par | 11 Juin 2025 |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Notre Professeur Trouposol a de grandes ambitions.
Il veut mettre la Russie à genoux.
Il veut protéger à lui tout seul l’Ukraine.
Il veut même déployer des troupes au sol, d’où son petit surnom aimable de Professeur Trouposol en référence au professeur Tournesol de Tintin nettement plus sympathique que notre triste Sire du palais et Mozart de la finance d’un pays qu’il ruine consciencieusement depuis 7 ans.
Mais Macron ne se trompe pas. Jamais. C’est la réalité qui a tort. Toujours.
Pourtant même Challenges le dit.
« Il n’y a plus un kopeck en caisse » : pourquoi les commandes du ministère des Armées sont à l’arrêt titre le magazine Challenges (source ici) qui n’est pas franchement un journal complotiste et encore moins pro-russe!
« Etranglé par Bercy, le ministère des Armées ne passe quasiment plus de commandes aux industriels depuis le début de l’année. Entre gels de crédits et opérations non remboursées, la situation apparaît de plus en plus périlleuse. »
« Dans la défense comme ailleurs, il y a les grands discours et il y a la réalité. Quelques semaines à peine après les promesses de hausse massives du budget militaire, Emmanuel Macron évoquant 3,5 % de PIB contre 2 % actuellement, et Sébastien Lecornu un budget de 90-100 milliards au lieu des 50 milliards actuels, les industriels français de la défense se réveillent avec une sacrée gueule de bois. Depuis le début de l’année, aucune ou presque des commandes majeures prévues en 2025 n’a été officiellement signée par la Direction générale de l’armement (DGA).
Le budget 2025 prévoit pourtant des commandes importantes : lancement de la réalisation du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) ; commandes de missiles Mistral, Aster, Scalp, Mica, Akeron MP, Meteor ; commande d’une frégate de défense et d’intervention (FDI). Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu avaient aussi évoqué une commande de Rafale pour l’armée de l’air et la marine, le chiffre de 30 avions étant évoqué ».
D’ailleurs cela n’est pas sans rappeler les gendarmes incapables de payer les loyers des casernes !
A propos de lutter contre les Russes, il n’y a plus un kopeck en caisse pour gagner la guerre, car une guerre cela coûte cher.
Bomber le torse c’est une chose.
Avoir les moyens d’aller à la castagne c’est autre chose.
Pour faire la guerre il faut une nation, une unité, un patriotisme partagé, il faut une adhésion, avoir une envie partagée de protéger quelque chose de plus grand que soi, il faut donc une immense motivation, et enfin il faut des moyens.
Nous n’avons objectivement rien de cela et je le dis depuis des mois.
Il nous reste nos dettes.
Il nous reste nos impuissances.
Il nous reste la chienlit qui sévit en masse dans ce pays où Macron, notre petit père des peuples, veut aller faire la guerre à l’ogre russe alors qu’il n’est pas capable de faire la guerre aux vrais délinquants d’ici. Il sait tout juste réprimer la jacquerie des Gilets Jaunes, qui n’étaient rien d’autres que de braves gars pas franchement méchants et surtout très légalistes.
Il nous reste les caisses vides.
Au bout du chemin, c’est la faillite tranquille.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !

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