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dimanche 7 septembre 2014

Le chauffeur d'Emmanuel Macron privé de permis de conduire.

Info le Parisien St.S. | Publié le 07.09.2014, 06h48


Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron quitte le Palais de l'Elysée le 1er septembre 2014.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron quitte le Palais de l'Elysée le 1er septembre 2014. | AFP/Alain Jocard

Une infraction au Code de la route agite les rangs du service des chauffeurs du nouveau ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.

 Un des membres du service des chauffeurs de Bercy, en charge de véhiculer le ministre lors de ces déplacements, s'est vu retirer, en début de semaine, son permis après un sévère excès de vitesse...

Ce dernier avait été appelé à la rescousse, mardi matin -- alors qu'Emmanuel Macron effectuait sa première visite ministérielle dans la Manche --, pour pallier l'indisponibilité d'un de ses collègues qui venait d'avoir un accident.
Il a été contrôlé à plus de 200 km/h sur l'autoroute alors qu'il roulait en direction de Saint-Lô... Le conducteur zélé est donc reparti à pied, tandis que le ministre a regagné la capitale dans une voiture de la préfecture...

Ses collègues réclament l'intervention du ministre

Mais « l'affaire » s'est quelque peu envenimée lorsque les collègues du chauffeur pris par la patrouille ont appris sa mésaventure.
Selon nos informations, plusieurs d'entre eux seraient montés au créneau afin de demander une intervention du ministre pour mettre un terme à la procédure de suspension de permis.
Et la réponse n'a pas tardé : refus catégorique !
« Ce chauffeur est un justiciable comme un autre et les consignes sont extrêmement claires : le Code la route doit être respecté, rappelle-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron. En revanche, il ne s'agit pas d'accabler cette personne qui n'a fait, finalement, qu'obéir aux ordres. Par ailleurs, son est garanti et il bénéficiera de la protection fonctionnelle pour pouvoir avoir les services d'un si nécessaire. »


Et cet excès de vitesse a révélé « deux dysfonctionnements », selon la même source.
 « Avant que ce chauffeur ne puisse partir de , il a fallu attendre quarante minutes, précise-t-on dans l'entourage du ministre.
 Et avec ce retard, personne n'a pris conscience qu'il ne pouvait donc pas arriver à l'heure à Saint-Lô tout en respectant les limitations de vitesse... »
 Toujours selon nos informations, un audit a été demandé sur le fonctionnement du service de régulation des chauffeurs, qui dépend du secrétariat général du ministère.

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