sur une table de casino, glorifiée avec arrogance sur nos plateaux de télévision par des intellectuels de pacotille poudrés comme des marquis, c’est cette barbarie-là qui devrait nous révolter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.