C’est l’histoire de Jacques, 80 ans et qui avec une retraite de 905 euros doit retourner travailler pour boucler ses fins de mois parce qu’il n’y arrive plus.
Cela faisait 15 ans que sa vie professionnelle était terminée.
D’après le Parisien qui dévoile son cas, Jacques, vit à Corbeil-Essones au sud de Paris.
Il a travaillé à partir de ses 14 ans et jusqu’à ses 65 ans, dans le BTP, lui donnant accès à 905 euros d’indemnité retraite par mois.
Jacques le dit. Il y a 5 ans il s’en sortait encore mais aujourd’hui faire face à l’inflation et l’augmentation des prix.
💬 «Ma retraite ne me permet plus de vivre dignement»
— Le Parisien (@le_Parisien) May 2, 2023
À 80 ans, Jacques a repris le travail dans un supermarché ➡️ https://t.co/vvi0ZPaOCv pic.twitter.com/FoiNdFTMbU
Il y a plusieurs grandes règles à ne jamais oublier.
1/ Ceux qui dépendent de la dépense publique dans un Etat qui croule sous les dettes sont en situation de sursis financier. Pourvu que ça dure, mais c’est pas gagné !
2/ Quand on est à la retraite, on a le choix de son lieu de vie qui n’est plus lié à son lieu de travail, donc il faut savoir partir là où se loger est le moins cher.
3/ La retraite cela se prépare, et le seul moyen de la préparer, c’est évidemment de mettre de côté et de se préparer des poires pour la soif.
4/ Mieux vaut partir encore un peu plus tard que de devoir reprendre le travail pour mettre à profit ces deux ou trois années supplémentaires pour capitaliser et économiser le plus possible.
5/ L’inflation ruine les gens, et moins on est riche plus l’inflation est dramatique, et l’inflation remonte dans la zone euro, et en France en particulier.
La situation de Jacques est très difficile, et l’accumulation de mauvais choix aboutit toujours à une mauvaise retraite. A titre personnel, il ne lui reste éventuellement que la possibilité de changer de logement, mais même cela risque de ne pas répondre à l’enjeu. Alors à 80 ans il repart au travail et c’est une évidente aberration, car ce n’est pas Jacques qui doit aller travailler, c’est tous ceux qui n’ont pas encore commencé à bosser qu’il faut mettre au travail, et nous en avons quelques millions.
Charles SANNAT
Réponse d'un lecteur
Pierre sur 3 mai 2023 à 7 h 48 min
Cet homme n’a pas fait de mauvais choix. Il a travaillé dur dans
le bâtiment, pour des salaires tournant autour du Smic. Chacun fait en
fonction de ses capacités, des ses possibilités. Il n’y a pas de sots
métiers.
Il s’est donc retrourvé avec une petite retraite, malgré toutes ces
années de labeur difficile. Lui demander de travailler encore plus pour
gagner quelques années de cotisation en plus est du délire, pour un
homme usé par un travail difficile.
Aucune retraite pour une vie d’un tel labeur ne devrait être en dessous du Smic.
De plus, un déménagement coûte cher et je doute qu’il ait pu économiser
avec le salaire qu’il touchait, ou sa maigre retraite. Déménager à cet
âge est très très difficile psychologiquement, après une vie passée dans
un même endroit, ou l’on a ses habitudes rassurantes et ses quelques
amis, voir sa famille, qui ne devrait pas le laisser tomber et lui
verser quelques subsides, si elle le peut.
Le conseil est toujours facile, quand on ne manque de rien et que la nature vous a donné un intellect « performant ».
Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
Plutôt étonnant ce concept d'épargner, de travailler encore plus ,de choisir son lieu de vie quand on n'a aucune possibilité de le faire. Les "sans dents" peinent toute leur vie pour qu'elle soit au minima décente, c'est plutôt malvenu ces conseils qui ne peuvent pas être appliqués par une belle majorité de nos concitoyens.
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