A quoi bon se focaliser sur la préservation de la planète, s’il y a de moins en moins de Français pour y vivre ?
Emmanuel Macron vient de passer quelques jours à Monaco, pour s’aérer un peu.
Une visite qualifiée d’ « historique » par les médias, au cours de laquelle les deux couples (Albert et Charlène, Emmanuel et Brigitte) ont offert un spectacle digne des magazines people : banquets, smokings, serrage de mains et visites officielles, le peuple en a eu pour son argent. A quelques kilomètres de là, Emmanuel Macron s’est ensuite rendu à Nice, pour un sommet sur les océans. L’occasion pour lui de définir ce qu’il considère comme les vraies priorités : le climat et la nature. Et il enfonce le clou, dans un entretien accordé à la presse régionale : « certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher [faire du lavage de cerveau] sur l’invasion du pays et les derniers faits divers ».
Lavage de cerveau, vraiment ? La destruction de Paris par un peuple qui hait la France, est-ce une hallucination collective ? Benoît, ce petit gars de Dax qui allait fêter ses 18 ans, poignardé pour une casquette, est-ce un simple fait divers ? Les agressions quotidiennes et gratuites de Français par des étrangers, parfois aux cris de « sale Blanc », un acouphène ? L’invasion du pays, avec 100.000 Afghans impossibles à assimiler, avec 500 000 entrées légales par an, avec des migrants que l’on n’a pas le droit de refuser, de la simple propagande de droite ? Cet homme n’a pas de limites. Il ignore ce qu’est la décence.
On « brainwash » sur des faits divers ici ?
— Alice Cordier (@CordierAlice2) June 8, 2025
Non, mais de la même manière qu’on ne veut pas mourir du réchauffement climatique, on ne veut pas mourir de coups de couteaux.
Je réponds à @EmmanuelMacron en me basant sur les chiffres de ses mandats via le travail de @marc_vanguard.… pic.twitter.com/tXUg6R1PUB
On comprend le sous-texte de cette sortie macronesque, qui se compose, comme souvent, d’une formule facile à retenir et d’un propos controversé. Le président a deux objectifs : d’une part, refaire un truc à la Chirac, quand, au sommet de Johannesburg, le président français avait déclaré au sujet du climat « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » ; d’autre part, faire baisser les yeux des gueux, en leur disant que leur remplacement et leur assassinat méthodique sont des illusions d’optique, que ce ne sont pas les vrais sujets. Mais les gueux n’achètent plus. Ils n’y croient plus. Ils ont compris qu’on les prenait pour des cons, et ils commencent à en avoir assez.
Faute de soigner, on casse le thermomètre
Les coupables présumés de ce « brainwashing » sont tout trouvés : il s’agit de la « galaxie des médias Bolloré », comme disent les gauchistes. Ce sont les seuls médias qui disent ce qu’est le réel de notre pays. Peut-être les interdira-t-on, grâce à l’ARCOM, puisque, faute de soigner la France, on se contente de casser son thermomètre. Il est toutefois peu probable que cela suffise. Les noms d’Axelle, Lola, Thomas, Matisse, Benoît, tous ces jeunes Français assassinés par des étrangers, crient plus fort que les éléments de langage présidentiels. Aucun cabinet de conseil ne pourra trouver assez de formules pour faire excuser son laxisme migratoire et son indifférence au grand remplacement.
Il y a bien un océan qui mériterait un sommet à lui seul : l’océan de sang et de larmes que fait couler la politique macronienne. Combien de veuves de chauffeurs de bus, combien de pères et de mères éplorés, combien d’amis inconsolables ? Combien de jeunes filles violées, de garçons poignardés, de maisons et de voitures brûlées ? Est-ce que ce sont vraiment, simplement, les « derniers faits divers » ? A quoi bon se focaliser sur la préservation de la planète s’il y a de moins en moins de Français pour y vivre ? Macron, ne lui en déplaise, n’est pas le président de la planète. Il n’est pas « le maître de la Terre » décrit par Benson dans son roman prophétique, même si ses manipulations lui donnent plus d’une similitude avec l’Antéchrist du roman. Il est, malheureusement pour nous, le maître de la France. Et même ça, c’est trop pour lui.
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