Comme disait la propagande diffusée en boucle l'an dernier, les chiffres, ça ne se discute... et, quand on regarde les chiffres de l'INSEE, il devient indiscutable que, non seulement la vaccination n'a pas diminué la mortalité, mais même qu'elle est allée de pair avec son augmentation chez les moins de 65 ans. Gênée, l'INSEE se demande pourquoi. Nous avons notre idée sur le sujet...
Officiellement, donc, le vaccin sauve des vies parce qu’il empêche les formes graves de COVID. Statistiquement, cette affirmation pose un vrai problème puisque les chiffres montrent que la campagne de vaccination s’est accompagnée d’une hausse de la mortalité, comme le montre l’INSEE dans un document tout à fait saisissant.
Alors que, en 2020, il existait une différence de 3% entre les décès attendus et les décès constatés chez les 35-54 ans, cette différence a plus que doubler, approchant les 7% en 2021.
Le chiffre est encore plus effrayant pour les moins de 35 ans, où, en 2020, on a compté moins de décès effectifs qu’attendus… alors que, en 2021, les décès constatés étaient supérieurs de 1% aux décès attendus.
Autrement dit, le COVID a eu un effet bénéfique sur les moins de 35 ans en 2020, mais tout indique que la vaccination produit un choc de mortalité dans cette tranche d’âge.
On constatera que la mortalité constatée en 2021 est plus élevée que la mortalité attendue dans toutes les tranches d’âge, jusqu’à 85 ans.
Comment l’INSEE explique la baisse de la mortalité chez les plus de 85 ansPour expliquer ce phénomène de baisse de la mortalité chez les plus de 85 ans, l’INSEE prend bien garde, au passage, de ne pas invoquer unilatéralement la vaccination.
La surmortalité diminue en revanche nettement pour les 85 ans ou plus, le nombre des décès devenant même conforme à celui attendu pour les 95 ans ou plus. L’effet « moisson » est plus fort à court terme pour les personnes très âgées, car leur probabilité de décéder quelques mois plus tard en l’absence d’épidémie est plus grande.
L’amélioration de la mortalité des plus de 85 ans en 2021 s’explique donc d’abord par “l’effet moisson”, c’est-à-dire par les décès massifs des plus fragiles en 2020… qui ont laissé en vie les plus robustes.
On notera donc que, à la différence de la propagande officielle, l’INSEE ne se prononce pas sur les bienfaits démographiques de la vaccination ce qui est, en soi, la marque du doute qui s’est emparé des esprits.
Le silence gêné de l’INSEE sur les dégâts de la vaccinationMais le plus croquignol tient quand même aux formulations embarrassées de l’INSEE pour expliquer la surmortalité des plus jeunes par temps de vaccination :
D’août à décembre 2021, l’écart entre décès observés et attendus est devenu toutefois supérieur aux décès liés à la Covid-19. Cela pourrait s’expliquer par une baisse des décès évités et/ou par une hausse des décès indirectement liés à l’épidémie (du fait par exemple de reports d’opérations).
Certes, l’INSEE continue à expliquer que :
En 2021, la mortalité a été influencée à la fois à la baisse et à la hausse. La vaccination est l’un des facteurs qui a réduit le taux de mortalité lié à la Covid-19 : par exemple, en octobre 2021, parmi les 20 ans ou plus, ce taux est neuf fois moins élevé pour les personnes complètement vaccinées que pour celles non vaccinées [Drees, 2021]. De plus, après une forte hausse des décès en 2020, la mortalité a baissé par contrecoup en 2021, puisque de nombreuses personnes fragiles étaient déjà décédées. Cet effet « moisson » a donc contribué à réduire la mortalité toutes causes confondues.
Donc, les pouvoirs publics français sont capables de calculer précisément le taux de mortalité des vaccinés du fait du COVID. Mais ils ne trouvent aucune explication pour justifier que les jeunes soient moins morts du COVID après le vaccin, mais beaucoup plus morts d’autres causes.
Bizarre, non ?
Le COVID, combien de morts au juste ?Pour le reste, et de façon très révélatrice, l’INSEE persiste à nuancer les chiffres officiels sur le nombre de morts du COVID. Nous avions déjà évoqué cette question l’an dernier.
Ainsi, l’INSEE écrit ceci :
De mars 2020 à décembre 2021, les décès observés ont été nettement supérieurs à ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19. Cet excédent de décès toutes causes confondues (+ 95 000) est inférieur au nombre de décès attribuables à la Covid-19, estimé entre 130 000 et 146 000. Le nombre de décès liés à la Covid-19 inclut en effet les décès de personnes fragiles qui seraient décédées même sans l’épidémie en 2020 ou 2021.
Ces chiffres méritent d’être rappelés. On sait que le gouvernement a systématiquement gonflé la mortalité due au COVID en attribuant systématiquement les décès des personnes polymorbides au COVID, lorsqu’il était détecté, même si le décès était dû à une cause (à un cancer ou à une crise cardiaque par exemple). Cette stratégie a permis de gonfler artificiellement la peur de la maladie en dramatisant ces conséquences.
Même derrière ces chiffres de propagande destinés à justifier des mesures liberticides, la réalité est sans doute que le COVID n’a pas tué plus de 95.000 personnes en deux ans, soit moins de 50.000 par an, chiffre déjà évoqué par Santé Publique France l’an dernier.
Et maintenant, le temps vient de compter les morts du vaccin, malgré le silence officiel obstiné sur le phénomène.
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