19 mai 2022
En cette journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies, je veux dire à toutes les personnes LGBT+ qu’elles trouveront en moi et mon Gouvernement un allié pour défendre leurs droits et lutter contre toutes les discriminations. #17mai #IDAHOBIT2022
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) May 17, 2022
EN DIRECT | Agir en faveur de l’égalité des chances et de l’émancipation des jeunes filles et jeunes femmes : la Première ministre @Elisabeth_Borne s’exprime depuis le Pôle Molière des Mureaux. https://t.co/zhYm9KBm44
— Gouvernement (@gouvernementFR) May 19, 2022
Dès la passation de pouvoir, Elisabeth Borne a dédié sa nomination aux “petites filles”. On peut le comprendre : elle n’est que la deuxième femme Premier Ministre en France, après la très brève (et peu concluante) expérience d’Edith Cresson sous Mitterrand. Assez légitimement, cette nomination est symbolique et l’on comprend qu’elle mérite d’être signalée comme telle.
Mais… dès le lendemain de cette dédicace touchante, la Première Ministre, toujours à la recherche de son gouvernement, dont la constitution semble aussi laborieuse qu’urgente, a trouvé le temps de faire un autre tweet, cette fois dédié à la journée de lutte contre les LGBTphobies, cause dont peu de gens savaient qu’elle donnait lieu à une journée spéciale. Et, pour la circonstance, la Première Ministre a déclamé une phrase plus forte encore qu’un discours de politique générale : “toutes les personnes LGBT+ trouveront en moi et mon gouvernement un allié pour défendre leurs droits”.
Donc, Elisabeth Borne n’a pas encore de gouvernement, mais elle sait déjà que son utilité pour ainsi dire première sera de défendre les droits des LGBT…
Toujours sans gouvernement, Elisabeth Borne a trouvé le temps de faire une première sortie publique, cette fois aux Mureaux, où elle a pris position en faveur de l’émancipation des femmes et des jeunes filles.
Mais ça devient une manie !
Ce n’est pas que les LGBT nous gênent, ni les femmes, ni les jeunes filles, ni les petites filles, mais enfin, il y a quelques sujets sur le feu qui méritent aussi d’être traités : la formation du gouvernement, la guerre en Ukraine, la relance économique, les pénuries qui s’annoncent. Mais, rien de tout cela ne semble préoccuper ni Elisabeth Borne, ni Emmanuel Macron. Ce qui semble essentiel dans le chaos qui nous entoure, c’est la question des femmes et des LGBT…
L’étrange poids de l’homosexualité dans le système MacronForcément, cette insistance disproportionnée sur des problèmes réels, mais déconnectés des urgences imposées par l’actualité intrigue et pose la question de l’homosexualité et de l’orientation sexuelle dans le système macronien. Nous avons déjà pointé la troublante tétanie présidentielle face aux rumeurs autour de Brigitte Macron. Nous sommes maintenant perturbés par l’attachement de la Première Ministre à des problématiques proches, alors que la maison France est désormais cernée par des problèmes autrement plus importants.
Là encore, soyons clairs : mon propos n’est pas de dire que la vie privée des ministres soit importante, ni que l’homophobie soit défendable. Mais épingler ces sujets en tête d’affiche quand on n’a pas encore de gouvernement, qu’on ne semble pas prêt d’en avoir, alors que l’Europe est en guerre et que l’économie est au bord du gouffre, c’est quand même bizarre.
La macronie est-elle le fait d’un lobby qui fait passer sa vision minoritaire de la réalité avant l’intérêt général ? Après le douloureux épisode du passe vaccinal où Macron a affiché sa volonté de discriminer les non-vaccinés, cette affirmation de vouloir lutter contre les discriminations dont les homosexuels seraient victimes donne le sentiment que le lobby LGBT est au pouvoir et, discrètement, sans le dire, va souffler sur les braises sans le moindre intention de recoudre les plaies ouvertes par le précédent quinquennat.
Tout ceci me semble de très mauvaise augure.
Elisabeth Borne voudrait se camper dans le rôle d’une prisonnière sectaire de quelques intérêts particuliers au détriment de l’intérêt du pays qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
Il y a une "femme" qui aime un petit garçon qui loge à l'hôtel d'Evreux de Louis-Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux. Il y aura maintenant une occupante aimant les petites filles a l'hôtel construit pour les Montmorency...
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