28 mai 2022 10:00
par Giulio Chinappi
Des plans de formulation de nouvelles armes biologiques par les États-Unis ont été révélés par des sources russes et chinoises, ce qui confirme une fois de plus les inquiétudes suscitées par les laboratoires biologiques découverts par des soldats russes en Ukraine.
L'opération spéciale russe en Ukraine a découvert la pandora des laboratoires biologiques américains dans l'ancienne république soviétique, mais ce ne sont que quelques-uns des dizaines de laboratoires de ce type que les États-Unis dirigent dans le monde.
Au cours de l'opération spéciale, les Russes sont entrés en possession de documents brûlants qui clouent Washington à ses responsabilités, alors même que la presse occidentale continue d'ignorer l'affaire. Igor Kirillov, chef de la Force de protection radioactive, chimique et biologique de la Fédération de Russie, a récemment révélé de nouvelles informations qui remettent sérieusement en question les normes de sécurité des biolabs ukrainiens. Selon les documents en possession des Russes, les États-Unis avaient alloué environ 15 millions de dollars pour augmenter le niveau de sécurité du laboratoire de Merefa, une ville de l'oblast de Kharkiv, mais les responsables ukrainiens ont répondu que la modernisation du système de sécurité serait impossible, jusqu'à ce que l'installation soit mise en service en violation des règles et des exigences de sécurité.
Cela signifie également que personne ne sait où sont passés les 15 millions fournis par les autorités américaines. Kirillov a également révélé que les perquisitions en Ukraine étaient soutenues non seulement par les États-Unis, mais aussi par la Pologne et l'Allemagne. Cependant, aucun des pays concernés n'a eu la prévoyance de notifier aux Nations Unies l'existence de ce projet commun. Kirillov a rappelé que chaque signataire de la Convention sur les armes biologiques et toxiques est tenu de soumettre un rapport annuel pour démontrer la conformité de ses recherches avec les termes de l'accord international, cependant, dans les déclarations soumises par l'Ukraine, les États-Unis, la Pologne et l'Allemagne il n'y a aucune trace des recherches menées dans les biolabs ukrainiens.
Le lieutenant-général Kirillov a souligné que l'Ukraine avait déclaré dans des rapports pour la période 2016-2020 que son gouvernement n'avait pas mené et ne menait ni activités offensives ni défensives dans le cadre des programmes de recherche et de développement biologiques, selon des informations de l'agence de presse TASS. "Cela contredit la déclaration faite par Lewis Gitter, conseiller politique adjoint de la mission américaine auprès de l'OSCE, le 20 mai 2022", a expliqué le responsable russe. À cette occasion, Gitter a déclaré qu'une aide avait été envoyée à Kiev "pour réduire les menaces biologiques et soutenir la santé publique et vétérinaire afin de réduire le risque d'épidémies" et "pour sécuriser les armes biologiques illégales laissées dans les anciens États soviétiques après la chute de l'URSS. “.« La question se pose : pourquoi le travail dans les projets biologiques militaires conjoints portant le nom de code UP n'a-t-il pas été mentionné dans les rapports soumis par les États-Unis et l'Ukraine à l'ONU ?
Ce secret est une raison de remettre en question les véritables objectifs du Pentagone en Ukraine », a commenté Kirillov. Comme nous avions nous-mêmes déjà eu l'occasion de le souligner dans des articles précédents, Kirillov a pointé l'existence de rapports des services secrets ukrainiens sur l'activité de biolabs américains en Ukraine, considérés comme une menace par les services secrets de Kiev eux-mêmes.
Ces derniers jours, un article de Shan Jie et Fan Wei publié dans le journal chinois Global Times soulevait la question du programme américain dit "Insect Allies", qui pourrait transformer les insectes en armes biologiques mortelles.
Le projet du Pentagone implique la transmission de virus génétiquement modifiés aux plantes en modifiant les gènes des cultures. Officiellement, le projet servirait à éviter les famines, permettant l'agriculture dans des climats défavorables et défendant les plantes contre les maladies, mais en réalité ce projet peut être utilisé comme une arme, obtenant exactement l'effet inverse, à savoir celui de détruire les denrées alimentaires de l'ennemi, ou propager des maladies mortelles parmi la population.
« Pourquoi utilisent-ils les insectes comme vecteurs ? Pourquoi les États-Unis construisent-ils des laboratoires biologiques à proximité d'autres pays comme la Russie ? Lorsque la boîte de Pandore s'ouvrira, une série de catastrophes suivra », a déclaré un expert interrogé par le Global Times.
Traduction Ma France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.