Un collectif de "musulmans de France" s'est fendu d'un appel le 25 septembre, déniant notamment "à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l'islam et de s'exprimer en son nom".
Au moment où les Américains semblent élargir leur champ d’action contre les djihadistes au domaine psychologique en leur destinant des messages via Facebook, Twitter et Instagram (“You were bombed by a woman, have a nice day!” – un musulman tué par une femme perd sa place en compagnie des 72 vierges au paradis – ou encore « météo d’aujourd’hui pour l’EI : 1.000 degrés Celsius et nuageux »), un collectif de « musulmans de France » s’est fendu d’un appel le 25 septembre, déniant notamment « à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l’islam et de s’exprimer en son nom ».
Bien ! C’est un début.
Les membres du collectif réclament encore comme un honneur d’être considérés, eux aussi, comme de « sales Français ».
Chers amis musulmans, prenez place.
Je vous présente Sophie, prof débutante.
« Sale Française, sale pute ! » : c’est bien à elle que s’adressent ces insultes, proférées à la sortie du collège par des amis de deux jeunes exclus définitivement la veille lors d’un conseil de discipline : juste un petit exemple parmi des milliers (Le Point, 11 décembre 2013).
Amis musulmans, dommage que vous vous manifestiez si tardivement, car des milliers de vos compatriotes subissent depuis des décennies cette insulte de la part de « chances pour la France », dont un certain nombre se trouvent être vos propres enfants…
Ah, on ne vous l’avait pas dit ?
Bon, il n’est jamais trop tard : bienvenue au club donc, amis musulmans sales Français.
Si je veux chipoter sur la sémantique et dresser un bilan de la terminologie, je lis : « Français de France de confession musulmane » ou « musulmans de France » mais nulle part « musulmans français ».
Cela aurait-il un rapport avec cette étrange phrase de votre communiqué où vous vous proposez de « sauvegarder les traditions et les cultures qui constituent chaque citoyen français dans la diversité de ses origines » ?
Son Altesse le roi du Maroc Hassan II, répondant en 1993 à Anne Sinclair sur la question de l’intégration, affirmait : « Ce seront de mauvais Français
[...] je vous décourage, en ce qui concerne les miens, les Marocains, d’essayer des détournements de nationalité car ils ne seront jamais 100 % français, ça, je peux vous l’assurer » [...].
À moins qu’un jour la France, à l’instar du Maroc, ne devienne « terre d’islam » ?
L’obstacle à ce grand jour constituant évidemment la grave question de l’islamophobie.
Comme je vous comprends !
Des Femen à poil insultent vos « frères chrétiens » sur leur lieu de culte en plein jour à Notre-Dame, et elles sont acquittées !
Les mêmes Femen (en compagnie de Caroline Fourest) attaquent un cortège de vos « frères chrétiens » lors de la Manif pour tous et, dans le fourgon qui les amène au poste, elles reçoivent un appel sur le portable de Caroline Fourest au cours duquel Manuel Valls vient aux nouvelles : « Vous êtes arrêtées ? J’appelle le préfet et je me renseigne ».
Puis Caroline Fourest reçoit un SMS de François Hollande, qui « s’inquiète de l’agression et me soutient » [...] (Caroline Fourest, citée dans Valeurs actuelles, 18 septembre 2014).
Vous devez vous demander, amis musulmans : à quand notre tour ?
Rassurez-vous, continuez simplement à voter socialiste : ils se chargent déjà à merveille de l’islamophobie, tout en réglant leur compte à vos « frères » catholiques.
Enfin, et pour conclure, vous lancez votre appel « précisément au nom de cette religion de paix et du véritable islam ».
Il se trouve, seulement, que le « véritable islam » interdit formellement… d’en sortir.
À moins que votre collectif de « sales Français » ne démente publiquement, évidemment : auquel cas, soyez les bienvenus en démocratie.
En attendant ce beau jour, « quand j’ai dit la vérité, mon mari a promis de me tuer », témoigne Nadia, dans un excellent article de Famille chrétienne (n° 1915) consacré aux « convertis de l’islam ».
Bien ! C’est un début.
Les membres du collectif réclament encore comme un honneur d’être considérés, eux aussi, comme de « sales Français ».
Chers amis musulmans, prenez place.
Je vous présente Sophie, prof débutante.
« Sale Française, sale pute ! » : c’est bien à elle que s’adressent ces insultes, proférées à la sortie du collège par des amis de deux jeunes exclus définitivement la veille lors d’un conseil de discipline : juste un petit exemple parmi des milliers (Le Point, 11 décembre 2013).
Amis musulmans, dommage que vous vous manifestiez si tardivement, car des milliers de vos compatriotes subissent depuis des décennies cette insulte de la part de « chances pour la France », dont un certain nombre se trouvent être vos propres enfants…
Ah, on ne vous l’avait pas dit ?
Bon, il n’est jamais trop tard : bienvenue au club donc, amis musulmans sales Français.
Si je veux chipoter sur la sémantique et dresser un bilan de la terminologie, je lis : « Français de France de confession musulmane » ou « musulmans de France » mais nulle part « musulmans français ».
Cela aurait-il un rapport avec cette étrange phrase de votre communiqué où vous vous proposez de « sauvegarder les traditions et les cultures qui constituent chaque citoyen français dans la diversité de ses origines » ?
Son Altesse le roi du Maroc Hassan II, répondant en 1993 à Anne Sinclair sur la question de l’intégration, affirmait : « Ce seront de mauvais Français
[...] je vous décourage, en ce qui concerne les miens, les Marocains, d’essayer des détournements de nationalité car ils ne seront jamais 100 % français, ça, je peux vous l’assurer » [...].
À moins qu’un jour la France, à l’instar du Maroc, ne devienne « terre d’islam » ?
L’obstacle à ce grand jour constituant évidemment la grave question de l’islamophobie.
Comme je vous comprends !
Des Femen à poil insultent vos « frères chrétiens » sur leur lieu de culte en plein jour à Notre-Dame, et elles sont acquittées !
Les mêmes Femen (en compagnie de Caroline Fourest) attaquent un cortège de vos « frères chrétiens » lors de la Manif pour tous et, dans le fourgon qui les amène au poste, elles reçoivent un appel sur le portable de Caroline Fourest au cours duquel Manuel Valls vient aux nouvelles : « Vous êtes arrêtées ? J’appelle le préfet et je me renseigne ».
Puis Caroline Fourest reçoit un SMS de François Hollande, qui « s’inquiète de l’agression et me soutient » [...] (Caroline Fourest, citée dans Valeurs actuelles, 18 septembre 2014).
Vous devez vous demander, amis musulmans : à quand notre tour ?
Rassurez-vous, continuez simplement à voter socialiste : ils se chargent déjà à merveille de l’islamophobie, tout en réglant leur compte à vos « frères » catholiques.
Enfin, et pour conclure, vous lancez votre appel « précisément au nom de cette religion de paix et du véritable islam ».
Il se trouve, seulement, que le « véritable islam » interdit formellement… d’en sortir.
À moins que votre collectif de « sales Français » ne démente publiquement, évidemment : auquel cas, soyez les bienvenus en démocratie.
En attendant ce beau jour, « quand j’ai dit la vérité, mon mari a promis de me tuer », témoigne Nadia, dans un excellent article de Famille chrétienne (n° 1915) consacré aux « convertis de l’islam ».
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