Certains suspects seraient des membres de la mouvance d’extrême gauche
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Ce mardi soir, au moins cinq personnes sont entendues par la police judiciaire de Toulouse.
Ces militants d’extrême gauche auraient agressé des nationalistes ces dernières semaines. Des vérifications sont en cours.
Une vague d’interpellations a eu lieu ce mardi dans le milieu de l’extrême gauche à Toulouse. Au moins cinq personnes sont actuellement placées en garde à vue dans les locaux de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), l’ex PJ. Ces individus sont soupçonnés d’avoir participé de près ou de loin à des violences. L’une des victimes serait un avocat connu pour son engagement à l’extrême droite.
Ces agressions se seraient en effet déroulées dans un contexte particulier. Depuis de semaines, les militants proches de la mouvance d’extrême droite et ceux de l’extrême gauche s’agressent mutuellement sur le territoire français. La tension monte entre les deux camps et la Haute-Garonne n’est visiblement pas épargnée.
Au cours des derniers mois, des ultranationalistes auraient déposé plainte auprès de la police nationale. Ils auraient dénoncé une agression à la terrasse d’un café, des passages à tabac en pleine rue et même une tentative de séquestration.
Des produits stupéfiants en perquisitions
Après plusieurs semaines d’investigations, menées dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Toulouse, les forces de l’ordre ont identifié certains suspects. Des activistes libertaires. Certains appartiendraient à des groupes "black blocs" régulièrement actifs lors des manifestations organisées dans le centre-ville de Toulouse. Depuis leurs arrestations, des perquisitions sont menées dans des logements et des lieux considérés comme leurs QG. Ces opérations ont permis de récupérer une dizaine de kilos de produits stupéfiants.
Ce mardi soir, les interrogatoires sont toujours en cours. Les fonctionnaires de police, soucieux de ne pas être instrumentalisés par ces différents acteurs très politisés, tentent de vérifier les accusations. Ces auditions devraient être prolongées jusqu’à ce mercredi au minimum…
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