Ruth Elkrief, née le 1er décembre 1960 à Meknès, au Maroc, est une journaliste vedette à BFMTV. Disposant d'un solide réseau, elle s'est petit à petit fait un nom parmi les pontes du monde médiatique. Voici le portrait de celle qui défend vigoureusement les droits de l’homme en France, et ceux du sionisme en Israël.
Ruth Elkrief a grandi au sein d’une famille juive traditionnelle au Maroc, où l’une de ses figures familiales, Chalom Messas, a occupé le poste prestigieux de grand rabbin du Maroc puis de Jérusalem, elle est aussi cousine du grand rabbin de Paris, David Messas.
« Selon le rabbin Chalom Messas, lorsqu’on lui a demandé s’il était permis de céder des portions de la Terre d’Israël pour parvenir à des accords avec les Arabes, il a répondu qu’il était interdit de permettre à des Goyims (non-juifs) de gouverner, même s’ils sont originaires de la Terre d’Israël. »
Cette immersion dans la tradition a forgé les premières années de la journaliste, marquant ainsi son identité et son attachement à ses racines.
« Elle n’est pas journaliste, mais éditorialiste, c’est à dire qu’elle parle avant tout en son nom, c’est son avis personnel qui perce à travers de longs moments de direct, elle dit exactement ce qu’elle pense, sans cacher ses sympathies. Elle est beaucoup plus proche du pouvoir que du contre-pouvoir que peuvent incarner les journalistes », un collaborateur d’Arrêts sur Images à son sujet, Les Inrocks, 19/02/2017.
Éducation et début de carrière
Après avoir déménagé en France à l’âge de 14 ans, Ruth Elkrief s’installe à Saint-Cloud. Elle entreprend des études à Sciences Po, dont elle sort diplômée en 1981, avant d’intégrer le Centre de Formation des Journalistes français (CFJ). Polyglotte, elle maîtrise l’anglais, l’espagnol, le français, l’hébreu et l’arabe, compétences qui deviendront des atouts majeurs dans sa carrière.
Sa carrière débute avant même l’obtention de son diplôme, avec des contributions au mensuel officiel de la communauté juive de France, L’Arche, et une collaboration étroite avec Radio Shalom. Elle se forme rapidement à la presse écrite en travaillant pour Le Matin de Paris, Le Monde, et Libération.
Un tournant à TF1 et la guerre du Golfe
En 1987, Ruth Elkrief est recrutée par TF1, marquant le début de sa carrière télévisuelle. En 1990, elle devient correspondante à Washington DC pendant la guerre du Golfe. Sa présence quasi-quotidienne à l’antenne la fait connaître du grand public, et elle confie dans Le Figaro en 1991 les défis et la satisfaction qu’elle a ressentis pendant cette période intense.
Évolution et engagement télévisuel
De retour en France, elle présente ses premiers journaux télévisés sur TF1 pendant la guerre du Golfe. Elle épouse Claude Czechowski, homme d’affaires, avec qui elle aura deux filles. En 1994, elle participe au lancement de LCI et présente le Grand Journal aux côtés de David Pujadas. Son passage à TF1 est également marqué par le lancement de l’émission « 19 heures dimanche », suivi par « Sept à Huit » en 2000, aux côtés de Laurence Ferrari et Thomas Sotto.
BFM TV, un chapitre incontournable
En 2005, Ruth Elkrief participe au lancement de BFM TV, la première chaîne du groupe NextRadioTV, présidé par Alain Weill. Elle devient la pionnière de cette chaîne d’information en continu, couvrant plusieurs élections présidentielles et animant des débats politiques. Son implication lui vaudra la nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur en juin 2008.
Engagement, féminisme et positions politiques
Ruth Elkrief se définit comme républicaine et féministe, se distingue par son attachement à la République et à ses rituels. Elle s’est illustrée par sa participation active lors de débats politiques, notamment pendant les élections présidentielles de 2007 et 2017.
La journaliste et le débat sur la sphère Pénélope Fillon
Ruth Elkrief s’est fait remarquer lors du dévoilement de l’affaire Pénélope Fillon par Le Canard Enchaîné. Elle a pris la défense de Pénélope, suscitant des critiques pour ses questions considérées comme tranchantes envers Louis-Marie Horeau, directeur du Canard Enchaîné.
Vie Personnelle et Implications Financières
Ruth Elkrief, résidant dans le 6e arrondissement de Paris, le quartier le plus huppé de la capitale, n’est pas seulement une journaliste de renom. Son salaire, à quinze mille euros mensuels, est complété par des prestations promotionnelles, offrant aux entreprises la possibilité de louer son image à des fins publicitaires. Un aspect financier qui souligne son influence dans le monde médiatique.
Retrouvez son portrait dans : https://faitsetdocuments.com/
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