Dès le lendemain de l’assassinat d’Hervé Goudel, la classe politico-journalistique n’a pas manqué de s’inquiéter des risques d’amalgame entre les djihadistes affiliés à l’EI et les musulmans français.
Outre les grands prêtres de la bien-pensance, nos maîtres ont envoyé sur le front médiatique l’iman Chalghoumi, sympathique recteur de la mosquée de Drancy, et l’incontournable Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Pour donner crédit aux lassantes imprécations de la religion bobo, ils ont aussi veillé à relayer l’initiative incontestablement courageuse de ces musulmans qui diffusent sur la Toile une photo d’eux même accompagné du slogan « Not in my name », histoire de se désolidariser clairement des crimes djihadistes.
À en juger par la tonalité des réactions des lecteurs ou des réactions de comptoir, il semble que le message ait désormais du mal à passer.
Pourquoi, alors que le Français lambda continue à saluer amicalement son voisin musulman sur le pas de sa porte ou à la sortie de l’école des petits, pourquoi ne supporte-t-il plus ce mantra du padamalgame ?
La première réponse tient à l’attitude de nombreux musulmans français.
Peut-on croire, en effet, à la représentativité du très spirituel imam Chalghoumi alors qu’à chacune de ses interventions publiques fleurissent des tweets le qualifiant de traître à l’islam et d’imam des juifs ?
Peut-on croire à la sincérité de Dalil Boubakeur, alors que celui-ci demandait simplement à ses coreligionnaires – au lendemain des violentes manifestations pro-palestiniennes du mois de juillet – de faire preuve de patience ?
De patience en attendant quoi ?
Peut-on croire à l’utilité de la campagne « Not in my name » alors même que les modérés sont toujours réduits à l’impuissance en temps de guerre, et que les djihadistes ne tuent pas au nom des autres musulmans mais au nom d’Allah dont ils croient mieux que quiconque avoir discerné la volonté ?
Peut-on croire, enfin, à la bienveillance de la totalité des musulmans de France lorsque nombre d’entre eux (et elles) traduisent par leurs choix vestimentaires ou leur attitude agressive un projet colonisateur ?
Car où passe la barrière entre un immigré et un colon, si ce n’est au niveau de sa volonté de se fondre ou non dans les codes de son pays d’accueil ?
Reconnaissons, cependant, à leur décharge que, lorsque la classe dirigeante laisse croire que le sommet de la culture française consiste à se pâmer devant des œuvres ou des groupuscules blasphématoires ou encore à se promener les fesses à l’air sur les chars de la Gay Pride, elle n’encourage guère les nouveaux venus au respect de leur nouvelle patrie.
Si le « Pas d’amalgame » est devenu inaudible, c’est donc aussi à cause de l’attitude de la classe dirigeante.
Chacun sent bien, en effet, que ce discours ne relève pas d’une volonté d’éviter les tensions ethnico-religieuses dès lors que toute la politique nationale et internationale de la France semble au contraire rechercher à les provoquer, et qu’il ne relève pas non plus d’une analyse raisonnable de la situation, mais simplement de l’incantation antiraciste pavlovienne.
Les grands prêtres et les grandes prêtresses rabâchent leurs prières en espérant que cela sauvera leur pouvoir et les sauvera de la vindicte populaire.
La véritable manière d’éviter les amalgames, ce serait donc que chaque Français continue de converser amicalement avec son voisin ou collègue musulman-spirituel tout en ne ratant aucune occasion de dire avec la plus belle des franchises aux musulmans-politiques (les barbus sans moustaches notamment) et aux politiques ou journalistes français ce qu’ils pensent d’eux.
Pour donner crédit aux lassantes imprécations de la religion bobo, ils ont aussi veillé à relayer l’initiative incontestablement courageuse de ces musulmans qui diffusent sur la Toile une photo d’eux même accompagné du slogan « Not in my name », histoire de se désolidariser clairement des crimes djihadistes.
À en juger par la tonalité des réactions des lecteurs ou des réactions de comptoir, il semble que le message ait désormais du mal à passer.
Pourquoi, alors que le Français lambda continue à saluer amicalement son voisin musulman sur le pas de sa porte ou à la sortie de l’école des petits, pourquoi ne supporte-t-il plus ce mantra du padamalgame ?
La première réponse tient à l’attitude de nombreux musulmans français.
Peut-on croire, en effet, à la représentativité du très spirituel imam Chalghoumi alors qu’à chacune de ses interventions publiques fleurissent des tweets le qualifiant de traître à l’islam et d’imam des juifs ?
Peut-on croire à la sincérité de Dalil Boubakeur, alors que celui-ci demandait simplement à ses coreligionnaires – au lendemain des violentes manifestations pro-palestiniennes du mois de juillet – de faire preuve de patience ?
De patience en attendant quoi ?
Peut-on croire à l’utilité de la campagne « Not in my name » alors même que les modérés sont toujours réduits à l’impuissance en temps de guerre, et que les djihadistes ne tuent pas au nom des autres musulmans mais au nom d’Allah dont ils croient mieux que quiconque avoir discerné la volonté ?
Peut-on croire, enfin, à la bienveillance de la totalité des musulmans de France lorsque nombre d’entre eux (et elles) traduisent par leurs choix vestimentaires ou leur attitude agressive un projet colonisateur ?
Car où passe la barrière entre un immigré et un colon, si ce n’est au niveau de sa volonté de se fondre ou non dans les codes de son pays d’accueil ?
Reconnaissons, cependant, à leur décharge que, lorsque la classe dirigeante laisse croire que le sommet de la culture française consiste à se pâmer devant des œuvres ou des groupuscules blasphématoires ou encore à se promener les fesses à l’air sur les chars de la Gay Pride, elle n’encourage guère les nouveaux venus au respect de leur nouvelle patrie.
Si le « Pas d’amalgame » est devenu inaudible, c’est donc aussi à cause de l’attitude de la classe dirigeante.
Chacun sent bien, en effet, que ce discours ne relève pas d’une volonté d’éviter les tensions ethnico-religieuses dès lors que toute la politique nationale et internationale de la France semble au contraire rechercher à les provoquer, et qu’il ne relève pas non plus d’une analyse raisonnable de la situation, mais simplement de l’incantation antiraciste pavlovienne.
Les grands prêtres et les grandes prêtresses rabâchent leurs prières en espérant que cela sauvera leur pouvoir et les sauvera de la vindicte populaire.
La véritable manière d’éviter les amalgames, ce serait donc que chaque Français continue de converser amicalement avec son voisin ou collègue musulman-spirituel tout en ne ratant aucune occasion de dire avec la plus belle des franchises aux musulmans-politiques (les barbus sans moustaches notamment) et aux politiques ou journalistes français ce qu’ils pensent d’eux.
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