Une guerre perdue à Paris…
Après six mois de lutte héroïque – illustrée notamment par les nombreux blessés et amputés qui ne voulaient pas quitter le front, ou par les paras volontaires qui sautaient pour rejoindre leurs camarades alors que la bataille était perdue – et une résistance acharnée, parfois à l’arme blanche, face à des troupes supérieures en nombre (dix fois plus, à un moment), en matériel et envoyant des jeunes kamikazes, étant à court de munitions et bombardée sans cesse dans l’enfer de la cuvette, l’armée française (comprenant des légionnaires, des paras, des troupes coloniales, des combattants indigènes), fautes de renforts suffisants, dut décréter le cessez-le-feu.
A l’issue de cette bataille, 12 000 combattants de l’Union française furent faits prisonniers. Seuls 3 290 seront rendus aux autorités françaises…
En quelques mois, les deux tiers des 12 000 captifs du Viêt-Minh moururent des mauvais traitements…
C’est toute une chevalerie massacrée vainement, et les coupables (secrétaires d’État, président du Conseil…) se lavaient déjà les mains du désastre dont ils étaient responsables.
Trahissant le pays qui l’hébergeait, le politicien socialiste, apatride
et franc-maçon Pierre Mendès France a joué un rôle important dans
l’abandon de l’Indochine et de ses habitants.
Militant de la destruction de l’Empire français et des départements
français d’Algérie, il « négociera » avec le Viet-Minh à Genève, de
concert avec l’URSS, les accords qui chasseront définitivement la
France de la péninsule asiatique, où il faisait si bon vivre, la livrant
à la barbarie communiste.
Pierre Mendès « France » ne se préoccupa ensuite nullement, bien que
président du Conseil, des milliers de Français prisonniers du Viet-Minh
dans des conditions atroces.
Près d’un million de Viet-Namiens du Tonkin fuirent en désordre vers le Sud pour échapper au marxisme dont ils avaient déjà pu faire l’expérience.
La guerre d’Indochine fut aussi une lutte idéologique contre l’ennemi
intérieur qu’est le communisme, qui, représenté à l’époque par le
PC«F», collaborait ardemment avec le Viêt-Minh et s’est rendu
responsable de la mort de nombreux soldats français :
soutien à l’ennemi, organisation de grèves,
déclenchement d’émeutes, sabotage du matériel militaire français dans
les usines (par exemple grenades sabotées pour qu’elles explosent entre
les mains des soldats français), envoi d’informations aux assaillants,
diffusion de rumeurs destinées à saper le moral des troupes assiégées,
comité pour accueillir les soldats de retour en métropole sous les
injures… le PCF a fait de ce qu’il appelait la « sale guerre », sa
propre guerre contre ses propres compatriotes.
Quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu, le véritable ennemi des peuples est toujours à l’intérieur.
De bons livres sur « l’Indo » disponibles ici.
On rappellera notamment l’ouvrage illustré, publié par Roger Holeindre.
Attaque du piton 781 par le 1er BEP (installation du camp et premiers combats)
Images sur la chanson de Jean-Pax Méfret :
On peut lire un bon article synthétique sur la guerre d’Indochine, au-delà de l’aspect militaire, ici.
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