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mercredi 24 janvier 2024

Qui a planifié et payé le meurtre de Coluche?


 

MDIALIBRE

 

 Coluche : le spectre d'un crime d'État.

 

 1/ Une dizaine de minutes avant les faits, la Gendarmerie de Grasse empêche toute circulation par un barrage routier sur la route qu’a emprunté Coluche. 

Un barrage, à la sortie de Valbonne, justifié par un "accident" dont personne n'a été témoin - hormis celui qui allait se produire peu après. 

 2/ La dépêche annonçant la mort de Coluche, via l’AFP et Pressedd, est horodatée du 19 juin à 15 h 46. Or sa mort est constatée à 16h30 et relayée à 17h46. 

3/ La version officielle assure que Coluche roulait très vite, "comme un fou", et s'est encastré dans un camion en plein virage parce qu'il n'aurait pas eu le temps de le voir. Libération écrit même : "Le choc a été si violent que le casque a éclaté", alors qu'il ne porte pas son casque. Les dépêches de l'AFP, dépendante alors de l'État avec 4 membres des RG en son sein, reprennent toutes les informations rapportées par la gendarmerie de Grasse, qui invente carrément des témoins ayant soit disant été doublés par Coluche "à une vitesse impressionnante". 

 En réalité, il roulait à 60 km/h, sur une route parfaitement sèche et sans éblouissement. Il a vu, comme ses amis Didier Lavergne et Ludovic Paris qui le suivaient, le camion arriver de loin, en ligne droite, au pas, tout comme le camionneur les as vus. Et c'est le poids lourd qui a coupé brusquement la route, sans mettre son clignotant, au moment précis où Coluche arrivait sous son nez. 

Ce qui est confirmé par une vidéo de France 3, un article de France Soir et du JDD relayant les mêmes témoignages sur les lieux. Mais curieusement non repris par l'AFP. 

 4/ Le camion transportait des gravas de la même Gendarmerie de Grasse vers un pré qui n’avait aucune décharge, les médias allant même jusqu'à parler d'une "livraison anodine dans un camping" qui n'a jamais existé, et qui supposerait de passer sur un petit pont de pierres avec un camion de 38 tonnes, n'ayant rien à faire sur une petite départementale de campagne avec un tel tonnage industriel. Le chauffeur, Albert Ardisson, travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte. 

Après "l'accident", alors qu'il voit un mort sous ses roues, il parait comme irresponsable, totalement détaché, ne s'en préoccupant aucunement. Il sort tout de suite avec sa sacoche et ses papiers pour ne faire que le constat, en laissant son moteur tourner et les gaz d'échappement non loin du corps.

 5/ Une expertise ordonnée par le juge d'instruction Jean-Paul Renard prouve que le chauffeur a menti sur la vitesse de la moto. Mais au procès, 99% des médias sont absents, et les seuls présents reprennent la version totalement incohérente du juge qui dissimule la version contraire des amis de Coluche.

 Un juge franc-maçon lié au milieu de Nice, qui instruira en 1991 l'affaire Omar Raddad, et qui classera sans suite des plaintes de Karim Kamal accusant des magistrats pédophiles. Dont lui-même. 

6/ Un barbouze surnommé "Serge l'Arménien" affirme que sa villa d'Opio a été utilisé comme QG de "l’attentat", avec un dossier retrouvé sur place qui démontre la préparation de l’assassinat. Un inspecteur de la BRB révèle également au journaliste Jean Depussé l'existence d'un "dossier Coluche" consacré à la préparation de l'assassinat "avec un camion". 

 7/ Coluche avait déjà été menacé de mort en 1981 par les services secrets, mais aussi en 1985 avec son retour sur scène. D'autant qu'il était devenu intouchable avec les Restos du coeur, et faisait chanter l'Union européenne comme l'industrie agroalimentaire pour obtenir plus de nourriture dans les Restos. Surtout, il allait parler de Mazarine, et bien d'autres secrets sur le Tout-Paris dans un nouveau spectacle au vitriol qui allait démarrer au Zénith de Paris deux mois après 

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