Le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, et la Chancelière Angela Merkel lors d’une conférence de presse en commun
L’Ukraine n’est pas dans l’Union européenne, et dépenser de l’argent des impôts allemands « pour qu’à Kiev des nazis puissent continuer à gouverner [...] transgresse notre constitution », commente l’ex-patron de Thyssen, Dieter Spethmann. [1]
Cet automne n’en est pas un comme les autres.
La guerre est dans l’air [2].
Cet automne me rappelle celui de 1939, que je garde vivement à la mémoire.
J’avais treize ans à l’époque.
Mon père avait prédit la guerre depuis des années, cette guerre qui nous a apporté sept millions de morts, qui a détruit tout le pays et qui nous a réduits à la moitié de notre territoire impérial.
La guerre est dans l’air [2].
Cet automne me rappelle celui de 1939, que je garde vivement à la mémoire.
J’avais treize ans à l’époque.
Mon père avait prédit la guerre depuis des années, cette guerre qui nous a apporté sept millions de morts, qui a détruit tout le pays et qui nous a réduits à la moitié de notre territoire impérial.
C’est pareil maintenant.
Quand Madame Merkel est devenue présidente, elle a d’abord augmenté la TVA à 19 %.
Des millions de petites entreprises « ont passé le Wupper » (c’est-à-dire se sont éteintes ou ont fait faillite, NdT [3]).
Elle nous console aujourd’hui à travers Madame Nahles [4].
Il existe tout de même de plus en plus d’emplois.
Mais ça n’aide qu’en apparence.
Car le pouvoir d’achat de chacun de nous diminue.
C’est pourquoi Schäuble [5], qui a dû avoir honte d’une affaire d’argent en liquide, est devenu notre deuxième consolateur.
Il essaye aujourd’hui de nous faire oublier que nous avons travaillé jusqu’au 8 juillet pour son État, décidément trop longtemps.
Il nous console avec le fait que son État ne fait plus de dettes.
C’est faux aussi.
Car, par sa politique à taux d’intérêt à zéro, l’État épargne au moins 60 milliards d’intérêts par an, mais cet argent se perd dans notre épargne.
Non, on ne peut plus continuer ainsi.
Mais il y a maintenant à nouveau des milliards et des milliards disponibles, pour « aider l’Ukraine ». Pour justifier cela, il n’existe aucun texte d’application du droit, ni aucune raison politique.
L’Ukraine ne fait pas parti de l’Union européenne, et dépenser de l’argent des impôts allemands, pour qu’a Kiev des Nazis puissent continuer à gouverner, transgresse notre constitution.
Quand Madame Merkel est devenue présidente, elle a d’abord augmenté la TVA à 19 %.
Des millions de petites entreprises « ont passé le Wupper » (c’est-à-dire se sont éteintes ou ont fait faillite, NdT [3]).
Elle nous console aujourd’hui à travers Madame Nahles [4].
Il existe tout de même de plus en plus d’emplois.
Mais ça n’aide qu’en apparence.
Car le pouvoir d’achat de chacun de nous diminue.
C’est pourquoi Schäuble [5], qui a dû avoir honte d’une affaire d’argent en liquide, est devenu notre deuxième consolateur.
Il essaye aujourd’hui de nous faire oublier que nous avons travaillé jusqu’au 8 juillet pour son État, décidément trop longtemps.
Il nous console avec le fait que son État ne fait plus de dettes.
C’est faux aussi.
Car, par sa politique à taux d’intérêt à zéro, l’État épargne au moins 60 milliards d’intérêts par an, mais cet argent se perd dans notre épargne.
Non, on ne peut plus continuer ainsi.
Mais il y a maintenant à nouveau des milliards et des milliards disponibles, pour « aider l’Ukraine ». Pour justifier cela, il n’existe aucun texte d’application du droit, ni aucune raison politique.
L’Ukraine ne fait pas parti de l’Union européenne, et dépenser de l’argent des impôts allemands, pour qu’a Kiev des Nazis puissent continuer à gouverner, transgresse notre constitution.
Non, nous devons faire comprendre à Merkel, Gabriel & Co qu’il doivent se dissocier, eux et nous tous, des actions bellicistes des Américains.
Depuis une dizaine d’années, ils attaquent d’autres États.
C’est leur affaire.
Le citoyen moyen des États-Unis n’a plus de vie digne.
L’année dernière, on a consommé pour nos voitures seulement un tiers de l’essence consommée en 1998, tout en payant pour cette essence 14 fois plus.
C’est l’affaire des Américains, si leurs citoyens doivent payer les guerres innombrables de leur gouvernement par des pertes personnelles.
Nous, par contre, ne devons et ne voulons pas intervenir dans de telles escapades.
Nous voulons la paix et surtout pas de guerre avec la Russie [6], qui signifierait certainement la fin de l’Allemagne, puis celle des Allemands.
C’est inexplicable pour moi comment Merkel, Gabriel & Co en sont arrivés là.
C’est l’affaire des Américains, si leurs citoyens doivent payer les guerres innombrables de leur gouvernement par des pertes personnelles.
Nous, par contre, ne devons et ne voulons pas intervenir dans de telles escapades.
Nous voulons la paix et surtout pas de guerre avec la Russie [6], qui signifierait certainement la fin de l’Allemagne, puis celle des Allemands.
C’est inexplicable pour moi comment Merkel, Gabriel & Co en sont arrivés là.
Dieter Spethmann
Traduit par Jefke pour vineyardsaker.fr, revu par Patrick
Notes (d’origine et de traduction)
[1] Dieter Spethmann, née le 27 mars 1926 à Essen, est l’ancien patron de Thyssen AG. Il a modernisé cette entreprise et a découvert la technique Trans-rapid dans l’ancienne usine traditionelle Henschel à Kassel, qui avait été reprise par Thyssen. Spethmann travaille aujourd’hui comme avocat à Düsseldorf. (wikipedia, allemand)
[2] “Gauck ruft zu den Waffen” (geolitico.de, allemand, 02-09-2014)
[3] Was heißt denn, « über die Wupper gehen »? (fragdienachbarn.org, allemand)
[4] Andrea Maria Nahles, née le 20 juin 1970 à Mendig, est une femme politique allemande, membre du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). Elle est secrétaire générale du SPD depuis le 13 novembre 2009 et ministre fédérale du Travail depuis le 17 décembre 2013. (wikipedia, français)
[5] Wolfgang Schäuble, né le 18 septembre 1942 à Fribourg-en-Brisgau, est un homme politique allemand membre de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU). Il a été directeur de la chancellerie fédérale, puis ministre fédéral de l’Intérieur d’Allemagne sous Helmut Kohl, avant de présider le groupe CDU/CSU au Bundestag durant les années 1990, puis la CDU de 1998 à 2000. Dauphin désigné de Kohl, sa défaite aux élections de 1998 et sa démission de la présidence du parti en 2000, suite au « scandale des caisses noires », lui ont barré la route de la présidence fédérale, qu’il convoitait. Il a ensuite retrouvé le ministère fédéral de l’Intérieur lors de la grande coalition d’Angela Merkel, entre 2005 et 2009, et est actuellement ministre fédéral des Finances. (wikipedia, français).
[6] Die Gefahr eines großen Krieges (geolitico.de, allemand, 13-08-2014)
Source : Ex-Thyssen-Chef warnt vor Krieg (Geo Litico, allemand, 15/9/2014)
Pour approfondir
- Thyssen et Krupp en Allemagne (wikipedia, français)
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