Avec près de 90 en Grande-Bretagne, la France a du retard à rattraper.
En dépit de l’absence du passage d’une commission de sécurité – relevée par le maire de La Chapelle-Saint-Mesmin – rendue obligatoire pour toute ouverture d’établissement accueillant du public, vient de s’ouvrir la première école privée musulmane hors contrat dans le Loiret.
En outre, également à cette rentrée, l’école Amana devient la première école musulmane du Languedoc-Roussillon.
Trente écoles musulmanes ont déjà vu le jour en France, un chiffre qui atteste de l’ampleur du retard que les musulmans ont à rattraper, en comparaison des 8.485 écoles catholiques et 282 juives, lit-on sur le site AlKanz.org.
Et si la majorité des 30 établissements musulmans privés sont agréés et donc reconnus par l’Académie, deux seulement sont sous contrat avec l’État, les écoles privées catholiques et juives l’étant pour 90 % d’entre elles ; statut que le président de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (la FNEM, créée en mars 2014) va s’efforcer d’obtenir en vue de hausser la formation des professeurs.
L’avantage accordé aux écoles non musulmanes – une enveloppe annuelle de 7 milliards d’euros – est ainsi clairement souligné et dénoncé comme une injustice par le site al-kanz.org.
En effet, c’est au bout de cinq ans d’existence que les écoles privées peuvent prétendre à un contrat d’association avec l’État, un atout précieux, selon Makhlouf Mamèche, de la FNEM, le directeur adjoint du lycée Averroès, à Lille.
Mais que veulent trouver les familles musulmanes dans ces établissements musulmans ?
Leur petite touche : l’enseignement de l’arabe, de la religion, et l’autorisation du port du voile.
Rien que du bien vivre ensemble, en somme.
Alors, quand Alain Juppé nous parle de l’islam « grande religion » qui ne poserait pas de problèmes aux Français « dans la mesure où elle accepte les règles du jeu démocratique », c’est une blague ?
Ou un pied de nez à nos principes républicains et laïques ?
Il faut dire qu’en dehors de l’aspect pécuniaire, seuls le baccalauréat, un extrait de casier judiciaire, le plan des locaux et une déclaration à la préfecture suffisent pour ouvrir une école hors contrat. L’argent, donc, le nerf de la guerre, ne semble pas poser de problèmes insurmontables puisque une vingtaine d’établissements sont actuellement en projet.
À raison d’une mosquée sortant de terre par semaine (sur les quelque 2.300 existantes, chiffre que Dalil Boukakeur, en 2010, souhaitait voir doubler), la finance islamique engagée par Christine Lagarde parce qu’« elle présente bien des avantages en ce qu’elle condamne la spéculation et le hasard », la multiplication des écoles musulmanes dont la logique proportionnelle, selon le site précité, devrait atteindre 720, il n’y a pas à dire : l’islam peut s’épanouir en France. Et ce n’est pas dû au hasard.
À quand des tribunaux islamiques ?
Avec près de 90 en Grande-Bretagne, la France a du retard à rattraper.
En outre, également à cette rentrée, l’école Amana devient la première école musulmane du Languedoc-Roussillon.
Trente écoles musulmanes ont déjà vu le jour en France, un chiffre qui atteste de l’ampleur du retard que les musulmans ont à rattraper, en comparaison des 8.485 écoles catholiques et 282 juives, lit-on sur le site AlKanz.org.
Et si la majorité des 30 établissements musulmans privés sont agréés et donc reconnus par l’Académie, deux seulement sont sous contrat avec l’État, les écoles privées catholiques et juives l’étant pour 90 % d’entre elles ; statut que le président de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (la FNEM, créée en mars 2014) va s’efforcer d’obtenir en vue de hausser la formation des professeurs.
L’avantage accordé aux écoles non musulmanes – une enveloppe annuelle de 7 milliards d’euros – est ainsi clairement souligné et dénoncé comme une injustice par le site al-kanz.org.
En effet, c’est au bout de cinq ans d’existence que les écoles privées peuvent prétendre à un contrat d’association avec l’État, un atout précieux, selon Makhlouf Mamèche, de la FNEM, le directeur adjoint du lycée Averroès, à Lille.
Mais que veulent trouver les familles musulmanes dans ces établissements musulmans ?
Leur petite touche : l’enseignement de l’arabe, de la religion, et l’autorisation du port du voile.
Rien que du bien vivre ensemble, en somme.
Alors, quand Alain Juppé nous parle de l’islam « grande religion » qui ne poserait pas de problèmes aux Français « dans la mesure où elle accepte les règles du jeu démocratique », c’est une blague ?
Ou un pied de nez à nos principes républicains et laïques ?
Il faut dire qu’en dehors de l’aspect pécuniaire, seuls le baccalauréat, un extrait de casier judiciaire, le plan des locaux et une déclaration à la préfecture suffisent pour ouvrir une école hors contrat. L’argent, donc, le nerf de la guerre, ne semble pas poser de problèmes insurmontables puisque une vingtaine d’établissements sont actuellement en projet.
À raison d’une mosquée sortant de terre par semaine (sur les quelque 2.300 existantes, chiffre que Dalil Boukakeur, en 2010, souhaitait voir doubler), la finance islamique engagée par Christine Lagarde parce qu’« elle présente bien des avantages en ce qu’elle condamne la spéculation et le hasard », la multiplication des écoles musulmanes dont la logique proportionnelle, selon le site précité, devrait atteindre 720, il n’y a pas à dire : l’islam peut s’épanouir en France. Et ce n’est pas dû au hasard.
À quand des tribunaux islamiques ?
Avec près de 90 en Grande-Bretagne, la France a du retard à rattraper.
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